Une carte pour faire le point sur le chantier sans fin de la rénovation urbaine

La Savine (LC)

100 % des crédits engagés mais encore beaucoup de travaux à finaliser. La première génération des chantiers de rénovation urbaine tient dans cette équation complexe. L’ensemble des projets financés et labellisés par l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), 1,2 milliard d’euros d’investissement au total, sont bouclés sur le plan administratif. En 2014, la préfecture avait très nettement rappelé à l’ordre les partenaires du programme de rénovation urbaine pour qu’ils finalisent les dossiers à transmettre à l’ANRU afin de valider les financements. Cela a été fait au cours de l’année suivante. En revanche, en septembre 2016, seuls 40 % des factures avaient été réglées par l’agence suite à la réalisation des travaux.

Mais la complexité de la tuyauterie administrative n’est pas seule en cause. Dans de nombreux quartiers concernés, les projets patinent. Dans certains cas, comme à la Savine, aux Flamants ou à Malpassé, c’est la découverte d’amiante qui a obligé les partenaires à revoir leurs copies. Parfois, c’est le décalage entre le projet et les grandes opérations structurantes qui provoque des retards. C’est le cas notamment à la Busserine (14e) où le programme de rénovation urbaine est intimement lié à la réalisation de la rocade L2.

Désormais ces chantiers finissants seront intégrés à la réalisation du nouveau programme de rénovation urbaine dont le dossier de préfiguration vient d’être voté par la métropole. Au-delà du bâti, ce nouveau programme doit réfléchir les projets comme les maillons de projets urbains. En attendant, voyage au cœur de la rénovation urbaine en une carte et dix chantiers et des poussières…

> Le détail de l’avancement pour chaque volet (démolition, équipements etc.) est disponible dans ce tableau de bord de septembre 2017