"6 milliards d'autres", l'expo de Yann Arthus-Bertrand se pose à Marseille jusqu'en septembre
"6 milliards d'autres", l'expo de Yann Arthus-Bertrand se pose à Marseille jusqu'en septembre
Yann Arthus-Bertrand était hier à Marseille, au Palais Longchamp dans le Muséum d’histoire naturelle, à l’occasion du vernissage de son exposition « 6 milliards d’Autres ». Comme à son habitude, il a tenu un discours engagé et moralisateur. Dommage, car il tient là un sujet d’exposition vraiment intéressant. Enfin bon, si c’est sa façon de faire… Son message d’hier : « allons vers l’Autre ».
«Nous connaissons toujours aussi peu nos voisins. Aujourd’hui pourtant, la seule démarche possible c’est d’aller vers l’Autre. Le comprendre. […] Nous sommes plus de 6 milliards sur Terre et il n’y aura pas de développement durable si nous n’arrivons pas à vivre ensemble.»
C’est un discours qui prend des airs de sermon religieux pour son côté leçon de vie. Yann Arthus-Bertrand explique sa démarche avec « 6 milliards d’Autres », où l’Autre s’écrit évidemment avec un grand « A ». Ses équipes et lui-même sont allés à la rencontre des gens. Ils ont réalisés 5600 interviews filmées dans 78 pays différents, en posant à chaque fois les même 40 questions : qu’avez-vous appris de vos parents ? Que représente pour vous l’amour ? Quel est votre plus grand regret ? Etes-vous heureux ? Avez-vous des ennemis ? Pour quelle raison seriez-vous prêt à tuer quelqu’un ? Vous sentez-vous libre ? … Bref, autant de questions qui abordent des thèmes de la vie de tous, quelque soit le continent où l’on vit.
Une exposition dont vous l’aurez deviné, à gros budget et très médiatisée, à l’image de son initiateur. Au-delà du fait qu’il puisse être assez agaçant de par son omniprésence sur les plateaux télé pour donner la leçon, son projet « 6 milliard d’Autres » se tient. Cette fois pas de discours écolo par un homme qui se déplace en hélicoptère mais des images vidéos qui nous impliquent directement. Pas besoin de jouer les prêcheurs quand la démarche parle d’elle-même, comme c’est ici le cas.
« Une résonance particulière à Marseille »
Les organisateurs de l’exposition à Marseille évoquent tous « une résonnance particulière dans cette ville aux identités plurielles ». Une phrase que l’on retrouve également dans l’édito du Maire, joint au dossier de presse. En revanche, en interrogeant Yann Arthus-Bertrand sur les raisons du choix de Marseille pour présenter cette exposition, la réponse est différente : « parce que Marseille a posé sa candidature. Et c’est tout. Ce travail est universel, il n’y a pas de rapport particulier à une ville. Ça s’arrête la ». Enfin un qui n’a pas reçu la note officielle, ça fait du bien d’entendre une autre version.
Infos pratiques
Exposition temporaire au Muséum d’histoire naturel (aile droite du palais Longchamp), du 4 Juin au 19 Septembre 2010.
Horaires d’ouverture : de 10h à 18h, fermé le lundi et jours fériés.
Tarifs : 5 € (gratuit jusqu’à 21 ans et les dimanches de 10h à 14h)
Commentaires
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Dommage qu’on ne l’apprenne qu’après sa visite…
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j’ai passé une journée entière au Grand Palais à Paris pour voir cette exposition
je vais y retourner à Marseille, habitant proche de cette ville
ALLEZ VOIR 6 MILLIARDS D’AUTRES!!!!!!!!!
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Pour sa resonnance marseillaise c’est pas Yann Arthus-Bertrand qui en a eu l’idée mais c’est l’association hors [séries] basé à Marseille qui l’a mis en place si tu avais lu le dossier de presse ou si tu avais demandé auprès des personnes concernées tu l’aurais su, bref l’idée de l’exposition à marseille c’était de pas faire comme toutes les villes, c’était de faire participer les marseillais puisqu’à Marseille il y a toutes la diversité culturelle, c’est pourquoi 12 réunions ont été organisé dans plusieurs centres sociaux, assoc, quartiers de Marseille pour attirer le max de personne et leur montrer que la culture et accessible à tous, mais aussi des reporters issus de l’EJCM sillonent les rues de marseille pour savoir ce que les marseillais pensent eux aussi de l’amour, bonheur… Mais 6 milliards d’Autres à Marseille c ‘est aussi une exposition photo des portraits des 6 milliards dans plusieurs endroits de la ville, voila pkoi l’expo Marseille résonne de manière particulière parce que l’assoc hors [séries] à organisé tous ca en plus de l’expo au palais longchamp ( c indiqué sur le dossier de presse et même sur http://www.6milliardsdautresamarseille.net; l’expo au muséum par contre se fait comme dans toutes les villes ( enfin presque, les yourtes cf Grand Palais Paris) et le projet il est seulement INITIé par Yann Arthus-Bertrand… seulement pour ta gouverne,va sur le site tu comprendra mieux!
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J’ai eu l’occasion de voir l’exposition version marseillaise ce week-end et je ne dirai qu’une chose : A VOIR!!!!! Il suffit de faire un pas dans n’importe quelles yourtes pour être transporté par les témoignages. On a rit, on a été ému… vraiment superbe!
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Merci de vos réactions et d’avoir porté attention à cet article.
Comme il a été dit précédemment, l’exposition « 6 milliards d’Autres » se base sur un projet intéressant. Le travail entrepris dans la ville de Marseille entre en complément à tout ce qui avait déjà pu être fait un peu partout dans le monde et se joint à l’expo « 6 milliards d’Autres ».
Les organisateurs à Marseille et les porteurs du projet « 6 milliards d’Autres » à l’international, qui se sont retrouvés au Palais Longchamp, nous ont livré des messages différents : le premier consistait à dire qu’il y a pour cette exposition « une résonance particulière à Marseille » (selon les organisateurs dans la cité phocéenne, l’association hors [séries] qui travaillent pour que l’exposition soit différente dans notre ville) ; le second parle d’« universalité » où les séquences filmées en France, en Afghanistan, en Afrique du Sud comme à Singapour doivent servir un même message d’envergure internationale (Yann Arthus-Bertrand).
On peut parler d’universalité à Marseille. Mais le message lors d’une interview de Yann Arthus-Bertrand, qui a présenté l’exposition internationale « 6 milliards d’Autres » dont il est l’initiateur, était bien d’arrêter de penser par rapport à sa propre ville.
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