Trafics de stups, immigration, délinquance : le préfet défend la manière forte

Actualité
le 26 Sep 2025
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Atteintes aux biens en baisse, trafic de drogue et interpellations d'étrangers en situation irrégulière en hausse dans les Bouches-du-Rhône. Georges-François Leclerc — préfet de département et préfet de police — dresse un premier bilan de l'action de ses services en matière de sécurité.

Au centre, le préfet Georges-François Leclerc et la préfète déléguée à la sécurité Corinne Simon, le 25 septembre 2025. (Photo : C.By.)
Au centre, le préfet Georges-François Leclerc et la préfète déléguée à la sécurité Corinne Simon, le 25 septembre 2025. (Photo : C.By.)

Au centre, le préfet Georges-François Leclerc et la préfète déléguée à la sécurité Corinne Simon, le 25 septembre 2025. (Photo : C.By.)

Il vante “un commandement unique”. Assis derrière une vaste table tendue d’une nappe bleue, Georges-François Leclerc, qui cumule les fonctions de préfet de département, préfet de région et préfet de police, réunit ce jeudi 25 septembre la presse pour dresser un premier bilan de l’action des services de l’État en matière de sécurité depuis son arrivée en poste, au début de l’année. Il commence donc par y louer le choix fait par le gouvernement — “sur [sa] proposition”, prend-il soin de préciser — de lui permettre de récupérer la charge de préfet de police. Et même si on lui a adjoint une préfète déléguée à la sécurité, Corinne Simon, assise à ses côtés, Georges-François Leclerc est bien le seul maître à bord quand ...
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Commentaires

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  1. Lagremuse Lagremuse

    Continuons à faire ce qui ne fonctionne pas, histoire d’engranger de nouvelles dotations et de bénéficier de nouvelles attributions. La guerre n’est pas perdue tant qu’elle n’est pas sur le point d’être gagnée.

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  2. BRASILIA8 BRASILIA8

    Maintenant qu’il a montré ses petits bras musclés il va pouvoir continuer sa carrière à Paris comme ses prédécesseurs

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    • Marc13016 Marc13016

      Le Georges-François, il a dû tenir des réunions avec des collègues qui avaient le nez et le cerveau farcis de coke. Il le sait même pas. Manque de réalité. Manque d’apprentissage.

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  3. Marc13016 Marc13016

    Mouais … un trépied, ça a besoin de 3 points d’ancrage. Rallonger la jambe “Repression sécurité”, c’est sûrement bien. Mais si la jambe “santé publique” et la jambe “trafic international” ne suivent pas, va y avoir bascule …

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    • petitvelo petitvelo

      D’accord avec vous, la nouvelle loi et l’action centralisée semblent efficaces dans les chiffres , et il est indispensable et prioritaire de renchérir le coût d’achat du produit pour ralentir sa diffusion aux nouveaux consommateurs : circonscrire le feu. Mais pour fermer le marché illégal il faut soit soignet les accros peu sensibles au prix, soit les reconvertir à des produits légaux (la part du feu). La lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme illustrent la durée dans laquellle il faut s’inscre. Les consomations de médicaments et de produits chimiques en vente libre illustrent aussi la vitalité du “besoin” dans la population.

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    • Marc13016 Marc13016

      @petitvelo, oui, bel exemple que le tabagisme et l’alcoolisme : la puissance publique a pris la mesure de l’ampleur du problème. Et bon an mal an, ça bosse, ça lutte, elle jugule ces fléau. Parce qu’elle ne les a pas caché sous le tapis de l’illégalité totale et de la répression illusoire.
      J’ajouterai une observation : le produit “alcool” est culturel, ancestral. On a appris à le gérer au fil des générations. Moi, quand j’étais gamin, on m’a autorisé à goutter mon premier verre de vin vers 10-12 ans, avec une moitié d’eau, en m’expliquant déjà qu’il fallait pas abuser. Pourquoi ne pas transmettre aussi le bon usages des produits importés d’autres cultures, voire créés artificiellement par nos technologies ? Certes, c’est pas les familles qui pourront le faire : elles les connaissent pas (pour la plupart). C’est donc la puissance publique qui doit éduquer.

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  4. Louise LM Louise LM

    on persévère dans la politique de répression du trafic de stupéfiants, ça coute très cher en effectifs policiers et ça ne sert à RIEN, échec total
    mais ça permet au ministre de l’intérieur et aux préfets de rouler les mécaniques devant les caméras
    dans le même temps le préfet s’oppose à l’ouverture d’un centre de soins contre l’addiction à Marseille qui participe d’une politique intelligente et d’un besoin majeur de la population souffrant d’addiction
    on est chez les fous

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  5. kukulkan kukulkan

    pourquoi donner une telle tribune à ce (dégoutant) monsieur ? Marsactu sur l’aspect sécuritaire/paranoiaque et guerrier de l’Etat vous avez un angle que beaucoup de vos lecteurs déplorent. Une brève n’aurait t elle pas suffi ??

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    • julijo julijo

      je m’inscris en faux.

      vous avez raison ce monsieur n’est guère fréquentable que pour les adeptes du tout répression et de la xénophobie. le préfet représentant l’état, on peut dire que c’est normal.

      cependant il s’agit d’une info.
      je pense que marsactu fait son boulot. il est quand même intéressant de connaître les décisions de ce super-préfet sur des sujets qui impactent la vie des marseillais. que ce soit sur la mosquée des bleuets, ou sur le HSA et sa façon d’envisager la “guerre” contre les narco-trafiquants.

      il m’arrive aussi de déplorer parfois l’angle choisi par marsactu, mais les commentaires sont libres, et je ne me suis jamais privé d’exposer le fond de ma pensée. comme vous d’ailleurs. continuons donc.

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  6. didier L didier L

    Soigner est nécessaire, une salle de soin pour consommateurs de drogue, est nécessaire mais peut-être pas au centre ville déjà chargé, je l a verrai bien dans le 8em ou à St Barnabé … bien gérée, à proximité d’une station de métro ou de bus pour l’accés… cela dit agir résolument à tous les niveaux sur les réseaux et les points de deal qui créent de l’insécurité, l’est aussi. Une vie ” normale” , disons apaisée, y devient vite impossible.
    Il faut habiter bien loin des cités concernées et de l’hyper centre pour en douter.

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