Vassal et Rubirola font la paix des braves sur l’autel de l’IHU, symbole anti-jacobin
La lutte contre la propagation de l'épidémie de Covid-19 offre l'occasion à la maire de Marseille et à la présidente de la métropole et du département d'annoncer de concert de nouvelles mesures tout en tapant du même allant sur le gouvernement. D'autres dossiers tout aussi chauds attendent les deux élues en septembre.
Vassal et Rubirola font la paix des braves sur l’autel de l’IHU, symbole anti-jacobin
L'enjeu
Pour la première fois, la maire de Marseille et la présidente de la métropole et du département organisaient une conférence de presse commune après s'être affrontées aux élections.
Le contexte
En début de semaine, le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures de lutte contre l'épidémie de Covid-19 spécifique à Marseille et au département.
Ce jeudi, dans l’agora de l’institut hospitalo-universitaire (IHU), Didier Raoult boit du petit lait. On ne sait pas pour ses effets contre le Covid-19 mais, à entendre le directeur de l’IHU, sa consommation a des effets probants sur le moral. À ses côtés, Martine Vassal, présidente de la métropole et du département et Michèle Rubirola l’écoutent religieusement égrainer les chiffres qui placeraient Marseille et son IHU en pointe de la lutte contre la pandémie.
Ces résultats feraient rougir le ministre de la Santé, Olivier Véran attendu à Marseille, ce même jour. Depuis le 27 janvier, 198 043 tests ont été réalisés. Pour ce que Didier Raoult appelle l’acte II épidémique – en référence au théâtre antique ou aux gilets jaunes – le fossé entre Marseille et Paris, se creuse. Pour un nombre de patients positifs légèrement supérieur dans le département qu’à Paris (483 contre 456) et une population sensiblement égale, le taux d’admission en réanimation est deux fois moindre (10,1 % contre 24,6 %) tout comme le taux de décès 8,1 % contre 15,8 %).
Tribune médiatique
“On peut toujours nous dire que ce nous faisons n’est pas de la science mais cela fait des données qui s’accumulent”, glisse-t-il entre deux gorgées de petit lait et un tacle glissé. “Nous avons réussi à augmenter le nombre de tests, ce que beaucoup de labos n’arrivent pas à faire, comme Alphabio”. Le labo privé qu’Olivier Véran visitait l’après-midi même, sans faire de détour par l’IHU. Et dont le patron Philippe Halfon est chercheur en virologie à l’hôpital européen…
Le breuvage est d’autant plus savoureux que les deux élues ont choisi son agora comme théâtre d’une mise en scène politique inédite qui lui offre, du même coup, une tribune médiatique. Adversaires durant une campagne municipale particulièrement dure, les voilà réconciliées pour la cause commune de la lutte contre la propagation de l’épidémie, traduites par de nouvelles mesures et une campagne de communication commune.
“Le gouvernement décide depuis Paris”
“Vous avez devant vous, deux élues, deux femmes que beaucoup de choses séparent sur le plan idéologique sur la vision du développement de la ville, expose ainsi Michèle Rubirola. Ce que nous sommes capables de faire, Martine et moi, doit être un exemple pour toutes les femmes et hommes politiques. Et je regrette que le gouvernement ne soit pas capable de travailler de la même manière. Il décide depuis Paris ce qui est bon pour notre ville sans entamer le dialogue nécessaire“. Elle appelle l’État à doter Marseille d’effectifs suffisants pour faire respecter “ses arrêtés” et en temps normal “la sécurité dans notre ville”.
L’une et l’autre pointent en premier lieu l’arrêté de fermeture des bars et restaurants à 23 heures dans tout le département. “Nous verrons la semaine prochaine avec le syndicat des restaurateurs, les effets sur le secteur”, prévient Martine Vassal. Si le gouvernement impose le port du masque à Paris et dans la proche banlieue, rien n’est fait pour limiter l’ouverture des bars et restaurants.
