Tout un pastis autour de l’installation d’une boutique de la maison Ricard au Mucem
L'ouverture d'un magasin éphémère porté par Pernod Ricard, géant mondial des spiritueux, dans l'enceinte du Mucem, créée des remous. Et interroge sur le respect de la loi Evin dans un lieu culturel de ce type.
La boutique comporte un espace muséal et ludique. (Photo C.By.)
Commentaires
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Oh là là quel scandale on peut consommer de l’alcool au Mucem, c’est sûr les mineurs qui vont voir ça vont être traumatisés….Les arguments juridiques de l’association sont bidons ; franchement il y a vraiment des emmerdeurs et des pisse froids ça fait peur. Trouvez vous un autre combat
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L’alcool est en soi un combat. Les dégâts qu’il fait sont immenses d’un point de vue santé, relations sociales, violences, décès… C’est un produit addictif dont on ne peut faire la promo de la sorte.
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La question est mal posée. Sauf erreur il y a bien des restaurants dans le Mucem où l’on peut acheter de l’alcool (et pire, à consommer sur place) ?
Si la loi Evin est bien respectée, il n’y a pas de sujet, il me semble (et pourtant je déteste le Ricard…)
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Oui il y a des restaurants et des buvettes au Mucem, cher mrmiolito, où il est possible de consommer des boissons alcoolisées. Ce qui est très gênant en l’espèce c’est que cette boutique est un véritable débit de boissons à emporter qui se présente comme un lieu d’exposition d’une culture provençale bien artificielle (pastis, pétanque, lavande, savon, bistrot et Nous sommes dans un musée des traditions et arts populaires issu du feu musée de l’homme et cette boutique
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N’y a pas sa place. Quand a l’argument des responsables du Mucem soit disant abusés à l’insu de leur plein gré par la découverte de l’omniprésence de la marque Ricard il est totalement ridicule. J’espère que les responsables de la com du Mucem valent mieux que ça.
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Effectivement, il y a un détournement de la loi
De la publicité sur l alcool, malgré les dénégations du Mucem.
Mais depuis quand Ricard est une boisson locale ?
51, Casanis, peut-être mais pas Ricard qui est consommé dans le Nord…
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Pourquoi ne pas en profiter avec une expo de corps intoxiqués au pastis, de foies boosté à l’anis ?
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Dans les faits, entre Van Gogh et son cerveau cramé à l’absinthe, l’assommoir de Zola et autres, il y aurait matière à faire une expo documentée et pointue sur l’impact populaire des alcools anisés ( même si ce n’est pas vendeur).
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Il y a tout de même quatre problèmes dans cette histoire.
Le premier, c’est la prostitution muselle qui consiste à louer au commerce des espaces culturels.
Le second, c’est la promotion d’une marque d’alcool.
Le troisième, c’est cette réduction de la culture marseillaise au pastis. Il t a quand même d’autres faits, d’autres histoires, d’autres acteurs que le pastis qui réduit la culture marseillaise au bistrot et à Pagnol.
Mais il y a aussi le quatrième : l’usage de l’américain dans un musée marseillais. “Yellow store”, ça me choque aussi par cet abandon, une fois de plus de la culture marseillaise à l’emprise américaine – surtout, en ce moment, sous le règne de D. Trump.
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Petite rectification usage de l’anglais pas américain.
Les américains parlent anglais
Vous êtes donc choqué que la culture marseillaise soit sous l’emprise de King Charles !
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CÉSAR :
Alors, tu mets un tiers de curaçao…
Un tiers de citron…
Et un tiers de cassis.
(…)
Et un bon tiers de Picon.
MARIUS :
Mais alors, ça fait quatre tiers, ça !
CÉSAR : Mais, imbécile, c’est parce que y’en a un, c’est pour la couleur !
Le jaune…
Quel pastis!
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Ce n’est ni de l’anglais ni de l’américain. Nos amis anglophones appellent ça le globbish, pour “global english”, le pidgin mondial actuel qui sert à faire cool dans la startup nèchonne des reporting dans les backup office des openènne spesse et du coworkingue. En général c’est beaucoup plus chic s’il y a des fautes d’orthographe et de grammaire, ne parlons même pas de la prononciation.
Té, même pour ramasser les bordilles ils s’appellent “Clean my Calanque!”
