Deux policiers qui dressaient des amendes imaginaires condamnés par le tribunal de Tarascon
Les prévenus, âgés de 29 à 52 ans, étaient renvoyés pour des faits de verbalisation abusive de consommateurs de stupéfiants. À l’issue d’une longue audience, le principal mis en cause a écopé de deux ans de prison, dont 18 mois de sursis, et une interdiction d’exercer l’activité de policier.
Au tribunal correctionnel de Tarascon, deux policiers ont été reconnus coupables de faux en écriture. (Photo : Hugo Pilache)
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Cinq ans d’inéligibilité en première instance, et même pas d’exécution provisoire?
Blague à part, les prévenus peuvent remercier le manque de moyens de la justice française : le faux en écriture publique commis par un agent dépositaire de l’autorité publique est un crime ; qui est normalement jugé par une cour d’assises.
Leur dossier a été correctionnalisé (par manque de moyens donc).
Pas de prison ferme non plus, là encore par manque de moyens : les prisons sont pleines et pour éviter les troubles en détention, les anciens policiers écroués sont isolés des autres détenus.
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