Interrogé en marge de sa visite à Marseille, le ministre la santé, Olivier Veran a répond tout aussi vertement : “C’est très facile de faire de la politique, j’ai eu Martine Vassal au téléphone il y a 15 jours, j’ai eu Michèle Rubirola, , j’ai eu Renaud Muselier avant même que les mesures ne soient prises. Aucune décision n’a été prise sans concertation. Il y a eu une réunion avec le préfet et la maire avec qui je travaille très bien. Elle est parfaitement au fait et je le lui rappellerai tout à l’heure”. À l’heure où nous bouclons cet article, rien n’a encore filtré de ces échanges.
En place depuis moins de deux mois dans le fauteuil de maire de Marseille, Michèle Rubirola brode là sur un canevas que son prédécesseur a laissé dans un des premiers tiroirs. Durant ses 25 ans de mandats, Jean-Claude Gaudin a maintes fois agité ce spectre du “deux poids-deux mesures” entre la capitale et la deuxième ville de France, que cela soit pour lutter contre l’insécurité mais aussi développer les transports en commun.
Sept adjoints en renfort
Si le message ne diffère donc guère de ses prédécesseurs, l’habillage conserve un air printanier : au premier rang, sept adjoints et un maire de secteur très gauche plurielle opinent du chef pour accentuer les points forts du discours. En face, Martine Vassal est venue seule avec les attachés de presse des deux institutions qu’elle préside. Pour marquer sa différence avec la maire de Marseille, elle ne lit pas de discours mais le dit en mêlant souvenirs personnels de son passage à l’IHU et formules inédites sur la coopération à venir entre les deux édiles : “La Ville et la métropole forment un couple indissoluble. Comme un ménage, même si on ne s’entend pas, on continue à agir dans l’intérêt de la famille.”
La paix des braves est donc signée au nom du respect dû “à la démocratie, aux électeurs”, comme “une nécessité impérieuse face à l’épée de Damoclès du reconfinement” que le gouvernement aurait envisagé pour Marseille. Le département s’en retrouverait “stigmatisé” : “La France entière nous montre du doigt”, souligne-t-elle à gros traits. En réponse, elle déploie à son tour les grandes lignes de la réponse départementalo-métropolitaine qui, comme pour Marseille, constituent en distribution de masques aux collégiens, bénéficiaires du RSA et élargissement du dépistage.
Le retour de l’agence de la mobilité
Elle reprend avec le même allant que son ancienne adversaire la critique contre le gouvernement en poussant “le dossier de la mobilité”. Oubliant du même coup, la passe d’armes entre les élus des deux institutions sur la nécessité ou pas d’augmenter la fréquence des bus pour limiter la propagation du virus. L’adjointe aux transports hausse un sourcil au premier rang.
“Le gouvernement doit présenter son plan de relance le 3 septembre, développe Martine Vassal. Qu’ils nous aident à accélérer le chantier de la gare Saint-Charles, à développer les lignes de transports en commun. Cela nécessite beaucoup de dépenses. Pour cela, nous avons besoin d’une agence de la mobilité qui puisse recueillir des fonds”.
L’argument repris sur le fil Twitter de d’Aix-Marseille Provence se transforme en “création d’une agence de la mobilité” qui ne figurait pas dans le discours initial.
Les actions mises en place par la Métropole ⤵
🔵 Soutien aux restaurateurs du territoire en diminuant ou en annulant la taxe sur les terrasses
🔵 Création d’une "Agence de la mobilité" pour développer le réseau de #mobilité sur l’ensemble du territoire métropolitain pic.twitter.com/o9p6vhxxgI— Métropole Aix-Marseille-Provence (@AMPMetropole) August 27, 2020
Depuis 2018, la création de cette société des transports est sur la table des négociations avec les gouvernements successifs. Elle ne figurait pas dans le texte de loi présenté par la ministre des transports de l’époque Élisabeth Borne. L’amendement alors présenté par le député LREM de Salon, Jean-Marc Zulési n’avait pas reçu le soutien du gouvernement, alors qu’une agence du même type était proposée pour le Grand Lyon.
Série de rendez-vous Ville/métropole
À l’époque, le soutien financier du gouvernement était suspendu à la capacité de la métropole à faire des économies notamment sur les transferts financiers aux communes qui correspondent à plus de 60 % de son budget. La réélection de Martine Vassal à la tête de la métropole en juillet dernier a notamment reposé sur une “métropole de projets”, construite sur un pacte avec les 119 maires du territoire. Celui-ci ne prévoit pas de revoir ces équilibres.