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Dans la société qui m’emploie, 100 % française et dont 100 % des salariés sont francophones, nous avons un dispositif d’onboarding des nouvelles recrues, des formations soft skills, un outil de customer relationship management, etc. Tout ça peut se dire aisément en français, mais c’est mieux de faire cuistre.
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Je suis assez d’accord avec le commentaire de @BLamizet
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Prochaine boutique la Maison de la beuh, bien marseillaise celle-là.
Il n’y a rien de culturel là dedans, les vendeurs d’alcool sont les plus pernicieux du monde, ils ont des armées d’avocats qui s’appliquent à contourner la loi pour mieux fourguer leur dope, et pas mal d’argent pour acheter ceux qui veulent bien se vendre, mais je ne pensais pas qu’un musée national irait jusque là ! Lamentable, choquant !
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Ah ben, si “c’est culturel”, on aura peut-être bientôt une “maison du shit” éphémère au Mucem. Franchement, qu’est-ce que cet “argument” qui vaut bien le fameux “c’est la tradition” régulièrement invoqué ici pour justifier le non-respect de la loi ?
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Pernod Ricard fait face à une conjoncture difficile, marquée par une baisse de la consommation en Chine, un marché américain en difficulté et des tensions commerciales impactant la distribution. Entrer dans un musée, qui est quand même l’antichambre de la mort, signale l’agonie de cette entreprise longtemps prospère. Le baby-foot jaune et bleu va devenir un objet de collection, quoique moins logeable que le cendrier Ricard qui rassemblait de surcroît en un seul artefact les péchés mortels de l’alcoolisme et du tabagisme.
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Ce n’est ni de l’anglais ni de l’américain. Nos amis anglophones appellent ça le globbish, pour “global english”, le pidgin mondial actuel qui sert à faire cool dans la startup nèchonne des reporting dans les backup office des openènne spesse et du coworkingue. En général c’est beaucoup plus chic s’il y a des fautes d’orthographe et de grammaire, ne parlons même pas de la prononciation.
Té, même pour ramasser les bordilles ils s’appellent “Clean my Calanque!”
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J’espère qu’on peut admirer dans cet espace les regrettés Pacific coco, menthe, fraise … qui célébraient l’anis sans alcool et qui ont été abandonnés.
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P’tit clin d’oeil: le site de ce nouveau musée s’intitule marcel-pagnol.com (sic) avec un appel aux dons aux fonds de dotation qui doit réhabiliter entra-autres l’oliveraie de la Bastide Neuve toujours propriété de la famille et quelques objets d’artisanat ayant un lointain rapport avec Marcel tels que couteaux et gibecière de chasse, étui pour triplette de pétanque à des prix prohibitifs, etc.
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Je souscris à toutes les critiques, et j’en ajoute une autre qui me semble également importante: la vocation d’un musée tel que le MUCEM serait justement de déconstruire le lien fictif entre la Provence et le pastis, qui n’est rien d’autre qu’un argument marketing astucieusement mis en avant par Paul Ricard.
1- des apéritifs anisés existent bien au-delà de Marseille, et pas seulement en Méditerranée (ex: Pontarlier anis, ou tout simplement le Pernod, originaire du Doubs)
2 – le Ricard est essentiellement aromatisé à la réglisse et le 51 à l’anis étoilé, plante originaire de Chine et non d’anis vert (qui est la plante méditerranéenne)
3 – quant à la consommation (“l’art de vivre” ! 🙂 ) il est assez clair que les Marseillais ne boivent pas plus de pastis que les autres, et certainement moins que les Toulousains, par exemple…
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Le “meilleur pastis du monde” était, l’an dernier, lyonnais, et cette année il est normand 😉 (https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-07-15/les-marseillais-n-en-reviennent-pas-mais-le-meilleur-pastis-du-monde-est-normand-f84eb1ef-8d73-461d-b82b-9880375b9017)
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Merci pour toutes ces précisions, cela est très instructif sur la fabrique d’une pseudo culture populaire par les marchands.
La direction du Mucem se disqualifie par sa communication sur cette affaire.
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nombres de personnes nées à Marseille comme moi ne boivent jamais de Ricard et considèrent que c’est un alcool à éviter.
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Vrai, cette boisson perturbe fortement les papilles, elle détruit le goût des aliments. A la rigueur, boire une pastaga transparent avant un fort aïoli. Pour bouches barbares, pas pour gourmets.
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Et je rajouterai (certes hors sujet) ne jouent pas aux boules et détestent le foot. Les clichés ont la vie dure !
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