Rassemblement contre Zemmour : la justice s’emballe contre trois antifascistes
Ce lundi, deux hommes et une femme devaient comparaître pour des "violences en réunion" contre des policiers, à Marseille, lors du rassemblement contre l’ouverture du local de Reconquête, le 2 février. Ils dénoncent un "dossier vide" qui les a conduits à la prison des Baumettes pour quatre jours.
Manifestation contre l'inauguration du local du parti d'extrême droite Reconquête le 2 février 2023. (Photo : Patrick Gherdoussi)
Il est reporté au 22 mars le procès, vous n’êtes pas au courant ??::
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Bonjour, quand nous avons édité cet article, la date du 22 mars n’était pas certaine. Elle l’est depuis aujourd’hui, nous avons corrigé l’article en conséquence. Merci à vous
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on se demande pourquoi la police est de moins en moins appréciée
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mon témoignage de personne présente :
le rassemblement n’a à aucun moment entamé la moindre violence physique
Quand après des slogans hostiles à Zemmour (multi-récidiviste ++ en infractions dégueulasses dont provocation à la haine religieuse, injures publiques à caractère raciste, provocation à la discrimination raciale, contrefaçon de droits d’auteur et atteinte au droit moral …)
ont commencé ensuite à fuser
des slogans hostiles aussi aux forces de l’ordre
tandis que des tracts étaient distribué aux passant(e)s
et que les rares zemmouriens (chacun d’allure très bourgeoisie 16 eme arrondissement de Paris)
nous photographiaient du haut des fenêtres de leur local (qui est haut-perché) ,
un policier a brusquement (sans sommations mais avec une gazeuse) aspergé de lacrymogène les personnes présentes
(les anti-racistes bien sur, les policiers n’ont pas du tout inquiété les quelques soutiens au multi-récidiviste en infractions dégueulasses)
Spontanément,
avec les yeux qui picotent bigrement,
les personnes manifestantes se sont éloignées
du policier gazeur
on s’est tous et toutes retrouvé(e)s sur la chaussée du Prado
à au moins trente mètres des forces de l’ordre.
Quelques secondes plus tard,
des dizaines de CRS se sont placés en ligne face à nous
sur toute la largeur
donc du Prado,
leur chef s’est mis juste devant eux
et avec un sorte de mégaphone
il a déclamé que notre manifestation était interdite
que l’on devait s’éloigner et se disperser illico
il ajoute immédiatement qu’il commence les sommations.
Dès la deuxième (de sommation),
les CRS leurs matraques bien en main
se sont mis à sprinter vers nous
Chacun, chacune d’entre nous
s’est mis aussi à courir pour leur échapper
et dans ma course
j’ai vu 3 policiers en civil arriver à fond de la contre-allée
et plaquer ( comme des rugbymen )
un jeune homme aux mains vides et qui refluait comme tout le monde.
Notons que les rugbymen (qui sont plus civilisés que ces policiers) plaquent sur de la pelouse gazonnée
et non pas sur du macadam :
c’est pour cela que ce jeune homme interpellé avait des contusions (plaqué sur du macadam …)
et qu’un de ces policiers en civil se plaignait d’avoir mal au genou
suite à son plaquage sur la chaussée du Prado
il s’est ainsi lui-même bêtement blessé (légèrement)
et ce n’est pas la faute de ce jeune, seul contre 3, qui en plus n’avait pas vu arriver ces 3 policiers-sprinteurs-plaqueurs en civil.
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Merci pour votre témoignage. Avez pu le transmettre à la justice ?
Cette affaire est vraiment écoeurante, comment veulent ils qu’on respecte la police ?
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Comme un vol de fachos hors du charnier natal,
Des bourgeois parisiens, perchés haut, au Prado
Contemplent, avides et laids, l’assaut bête et brutal
Des reitres stipendiés, tout habillés de noir,
Qui méthodiquement cassent mâchoires, coccyx,
De ces êtres charmants, ces antifas gentils.
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Me le titre de l’article le précise très bien cette affaire met en cause également le fonctionnement de la justice à Marseille.
L’article précise que « Selon le parquet, puis la juge des libertés et de la détention de permanence ce soir-là, la prison était “l’unique moyen” d’empêcher un “renouvellement de l’infraction” et une “concertation frauduleuse” entre eux. ». Or, les magistrats du parquet qui dépendent entièrement du pouvoir exécutif (du garde des sceaux), les procureurs généraux sont nommés par décret en conseil des ministres et les procureurs de la République sont nommés par décret du président de la République.
Quant à la juge des libertés elle porte bien mal son nom dans cette affaire.
Par conséquent Macron, Darmarin et son complice Dupond-Moretti sont les vrais responsables de de cette répression brutale des manifestants et de ces emprisonnements sans fondement. Ils ont disposés pour cela de tout un personnel « police-justice» qu’ils protègent et qui s’affiche de plus en plus au sein de l’extrême-droite fasciste tout comme il protègent Zemmour.
Le site du journal Libération signale le 27 février i « La «thin blue line», les patchs qui font taches chez les forces de l’ordre. »
« La thin blue line (fine ligne bleue) est censée représenter le rôle des forces de l’ordre dans la société, telle une barrière entre les citoyens et les délinquants, entre le bien et le mal. L’extrême droite américaine – Donald Trump en tête – a fait de cette allégorie simpliste un signe de ralliement à ses idées. Un symbole assez problématique pour que plusieurs villes nord-américaines interdisent à leurs agents de la porter et qu’en France le déontologue de la gendarmerie nationale s’en soit inquiété. » …Une décision de 2021 du déontologue de la gendarmerie nationale, qui n’a pas été rendue publique [mais dont les journalistes de Libération ont pu avoir connaissance] conclut : «L’équipement en cause est susceptible d’être assimilé à une mouvance politique, en conséquence, son port pourrait constituer un manquement à l’obligation de réserve.».
Combien de policiers marseillais portent-ils ces insignes contraires au devoir de réserve des fonctionnaires et contraires à l’uniforme qu’ils portent ? Il est possible de visualiser ces sur le site : https://www.thinbluelinefrance.com/
Une enquête de Marsactu sur le port de la « thin blue line» au sein de la police de Marseille (avec complicité de la hiérarchie ) sera la bienvenue.
Il semble bien aussi que la montée de l’extrême droite dans l’administration de la justice soit de plus en plus forte, en particulier en PACA et que la justice protège les policiers violents qui agissent sur ordre..
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