"70% des jeunes qui ont signé un emploi d'avenir habitent en zone urbaine sensible"

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le 12 Sep 2013
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"70% des jeunes qui ont signé un emploi d'avenir habitent en zone urbaine sensible"
"70% des jeunes qui ont signé un emploi d'avenir habitent en zone urbaine sensible"

"70% des jeunes qui ont signé un emploi d'avenir habitent en zone urbaine sensible"

Il y a urgence : le 3 septembre dernier, le préfet Michel Cadot réunissait les acteurs locaux de l'emploi pour les mobiliser à nouveau et tenter de rattraper le retard pris dans l'embauche des jeunes en emploi d'avenir. Dans le département, "seuls 1800 contrats ont été signés sur les 4100 prévus", a reconnu le préfet à cette occasion. Dans ce bilan en demi-teinte, Marseille est également en retard. Or, 10 000 jeunes Marseillais sont dans la cible des emplois d'avenir, notamment parce qu'ils fréquentent les missions locales. Présente à la réunion, la directrice générale de la mission locale de Marseille, Brigitte Cavallaro est venue sur notre plateau pour expliquer les raisons de ce retard et détailler les moyens de le rattraper.

"Marseille avait un objectif extrêmement important, même un petit peu surévalué par rapport à ce qu'on aurait pu attendre en fonction des critères qui ont été déterminés par les personnes qui ont mis en place ce dispositif, précise Brigitte Cavallaro. Pour autant, nous devons proposer 2054 emplois d'avenir aux jeunes, aux entreprises et associations de notre territoire. Aujourd'hui, nous sommes à 700 contrats effectivement signés. Nous avons un potentiel figé de 300. Je dois reconnaître que nous sommes un peu en retard". Bien entendu, tous les moyens sont mis en oeuvre pour d'abord "coller aux résultats nationaux" et enfin atteindre l'objectif fixé.

"Ces jeunes ont des compétences"

La responsable de la mission locale de Marseille explique ce retard par plusieurs facteurs : la conjoncture économique n'est pas bonne sur le territoire. "Pour avoir un emploi, il faut une offre d'emploi. Au niveau du secteur associatif, cela va permettre d'embaucher des personnes sur des emplois complémentaires. Au niveau des entreprises, quelle que soit l'aide, c'est le besoin de recrutement. Enfin, nous avons eu un déficit de communication".  A ce propos, Brigitte Cavallaro veut casser quelques idées reçues : "Si on a confié cette mission aux missions locales, c'est parce qu'elles reçoivent des jeunes, les accompagnent pour ceux qui ont besoin d'un accompagnement et les forment grâce au soutien de la Région (…). Ces jeunes sont volontaires et ont des compétences. La communication qui a été faite autour de ces emplois d'avenir a laisser croire qu'il n'y avait là qu'une mission sociétale en employant des jeunes dont on ne sait que faire. Je noircis le tableau à dessein car c'est ainsi que cela a été perçu".  

Pour elle, les jeunes qui passent par les missions locales ont des compétences même s'ils n'ont pas toujours les diplômes afférents. "A nous de cibler les entreprises et les associations, pour leur dire, si nous avons le profil de jeunes qu'ils recherchent". Elle écarte également le risque d'un effet d'aubaine : le dispositif est ouvert aux diplômés (jusqu'à bac +3) s'ils habitent en zones urbaines sensibles. Comme pour les emplois jeunes jadis, ils seront plus employables et risquent de passer devant. "Sur les 700 contrats signés, 70% habitent en zones urbaines sensibles, rétorque la directrice. Enfin, avec l'entreprise ou l'association, nous travaillons sur la montée en compétence de ces jeunes".

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Commentaires

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  1. Marseillais indigné Marseillais indigné

    Le terme de quartiers défavorisés ou pauvres décrirait mieux la réalité La “sensibilité” ést souvent la conséquence de l’abandon de ces quartiers par les pouvoirs publics (transports en commun,équipements sportifs ) La pauvreté résulte du chomage engendré par la désindustrialisation

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  2. Marseillais indigné Marseillais indigné

    Le terme de quartiers défavorisés ou pauvres décrirait mieux la réalité La “sensibilité” ést souvent la conséquence de l’abandon de ces quartiers par les pouvoirs publics (transports en commun,équipements sportifs ) La pauvreté résulte du chomage engendré par la désindustrialisation

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  3. Marseillais indigné Marseillais indigné

    Le terme de quartiers défavorisés ou pauvres décrirait mieux la réalité La “sensibilité” ést souvent la conséquence de l’abandon de ces quartiers par les pouvoirs publics (transports en commun,équipements sportifs ) La pauvreté résulte du chomage engendré par la désindustrialisation

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  4. Amandine Amandine

    Pas sur que la lutte contre le chômage dans laquelle s’est engagée le gouvernement actuel avec, notamment, les contrats d’avenir, ne soit une solution adéquate.. On le sait, les jeunes sont parmi les plus touchés par le chômage. Il faudrait donc peut être davantage les aider, les accompagner et les aider dans leurs recherches et démarches. Bien sur, en faisant quelques recherches sur le net on trouve facilement des conseils pour se préparer au mieux aux entretiens, bien rédiger son CV, sa LM, choisir sa formation.. etc Des sites comme http://www.comptajob.fr/blog/conseils/ ou http://www.100cv.com/conseil-emploi/entretien-embauche-2.html proposent ce genre d’aide. Mais pour moi, l’accompagnement doit être plus présent, surtout dans les quartiers et zones peu favorisées. Nos jeunes ont des compétences et veulent travailler, laissons leur une chance !!

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