Une "soirée webcaritative" pour protéger les plages marseillaises

Une "soirée webcaritative" pour protéger les plages marseillaises

Son rôle est peut-être surestimé dans les révolutions arabes, mais Twitter a en tout cas prouvé les possibilités en terme de mobilisation cet outil de communication. Une puissance que les Marseillais pourront vérifier le 24 mars, à l’occasion du Twestival, une manifestation mondiale lancée en 2009 par Amanda Rose, une communicante canadienne. « L’idée est de faire une fête où participent le plus d’utilisateurs possibles de Twitter afin de récolter des fonds. Les années précédentes, ils étaient reversés à une seule ONG, et cette année les organisateurs ont souhaité en faire quelque chose de global, mais avec un impact local », indique Anne Chabot, qui organise la version marseillaise.

Cette community manager, qui travaille au Pôle Media de la Belle de Mai, avait déjà supervisé l’édition 2010 à Paris et permettra à Marseille de faire partie des 160 villes sur le globe qui seront du Twestival 2011. « Tout se fait à distance, avec des wikis collaboratifs, des réunions et même des micro-formations par Skype », explique-t-elle.

Une soirée pour Surfrider

Outre la Bonne Mère et son piou-piou arborant une écharpe de l’OM, la spécificité du Twestival marseillais sera de soutenir Surfrider 13. « Notre équipe sera à la soirée, on a préparé des quiz et des supports visuels pour l’animer », annonce Lionel Mallet, responsable de l’antenne Bouches-du-Rhône. En plus du prix des entrées, les participants pourront verser des fonds sur le blog de Twestival ou sur place, voire joindre l’utile à l’agréable via la buvette, dont 100% des recettes seront, comme le reste, reversées.

Pour quoi faire ? « Nous avons besoin de supports pédagogiques grand format pour intervenir en classe. Il y a aussi les campagnes d’actions régulières : l’année dernière nous avons par exemple nettoyé tous les mois la digue du Roucas-Blanc pour quantifier les déchets qui s’y échouaient », détaille Laurent Mallet.

Au programme de l’association également : des journées de sensibilisation, le 8 mai sur la plage Epluchures et peut-être le 11/11/11, histoire de maintenir la pression sur la mairie « qui a l’air d’avoir entendu nos revendications avec le plan plage mais aussi de rappeler qu’une partie de la pollution vient de l’incivisme de tout un chacun ». Et bien sûr des opérations nettoyages, avec des écoles comme aujourd’hui à la Vieille Chapelle ou pour tous les volontaires comme dimanche 27 mars à l’Escale Borely.

Mais le Twestival, « c’est aussi histoire de se retrouver avec les gens du Web de Marseille pour passer une soirée sympa. Ce qui est magique, c’est que, comme cela a lieu dans plein de villes dans le monde, on se connectera avec You Stream pour voir en direct ce qui se passe ailleurs », ajoute Anne Chabot.

Pratique : le 24 mars à la Boate. Inscriptions et dons à cette adresse (4 euros jusqu’à vendredi, 5 euros ensuite, 6 euros sur place et 10 euros avec une surprise).

Propagez l’invitation (à l’heure où nous publions 29 participants), proposez des idées, devenez bénévoles, via les comptes Twitter et Facebook du Twestival

Des grands dauphins dans la rade de Marseille, sur Marsactu

100% des recettes reversées, ce n’était pas le cas des Cool Globes