Poussée à la démission par Payan, Chaboche paye le prix des tensions sur l’urbanisme
Adjointe à l'urbanisme de la Ville de Marseille depuis 2020, Mathilde Chaboche a annoncé renoncer à sa délégation. Une décision qui fait suite à une convocation dans le bureau du maire de Marseille et à des mois de désaccords au sein de la majorité.
L'adjointe au maire de Marseille déléguée à l'urbanisme Mathilde Chaboche en octobre 2020. (Photo : Emilio Guzman)
Le 10 mai dans l’après-midi, Mathilde Chaboche avait rendez-vous dans le bureau du maire. Le message avait été passé : il s’agissait bien d’une “convocation” et pas d’une simple réunion de travail. Un peu plus tard dans la soirée, un communiqué envoyé par les services de la mairie de Marseille et signé par l’adjointe annonçait qu’elle renonçait à sa délégation à l’urbanisme. Une issue devenue plus que probable depuis qu’elle était au cœur des critiques de collègues qui dénonçaient l’exercice rigide et solitaire de ses responsabilités. Elle n’indique pas pour autant qu’elle quitte son mandat, se disant au contraire “pleinement engagée pour faire de Marseille une ville plus juste, plus verte et plus démocratique”.
Le détonateur aura été la mise sur la place publique par La Marseillaise, ce 9 mai, d’une possible sanction de la municipalité pour non-respect de ses objectifs de construction de logements sociaux. Entre 2020 et 2022, seuls 2934 logements sont sortis de terre, soit 38 % du rythme assigné. Marseille, ville désormais gérée par la gauche, se soucierait-elle moins de loger les plus modestes que les exécutifs successifs de Jean-Claude Gaudin, jamais mis à l’amende ? “Depuis 2020, la part du logement social dans les permis autorisés n’a jamais cessé de progresser”, se défendait récemment Mathilde Chaboche auprès de Marsactu, chiffres à l’appui. Ce creux doit en effet beaucoup au nombre de permis de construire signés il y a plusieurs années, sous l’ancienne majorité, notamment en 2018 où seulement 227 logements avaient été programmés. La mairie devra remettre au préfet ses arguments d’ici au 13 mai.
Il n’est pas question qu’on soit pris en flagrant délit de désinvolture ou en défaut sur le sujet du logement.
Un élu de la majorité
Mais, le 9 mai, lorsqu’est révélé le courrier officiel informant le maire de cette procédure inédite, l’adjointe s’est trouvée bien seule pour défendre sa politique et son bilan : seuls les écologistes ont au sein de la majorité exprimé un soutien. Sous couvert d’anonymat, plusieurs adjoints de Benoît Payan ont au contraire nourri l’idée d’un blocage personnel. “La loi SRU [qui fixe ces objectifs] est un horizon indépassable, il n’est pas question qu’on soit pris en flagrant délit de désinvolture ou en défaut sur ce sujet. Elle est à l’origine de la première catastrophe industrielle qu’on connaît”, s’agace l’un d’entre eux auprès de Marsactu.
Dans la foulée du communiqué de Mathilde Chaboche, le maire de Marseille a déclaré, aussi par écrit, qu’il saluait le “sens des responsabilités”, et l’“engagement” de l’élue. Avant de souligner la priorité qu’il accorde au sujet : “Le logement est, avec les écoles, la grande priorité du mandat et je demande à toute l’équipe municipale de poursuivre les projets déjà engagés dans ce sens et de renforcer les actions en faveur de la construction de logements et de logements sociaux”. Une façon d’identifier sans le nommer le nœud de la discorde.
La droite commente “la crise” du PrintempsLes deux groupes d’opposition de droite ont réagi dans la soirée à cette annonce “Au regard de l’actualité récente, une telle issue semblait inéluctable et sonne comme un terrible échec collectif pour tous les élus du Printemps Marseillais”, élargit Une volonté pour Marseille, où siège Martine Vassal. Un mois après le départ de Pierre Benarroche de la mairie des 6/8 et son remplacement par Olivia Fortin, qui devra abandonner sa délégation au personnel municipal, “le Printemps marseillais s’enfonce dans la crise”, note Lionel Royer-Perreaut, affilié à Renaissance. Mais l’élu, aujourd’hui député après avoir exercé de multiples responsabilités dans le domaine du logement, se pose presque en soutien de Mathilde Chaboche : “Pouvait-elle régler à elle seule les différences d’approche de la majorité sur la question du logement ? Je ne le crois pas ! Beaucoup d’hypocrisie dans ce dossier ! A qui profite le chaos ?”
