La cité des Chutes-Lavie s’emmure et entrave la vie des habitants alentours
Dans ce quartier du 4e arrondissement, la cité des Chutes-Lavie se ferme de plus en plus. Au grand dam des habitants d'une rue voisine, dont l'accès aux infrastructures publiques ne cesse de se complexifier. L'école maternelle ne rouvrira pas ses portes à la rentrée.
Un immeuble rue de la Pépinière depuis la cité-jardin des Chutes-Lavie. (Photo : VG)
Commentaires
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EN fait vous ne parlez pas des vols, des viols, des bagarres, des victimes pour ne présenter que votre idéologie dépassée face à la violence subie des habitants. En fait ce n’est pas un article d’un journaliste
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Où voyez-vous de “l’idéologie” là où je lis une enquête de terrain qui donne la parole à toutes les parties ? D’ailleurs le motif invoqué pour justifier la fermeture de cette cité est “la propreté des rues et la sécurité des habitants”.
Si vous avez des stats qui montrent une prévalence plus forte dans cette cité qu’ailleurs “des vols, des viols, des bagarres…”, mieux vaudrait en faire état.
En fait, la question qui se pose à Marseille est, de plus en plus : veut-on encore faire ville, ou veut-on s’enfermer dans des îlots en se moquant complètement des conséquences que ça entraîne pour les voisins ?
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Je m’inscris totalement en faux. C’est un excellent article qui met à jour une réalité urbaine qui s’accroît considérablement à Marseille, la privatisation de l’espace. La géographe de l’AMU, Elisabeth Dorier travaille de façon remarquable sur ce phénomène depuis plusieurs années.
Je vous conseille de la lire, cela éviterait vos jugements péremptoires remplis de préjugés idéologiques réactionnaires (qui toujours crient au complot politique pour les autres…).
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Bien dit Steph ! on ne cause que de la déliquance à La Paternelle, La Cayolle ou La Castellane et jamais de cette zone de non-droit qu’est Les Chutes-Lavie !
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L’article n’est en effet pas très équilibré. Il donne beaucoup la parole aux personnes impactées négativement par ces fermeture et très peu à celles qui les ont décidées.
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@stephane rio
Vous faites référence à la privatisation de l’espace. C’est confus.
Un espace ne peut être que privé ou public. C’est binaire. Et si un processus de privatisation est en cours, c’est que l’espace en question est public. Or la privatisation de l’espace public est soit interdite, soit encadrée.
La privatisation d’un espace privé n’a aucun sens.
Il existe aussi une notion d’accès au public :
– les espaces privés sont souvent interdits d’accès au public (un logement par exemple)
– il existe des espaces privés ouverts au public : un club de tennis, une forêt privée non clôturée etc.
– les espaces publics sont le plus souvent ouverts au public : la voirie, les plages etc.
– il existe des espaces publics fermés au public : locaux administratifs, casernes etc.
Dans le cas présent, si l’espace “privatisé” est privé, il n’y a aucune appropriation de l’espace public, contrairement à ce que beaucoup ont l’air de croire.
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Qui c’est ce troll?
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Je pensais qu’une servitude de passage ne pouvait pas être remise en cause aussi simplement.
Un juge devrait pouvoir faire réouvrir les portillons condamnés.
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Peut-être que M Pujol fait référence à https://france3-regions.franceinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/aux-chutes-lavie-quartier-de-marseille-les-riverains-se-mobilisent-pour-plus-de-securite-2848454.html ou
https://marsactu.fr/aux-chutes-lavie-le-reseau-de-trafic-sest-installe-chez-le-ministere-de-la-justice/
On aimerait en savoir plus sur la situation actuelle, voir la correlation éventuelle entre abandon d’activité commerciale ou service public et essort des délinquances… Et les collectivités, souhaiteraient elles reprendre la main ? Basculer ces parties communes dans le domaine public et en assurer l’entretien et la sécurité ?
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“Les propriétaire financent l’entretien des rues”….Il est aisé de deviner quelles sont les rues entretenues par la collectivité et celles, pleines de trous, gérées en copro.
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Je croyais qu’un passage devenait un droit acquis au bout de 10 ans d’existence
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Non, il n’y a rien de tel dans la loi.
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Intéressante configuration publique-privée, si l’on peut dire, mais je reste sur ma faim quant à la dimension politique de cette affaire. Ancien maire de secteur Bruno Gilles / actuel maire de secteur Didier Jau / président de CIQ résident (proprio ou locataire HMP ?) / HMP = Métropole = propriétaire majoritaire / 1 école en moins à gérer / 88.500 euros investis par la Ville il y a un an dans ce jardin qui devient donc de facto privé…
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Oui évidemment, vu comme ça !
Beaucoup trop factuel votre commentaire… Qui ne correspond pas à l’air du temps : vols viols bagarres qui sont largement documentés dans les médias ces jours-ci, afin d’instiller la peur, et de pousser les gens à s’enfermer….
Vous avez raison, à moi aussi la dimension politique échappe ….. Ou pas.
Mais pourquoi HMP et la métropole on participe et accepté cette bunkerisation ?
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J’ajoute que s’il y avait effectivement eu des événéments graves et récurrents pour justifier ces fermetures, le président du CIQ ne se serait certainement pas privé de les citer. Autant la com grossière faite autour des travaux de Dorier/Dario est idiote (comme si avoir un interphone et une cour ou un jardin privé dans un immeuble datait d’aujourd’hui, et comme si l’occupation préférée des copros était de payer et de gérer des systèmes de fermeture des portes), autant on peut sérieusement se poser des questions sur cet embrouillamini aux Chutes-Lavie (ça rime).
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Il n’y a aucune dimension politique dans cette affaire.
Ce que nous défendons relève uniquement du bon sens, du droit, de la réglementation, et de l’humanité.
Il est important de rappeler que la Cité des Chutes-Lavie est un espace partagé, composé à 62 % de logements appartenant à Habitat Marseille Provence (bailleur public), et à 38 % de propriétés privées. Il s’agit donc d’un lieu mixte, ni entièrement privé ni entièrement public, où vivent des familles, des enfants, des personnes âgées, qui doivent pouvoir circuler librement et en sécurité.
Enfin, il est inacceptable et grave d’inventer ou de colporter de fausses allégations – notamment des accusations de viol – pour tenter de justifier des mesures restrictives ou des fermetures. Il n’y a jamais eu de tels faits avérés dans la Cité. Utiliser des mensonges pour arriver à ses fins est non seulement malhonnête, mais profondément irrespectueux envers les habitants et les vraies victimes de violences.
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La présence d’un Bailleur public ne signifie pas que le lieu est public ou mixte, vous confondez tout.
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Nous ne confondons rien. Il ne faut pas confondre la qualification juridique d’un lieu (propriété privée) avec son usage réel (Mixte). Le fait qu’un bailleur soit public ne rend pas le lieu juridiquement public, c’est vrai. Mais la présence d’équipements publics au sein de la Cité – crèche, école, jardin, CMA, l’acces au seul arrêt de bus, impose que accès piétons restent ouverts.
Il s’agit d’un usage public relevant de l’intérêt général. Fermer ces accès revient à priver les habitants et les usagers de services publics essentiels.
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Oui ça fait bien cercle vicieux : jardin (municipal), école (publique) sont enclos et de facto inaccessibles. Donc les parents d’élèves qui n’habitent pas DANS la clôture demandent (et obtiennent) inscription de leurs enfants dans d’autres écoles, pas trop loin (on espère pour eux) et pas claquemurées. Et du coup, faute d’inscrits, le rectorat FERME l’école = disparition du problème GRRRR
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