Ce premier rendez-vous très médiatique entre les deux élues ouvre une série de réunions entre les exécutifs municipal et métropolitain. Sur la table, les épineux dossiers du logement, des infrastructures routières et des transports collectifs. Une fois le croquemitaine gouvernemental rangé dans son placard, on pourra vérifier dossier par dossier si le dialogue entre institutions conserve ce ton d’union. À moins que les élections sénatoriales de la fin septembre, avec à suivre les départementales et régionales, redonne un peu de piquant à ce jeu de rôles.
Commentaires
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Que deux élues opposées discutent est normal, logique et évident. Ce qui l’est moins c’est l’argument de la stigmatisation qui est totalement ridicule. Par contre
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À quand la théorie du complot.
Remarquez cela donnera l’occasion à Vassal de faire ce qui la passione, à savoir de la com.
Je sens la prochaine campagne arriver :”Marseille liives matter”
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Première erreur politique de M. Rubirola?… on en a marre de cette rivalité Marseille /Paris stérile et fer de lance de l’ancienne équipe municipale .Et l’autre Raoult qui en profite pour prendre sa revanche et se faire mousser…
Que nos élus restent centrés sur leur mission , et comprennent que les marseillais auront besoin aussi de l’Etat, sur la crise sanitaire et bien d’autres sujets !
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Bien dit.
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Tout à fait d’accord.
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Première erreur de Rubirola qui est tombée dans le panneau, bien comme il faut.
Encore une ou deux comme celle là et elle va se faire bouffer.
La stigmatisation et pourquoi pas un crime contre l’humanité. Quelle naïveté !
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Il n’y a pas besoin d’agence de la mobilité pour augmenter la fréquence des transports en commun, seulement la métropole ne sait pas le faire. Par contre la com ça, ils savent.
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Le monde d’après devait être différent du monde d’avant ! et bien non c’est le même de la communication , la recherche du bouc émissaire : L’État c’est facile
Erreur de ma part il y aura trois nouveaux santons dans la crèche en 2020 “lou ravi” se sentira moins seul
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Chr 8e, votre commentaire me manque. Seriez-vous coi ?
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Je ne comprends pas ces commentaires qui veulent absolument défendre les mesures du gouvernement
Si il y a effectivement 2 fois moins d’admissions en réa et 2 fois moins de morts qu’à Paris, on est en droit de protester contre des mesures plus dures à Marseille qu’à Paris et de demander des explications
Quand à la choroquine, ces résultats marseillais prouvent au MINIMUM qu’elle n’a pas d’effet néfaste contrairement à ce qui a été répété ad nauseam
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https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-lhydroxycholoroquine-inefficace-et-dangereuse-dapres-une-vaste-etude-francaise_fr_5f468a19c5b64f17e1376c51?utm_hp_ref=fr-homepage
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Ces échanges ne portent pas sur un problème de santé, mais sur un problème politique. Ajouté à celui de bobards de la part de Rubiola et de Vassal. Face aux dires de Véran ‘je pense qu’il va remettre les points sur les i au sujet de la non consultation.
Les Kalimeros, c’ est un peu gonflant
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Il faudrait regarder de près un ensemble de chiffres et de faits. Et ne pas avoir comme seule source RaoultTV….
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Rubirola aurait du faire la conférence de presse dans un hôpital public !!! Il ne faudrait pas qu’elle oublie déjà le programme du PM dans la défense du service public
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Bien vu !
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Excepté Biomérieux, tous les membres fondateurs de cet institut hospitalo-universitaire (juridiquement une fondation de coopération scoientifique) sont des organismes publics.
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très pertinent d’autant que l’ APHM il faudrait se le dire a été et est encore maintenant avec tous ses services (dont ceux de l’IHU ) en première ligne de la lutte contre la pandémie (réanimation, dépistage …) DR “l’arbre qui cache la forêt” et bouffe toute la lumière sans scrupule…
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malheureusement, un peu pathétique…Je suis d’accord avec beaucoup de vos commentaires, le premier vrai faux-pas de Madame la Maire…
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Rubirola va se faire piquer pa
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Rubirola va se faire piquer par le scorpion Vassal et malheureusement ce ne sera pas bon pour les Marseillais !
