Un armateur jugé pour avoir jeté l’ancre dans les posidonies des calanques

Actualité
le 26 Avr 2025
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La société marseillaise de transport nautique Levant'in était devant la justice ce vendredi pour avoir jeté l'ancre dans une zone interdite. Pour la première fois, le tribunal va juger une infraction à impact direct sur l'herbier de posidonie du parc des Calanques.

(Photo : CB)
(Photo : CB)

(Photo : CB)

C’est la première fois qu’une affaire de ce type touche le parc national des Calanques. Ce vendredi 25 avril, la société Levant’in passait devant le tribunal maritime de Marseille pour avoir ancré, à plusieurs reprises, son navire de transport touristique dans une zone interdite, à savoir une zone de protection de la posidonie. Si précédemment, […]
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Commentaires

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  1. petitvelo petitvelo

    Coquille : Sugiton

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  2. julijo julijo

    sacré malfrat ce type !!
    il semble là rattrapé par la patrouille….a priori c’est pas fait !

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  3. Patafanari Patafanari

    Et on fait rien contre les poulpes, les seiches et autres calamars ?!!

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  4. afm afm

    Que pourrait-on faire également contre les bateaux qui viennent mouiller et s’éternisent des jours et des jours par exemple au “mouillage” de Malmousque, en labourant les fonds parce que leurs ancres mal ancrées se déplacent, gâchent la vue, jettent leurs poubelles par dessus bord, sont bruyants, et qui, eux aussi bien sûr, malgré leurs voiles, ne naviguent qu’au moteur et prennent le littoral pour un parking à bateaux gratuit.

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    • Pascal L Pascal L

      Et contre les sociétés nautiques, clubs de privilégiés, qui ne paient quasiment rien en compensation de la privatisation d’une bonne partie du domaine maritime.
      Marseille c’est la ville des petits arrangements : ils y a ceux qui ont les combines et qui disposent de quasi rente à vie, très minoritaires, et les autres qui n’ont même pas une plage propre, une piscine acceptable, des pistes cyclables , des espaces verts fréquentables, …
      Et ce n’est que le bord de mer. Pour le reste il y a les résidences privés, les combines genre Fortin des Corbières attribué pour une bouchée de pain à un copain, … La liste est tellement longue !

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  5. Félix WEYGAND Félix WEYGAND

    Au delà de ce délinquant qui doit être d’autant plus frappé au portefeuille que c’est un exploitant commercial qui connait parfaitement la réglementation et se fait du fric en la violant, AFM (plus haut) a raison : il y a un vrai problème de sur fréquentation nautique, d’autant plus qu’il va souvent de pair avec les comportements décrits. La seule solution serait de faire des postes fixes de mouillage pendant la belle saison (qui est longue chez) pour que chacun ne mouille pas son fer et sa chaîne en ratissant les fonds.
    Le nombre de plaisanciers au mouillage serait alors limité au nombre de place selon une logique de premier arrivé.
    Évidemment cela veut dire aussi des agents du parc assez nombreux pour patrouiller et faire appliquer le règlement…
    Cela coûte et donc cela ne serait pas absurde de faire payer, comme les parcmètres en ville ou les autoroutes, il n’y a aucune raison que la privatisation de l’espace public, dès lors que celui-ci est rare soit gratuite.
    Cela prend le contre pied de nos vieilles habitudes de voir la mer comme un espace libre et gratuit… mais si on aime vraiment aller à la mer, il faut se donner les moyens d’organiser son usage durable.
    Je finis en précisant que je suis plaisancier et d’accord pour payer, ainsi il n’y aura pas d’ambiguïté sur mon propos.

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    • Pascal L Pascal L

      Ma diatribe précédente avait un petit fondement : avec un peu d’observation et divers témoignages, j’ai constaté que la plaisance avait le même rôle que l’attribution des HLM “bien placé” : fidéliser la clientèle de ceux “qui pèsent” (dans le dictionnaire, voir : clientélisme, népotisme, détournement de biens sociaux, délit d’initié, abus de pouvoir …)

      Il serait intéressant de connaitre les noms et les liens familiaux de ceux qui ont une place dans les ports des environs proches de Marseille et combien ça leur coûte et, surtout, combien coûte l’entretien d’une place dans ces ports aux contribuables.

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