Tracé, fréquence, capacité : les étudiants de Saint-Jérôme dézinguent déjà le nouveau bus B3
Les usagers du bus B3, qui dessert notamment le campus de Saint-Jérôme au nord de Marseille, déplorent de gros dysfonctionnements sur une ligne mise en place il y a seulement dix jours. L'université s'alarme de la situation et la métropole annonce prendre des mesures.
La file d'étudiants attendant le B3 déborde à Frais-Vallon, le 11 septembre 2025. (Photo : M.L.)
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Sainte Pila, madone de la RTM est trop occupée par les manigances politiciennes, elle passe au bureau en coup de vent, excusez-la…
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Pourtant elle était allée étudier la papamobile pendant plusieurs jours !
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““Ça montre la manière dont le campus des quartiers Nord est considéré.”
Non, ça montre surtout l’incompétence de la Métropole en matière de transports, parce que les dysfonctionnements ne sont pas limités aux quartiers Nord.
Après le fameux plan global qui a fait pschitt (parce qu’il aurait certainement coûté trop cher à faire fonctionner mais on aurait pu s’en rendre compte avant) on voit que même les améliorations limitées mises en place ailleurs ont du mal à fonctionner.
Un tract de la CFE CGC a été diffusé sur les réseaux sociaux qui indique que le souci provient d’un manque de bus disponibles pour assurer le service prévu, obligeant les opérationnels de la RTM à adapter sans cesse le service aux moyens disponibles. Ce même tracts précise qu’il y a des retards de fournitures des pièces détachées et même de livraison des bus neufs commandés.
Si cela est vrai la bonne solution aurait été de retarder la mise en service des nouvelles lignes, en expliquant pourquoi et en donnant un planning adapté. Par exemple il aurait été possible de décaler la mise en service du B4, qui doit nécessiter des bus supplémentaires, et ce au moins jusqu’en fin d’année afin de faire une mise en service commune avec celle du tram prolongé à Gèze qui est un des terminus du B4.
On a toujours intérêt à faire des “chocs d’offre” pour faciliter le changement de comportement des utilisateurs.
Mais évidemment cela n’aurait fait qu’une inauguration pour Mme Vassal, et pas deux !
Une situation telle que celle décrite, avec des gens qui reviennent à leurs voitures en raison de la mauvaise qualité du transport public, est très préjudiciable au développement de ce dernier.
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Voir le fonctionnement du 83 bus de la mer et des touristes. Attente 15 à 20 min au vieux port sans aucune protection contre soleil, pluie ou vent. Bus tellement bondés qu’on ne peut parfois pas y monter
Belle image pour les touristes !
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Vous voyez le mal partout. Vous n’avez pas compris que c’est une opération de Martine Vassal pour promouvoir les déplacements à vélo. Avec une certaine efficacité, il faut reconnaître.
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“On peut y lire qu’en heures de pointe, entre 7 h et 9 h, le B3 passe toutes les cinq à huit minutes. Ce matin, la promesse n’est pas respectée.” “Les passages paraissent en effet aléatoires.”
En réalité, la RTM montre tous les jours et partout son incapacité à gérer la fréquence de ses bus, et ce n’est pas seulement une question de disponibilité du matériel roulant.
Usager de la ligne B1, je constate régulièrement que deux véhicules se suivent, puis qu’il n’y a plus aucun passage pendant une durée supérieure à la fréquence théorique. Cette ligne étant en site propre sur la plus grande partie de son parcours, ce ne sont pas les aléas de la circulation qui expliquent cette anomalie.
Il y a en principe, pour les lignes de BHNS comme pour celles du métro ou du tramway, une régulation pour que les conducteurs respectent à peu près l’écart théorique entre deux véhicules. Régulation qui visiblement ne fonctionne pas.
Quant à l’aménagement de l’arrêt de bus La Rose-Fuveau, où l’on coince les usagers sur un étroit trottoir, c’est un reflet de la façon dont les piétons et usagers des transports collectifs sont considérés dans cette ville.
Il y a bien d’autres exemples équivalents : l’arrêt Mazargues-Etienne Milan, au hasard, qui sert une fois par semaine (par exemple ce soir !) de terminus de rabattement aux lignes 22, 23, 44 et 45 quand la RTM estime devoir supprimer tout service de bus dans un rayon de 500 m autour du stade vélodrome et prie les usagers de se démerder. Là aussi, sur un trottoir minuscule qui n’est pas aménagé pour cela, on se retrouve à plusieurs dizaines le soir, à attendre un bus sans connaître son horaire de passage puisque cet arrêt n’est équipé d’aucun panneau d’affichage électronique.
Le confort et l’information des usagers, et puis quoi encore ? @Syol a raison : la mauvaise qualité du transport public n’incite absolument personne à abandonner sa voiture. Contrairement aux grands discours de Mme Vassal, ce n’est pas la gratuité qui va amener un usager de plus si le service offert est catastrophique : toutes les études le montrent, les usagers demandent d’abord une offre suffisante et fiable, bien avant la baisse des tarifs ou la gratuité !
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