Nouvelle séance plénière à Marseille !

Conseil régional, le 25/06/2025. (Photo : CT)

Ce matin, je ne passe pas par la rédaction : je dois me rendre directement à l’hôtel de Région pour un nouveau conseil (mais régional cette fois) ! Pour y aller, j’aurais voulu prendre le métro, mais je n’ai jamais trouvé la station. J’ai donc marché et je suis arrivée tout juste à l’heure. En même temps, si j’avais été en retard, je n’aurais pas loupé grand-chose. À part peut-être le “buffet” pour la presse, avec viennoiseries, café, thé, jus, etc.

La séance plénière a commencé par un certain nombre de discours, dont celui de monsieur Pouzet (président du Conseil économique, social et environnemental de la région Paca) qui, à cette heure presque matinale, a une voix étrangement soporifique. Mais là où, au conseil municipal, les élus s’agitaient, ici, tous restent de marbre, enfoncés dans leur siège ; tantôt le menton appuyé dans la main, tantôt le regard vide. Autant dire que ça manque un peu d’animation.

Après cinquante minutes de discours, le premier rapport est présenté et aborde… les finances ! Parmi les journalistes, rares sont ceux qui continuent à prendre des notes. Je n’écoute plus. Du moins jusqu’à ce que les piques fusent entre les élus, parfois violentes, mais admirablement enrobées dans un long discours rébarbatif. Mais ça n’a été intéressant que le temps que je me rende compte que l’opposition était d’accord avec la majorité sur le fond, mais protestait par principe. Ils semblent avoir toujours en travers de la gorge de ne pas être eux-mêmes cette majorité…

Je me suis totalement réveillée au moment où le sujet des subventions coupées pour les associations utilisant l’écriture inclusive a été abordé. Je voulais savoir pourquoi ils avaient fait ça. La majorité explique : “Nous ne voulons pas que notre logo soit associé à ça“, et ajoute que cette mesure s’appliquera seulement si cette écriture est utilisée dans les dossiers administratifs. Ce à quoi le RN répond “qu’il faut aller au bout des choses” et que la mesure devrait s’appliquer dès qu’une association utilise l’écriture inclusive. J’avoue ne pas comprendre pourquoi le fait que le logo de la région soit associé à l’écriture inclusive pose un problème. Je dois être trop jeune pour ça.

Après cette agréable matinée, je suis rentrée au journal pour assister à la réunion du mercredi après-midi où tout le programme de l’été a été établi… Ça donne envie de rester plus longtemps en stage !