Plan écoles : 425 millions d’euros de prêts de la Banque européenne d’investissement

Signature symbolique par le vice-président de la Banque européenne d'investissement Ambroise Fayolle et le directeur général de la SPEM Nicolas Andreatta.

Du carburant pour le plan écoles de Marseille. Ce lundi, la Ville de Marseille, l’État et la société publique des écoles (Spem) ont signé un accord de financement pour 425 millions d’euros avec la Banque européenne d’investissement (BEI). L’essentiel de l’enveloppe (340 millions d’euros) pourra être utilisé à la demande dans les sept ans par la Spem, pour ses projets de création et de rénovation lourde. Les 85 millions d’euros restants seront à disposition de la Ville, qui aura trois ans pour les activer sur des chantiers plus modestes. “Les infrastructures scolaires sont une des priorités de la BEI, en particulier en termes d’adaptation au changement climatique”, souligne le vice-président de la banque publique, Ambroise Fayolle, dans la cour de l’école Saint-Louis Campagne-Lévêque, qui sera rénovée par la Ville pour quatre millions d’euros.

Ambroise Fayolle insiste sur les “très bonnes conditions financières” permises par cet outil public, qui n’a “pas vocation à maximiser le profit”. La garantie de l’État permet également d’améliorer ces conditions. Outre un étalement sur trente ans des prêts, les taux d’intérêts seront plus bas qu’une banque commerciale. Or, à ce volume d’emprunt, chaque dixième de pourcent pèse des millions d’euros, note-t-on à la direction des finances de la Ville.

Après avoir livré huit chantiers en deux ans, la Spem doit maintenant lancer les travaux d’une deuxième vague, tout en poursuivant les études de la troisième vague. Une quatrième vague doit être annoncée prochainement, selon l’adjoint aux écoles Pierre-Marie Ganozzi.