Quant au mégalo Raoult il est soutenu par Vassal Muselier et LR et a bénéficié de leurs largesses contrairement à l’APHM .
PS :” électeur du 8 ème ” encore en vacances ?
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Exact…
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Pendan
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Pendant ce temps la carence de bus à Marseille est oubliée. Bien joué Martine Vassal en faisant jouer à Michèle Rubirola le rôle d’idiote utile. Quand deux élues responsables de grandes collectivités ont un comportement de supporter de football ça promet !
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très juste
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J’avoue, j’avais un doute, nous sommes bien à Marseille avec des élues au top
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Elle s’est fait embarquer, erreur de stratégie, sans doute n’a-t-elle pas entièrement mesuré à qui elle avait affaire. Il est toujours possible de rectifier le tir.
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Oui et vite !
Je m’attends à des deceptions, c,est inevitable. Mais pas aussi vite et surtout pas sur ce terrain là.
Et quitte à discuter autant le faire avec le Prefet. C’est quoi ce mauvais sketch ?
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Rubirola est sans doute humaniste et croit en la nature humaine. Vassal est non pas un animal politique, elle n’en a pas l’envergure, mais une arriviste prête à tout. Alors Michèle, mėfi, et aucune confiance.
La signature de l’Etat vaut quelque chose, pas celle de Vassal
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Il serait bien de mettre les chiffres donnés par l’IHU entre guillemets également comme les propos des élues car ce sont des “dires ” et non des faits malheureusement .
A part cela , très déçue aussi ..
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Sur la photo l’autel c’est du Carrare ? un poil ostentatoire peut-être ?
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pour compléter les commentaires pertinents des autres lecteurs de Marsactu sur le volet présence de DR et prévention on peut rappeler que quelques jours avant cette conférence sur Cnews D Raoult expliquait ” le masque ne sert à rien ; le confinement a été sans effet; la vaccination future n’est pas pertinente pour une maladie “qui ne tue pas” ; que les études multiples sur la chloroquine sont bidons …etc Depuis ce matin sa chaîne youtube relaie l’ attaque en règle extrêmement violente sur les réseaux sociaux contre l’étude de méta analyse d’une équipe de jeunes chercheurs qui synthétise toutes les études montrant l’innocuité de la chloroquine … (voir la chronique FB d’Axel Khan ce matin sur les voyous en sciences)
remettre en scène ce personnage et reprendre les arguments éculés anti-parisiens de l’ancienne équipe municipale … triste et décevant de la part de la nouvelle maire !
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Cela aura au moins donné à Marsactu et Benoit Gilles une opportunité d’être cités dans le Guardian : https://www.theguardian.com/world/2020/aug/30/marseilles-maverick-covid-scientist-why-the-city-took-doctor-to-its-heart
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Je lis avec retard cet article, ainsi que les commentaires. Et je m’aperçois que j’ai manqué à certains 😉 Merci. Je rassure tout le monde, je suis en possession de tous mes moyens…
L’anti-jacobinisme ne me gêne pas (et il m’est même plutôt sympathique) quand il ne se confond pas avec une critique idiote des décisions gouvernementales sous le seul prétexte qu’elles sont “parisiennes”. Mais il est vrai que dans ce cas particulier, la spécificité des mesures restrictives décidées pour Marseille était étonnante, comme s’il fallait “punir” ses habitants évidemment indisciplinés.
En revanche, s’afficher en compagnie d’un professeur de médecine dont les méthodes et les résultats sont contestés par la plupart de ses pairs était, de mon point de vue, une erreur de la part de Michèle Rubirola. Il y a déjà eu ici trop de personnalités politiques qui, en toute incompétence, ont pollué le débat médical en prenant publiquement son parti par pure démagogie localiste. Mme Vassal en fait partie. Il n’était pas nécessaire d’en rajouter.
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