Benoît Payan fantasme une baisse de 30 % du chômage à Marseille durant son mandat
Pour défendre son bilan, le maire Benoît Payan avance une impressionnante baisse de 30 % du nombre de chômeurs à Marseille depuis 2020, données de l'Insee à l'appui. Problème : l'Insee lui-même dément les chiffres de la Ville.
Benoît Payan, maire de Marseille, lors du conseil municipal du 20 juin 2025.
Victor Giat
Commentaires
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Il va falloir qu’il embauche encore plus de copains à la Ville #punaisesdemairie
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Il est temps de remonter le niveau en mathématiques en France, et pas seulement chez les ecoliers/collégiens…
Et apprendre à tous la lecture des statistiques et autres… sondages.
C’est quand même utile, surtout en politique…
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Populisme. Tellement déçu.
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J’espère que c’est pas le nouveau DGS qui a filé les chiffres en disant “allez, ça passe”, sinon… 🤭
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Pas la peine de faire appel à l’INSEE pour contredire les chiffres de M. Payan. Pouvez-vous me citer une entreprise industrielle qui se serait installée à Marseille ces dernières années ?? Tant que Marseille ignorera superbement le secteur industriel et, qu’en conséquence les marseillais continueront à acheter chinois ou autres, pas la peine d’espérer le moindre renouveau économique et encore moins le retour d’un minimum de cohésion sociale.
Fier d’être marseillais !!
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Le problème c’est que si on lit un journal local, c’est justement pour éviter de se faire une idée au doigt mouillé de ces réalités !
Vous demandez des entreprises qui se seraient installées: je pense immédiatement à Digital Reality (data centers) et à l’immunopôle de Luminy (même si on m’a dit qu’une grosse entreprise de ce secteur avait fermé récemment), et je me dis que vu les travaux d’agrandissement engagés à l’institut Paoli-Calmettes ils doivent forcément recruter, il me semble aussi que Saadé avait aussi fait quelques investissements à Marseille (autres que la Provence), mais c’est forcément lacunaire…
Le fait que personne ne vous réponde lorsque que vous demandez “quelle grande entreprise…”? ne veut pas dire qu’il n’y en a pas, mais c’est un vrai travail d’enquête que réclame votre question…
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En vérité il s’agit du nombre de ceux , qui ont suivi le conseil de son idole, et ont traversé la rue
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quel beauf ce mec. Bye laisse la place au vrai changement !
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L abus de fake news est dangereux et ressemble à de l amateurisme. Parlons alors du logement, de la sécurité, de la propreté des rues, des sdf , des enfants mendiants dans la rue , de la salle de shoot promise et jamais la , du surtourisme qui commence à se voir … la tâche est difficile bien entendu mais les fake et la méthode Coué ne mènent à rien sinon au vide politique
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Au-delà de l’ampleur de la baisse, visiblement fantasmée, vous pourriez aussi vous demander dans quelle mesure le maire de Marseille aurait pu avoir une influence réelle sur le taux de chômage : par quelles actions et dans le cadre de quelles compétences ? Il a bien dit lui-même, à l’occasion du dossier des écoles, qu’il ne pouvait rattraper en 5 ans des décennies de mauvaise gestion ? Par quel miracle obtiendrait-il des résultats économiques fulgurants ?
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Si, à la différence de ses collègues de Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Lyon, etc. M. Payan considère qu’il ne dispose d’aucun levier pour inscrire Marseille dans une nouvelle dynamique économique, alors qu’il en tire la bonne conclusion : il démissionne et laisse la place à quelqu’un qui aura une influence.
Rappelons que Marseille c’est 12 000 fonctionnaires (dont certains dépendant de la direction économique).
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Benoît Payan reprend l’une des vantardises de son prédécesseur Gaudin, et ce n’est pas un compliment.
Les politiques publiques ont certainement un impact sur l’attractivité économique d’une ville et de son agglomération. Mais quelle a été son oeuvre en la matière ?
Gaudin avait principalement cherché à développer le tourisme et l’industrie du bâtiment (tout en se désintéressant totalement du bâti existant). Est-ce qu’on construit une économie durable, dynamique et riche en emplois qualifiés avec ces secteurs ? Rien n’est moins sûr.
Marseille reste une ville où le taux de diplômés dans la population est l’un des plus faibles de France, où il n’y a quasiment aucune école d’ingénieurs de haut niveau, et dont les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur doivent souvent partir pour trouver leur premier emploi. Sont-ce des indicateurs d’un marché de l’emploi en bonne santé ?
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Je suis très largement d’accord avec vous, cependant, reprenant la lecture régulière de Marsactu après plusieurs mois où je n’ai pas eu trop l’occasion de le faire, je suis de moins en moins sévère avec nos dirigeants politiques.
En effet, si on considère que les lecteurs réguliers de la presse locale (a fortiori les lecteurs d’un journal d’investigation comme Marsactu) constituent la frange éclairée de l’électorat, on mesure à quel point il est difficile de faire accepter le moindre projet de développement industriel (Cf les articles sur le hangar pour la réparation des yachts ou sur les data center) voire universitaire (cf articles sur le campus de Luminy ou sur une éventuelle antenne de sciences-po Paris).
Certes, en plus du soleil et de la mer, Marseille jouit en ce moment d’un image très positive ce qui permet au centre-ville d’attirer un certain nombre de trentenaires CSP+ qui travaillent en freelance ou bénéficient de plusieurs jours de télétravail par semaine.
Mais le problème de la mode, c’est qu’elle finit par passer et que ces populations ne resteront pas si rien n’est fait pour fixer des emplois localement…
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On attend avec impatience le rétropédalage du clerc de notaire ancien de l’équipe Guerini. Peut-il même comprendre l’étendue de sa bêtise alors qu’il se croit chantre de toute vérité du fait de sa fonction. Mais aussi il serait seulement honnête pour La Marseillaise de faire enfin les calculs qu’ils auraient dû réaliser avant d’emboucher le clairon. Il est vrai que le PCF, réduit à la portion congrue, veut conserver ses élus dans l’équipe. Pour ce faire, il ne lésine pas quitte à s’exposer au ridicule. Mais, pensent-ils, plus c(est gros plus ça passe.
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