Crispations avec les promoteurs
Cette tension n’est pas nouvelle. Elle s’était accumulée depuis plus d’un an, avec en toile de fond les négociations avec la métropole autour du programme local de l’habitat, clé de voute de la politique en la matière votée par la métropole. En août 2022, le préfet avait déjà fait connaître son inquiétude devant l’atonie de la construction locale. Tenant d’une ligne ambitieuse sur la quantité, l’adjoint au logement Patrick Amico avait obtenu un arbitrage en sa faveur de la part du maire : la Ville a fait inscrire en octobre un objectif de 4500 logements par an, dont 2300 sociaux. Un engagement aussitôt nuancé par son homologue à l’urbanisme : les règles actuelles permettraient selon elles de bâtir “3000 logements par an au maximum”. L’objectif ne pourrait donc être tenu qu’à terme, après une longue révision de ces règles.
Sauf que pour beaucoup, il y a la règle et son application. Les deux premières années de mandat, avec plus de 50 % de permis refusés, ont contribué à hérisser toute une filière. Un barrage très filtrant appliqué justifié, selon Mathilde Chaboche, par la méconnaissance des acteurs du nouveau plan local d’urbanisme, applicable à partir de 2020. Mais la charte pour la construction durable, négociée par l’élue pour ancrer une autre manière de faire la ville, n’a pas arrangé ses relations avec les promoteurs, notamment locaux, comparés à “des vendeurs de Minitel”. En mars dernier, les principaux acteurs de la construction et des travaux publics appelaient à “un choc d’offre de logements neufs” et demandaient la délivrance de 7500 permis de construire par an – 3 fois plus qu’en 2022 – pour atteindre l’objectif de 4500 logements nouveaux par an.
De manière générale, elle demandait aux promoteurs de faire des logements sociaux dès qu’elle pouvait, mais pas des cages à poules.
Un acteur du secteur
Le manque d’engagement allégué de Mathilde Chaboche sur le logement social est toutefois contesté par un acteur du secteur : “Quand il y avait des dérogations nécessaires, pour construire moins de places de parking que prévu par le règlement par exemple, elle les soumettait à la construction de logements sociaux. De manière générale, elle demandait aux promoteurs de faire des logements sociaux dès qu’elle pouvait, mais pas des cages à poules.”
“Arrogance” ou lutte contre les “arrangements” ?
Au fil des mois, des cas particuliers ont cristallisé les tensions au sein de la majorité, tel un projet de la société HLM Erilia dans le 12e arrondissement à l’emplacement d’une ancienne usine. Administrateur au nom de la Ville du bailleur social, l’adjoint au logement Patrick Amico a de son côté sans cesse défendu le dossier. De l’autre, l’élue à l’urbanisme jugeait que le projet était en réalité contraire au plan local d’urbanisme qui refuse toute densification nouvelle du quartier. Comme souvent entre les deux élus, respect strict des cadres réglementaires contre utilité sociale et politique du projet présenté s’affrontent.
Dans les 15e et 16e arrondissements, le secteur de la maire-adjointe Samia Ghali, l’hostilité a même éclaté au grand jour, avec le vote en février 2023 d’une question écrite au maire, demandant “la constitution d’une commission d’urbanisme paritaire”. Une demande de prise de décisions collective, face à une adjointe qui aurait fait montre d’une forme d’“arrogance à vouloir déterminer seule la politique du logement de la ville”, considère un adjoint qui, dans le tiraillement actuel ne cache pas préférer “le logement social à l’écologie”. Dans un entretien publié par Marsactu, le 8 février, l’intéressée revendiquait cette volonté de maîtriser les signatures. “On m’avait conseillé de ne garder à la signature que les permis accordés et de déléguer la signature des refus à des fonctionnaires. Ce n’est pas le cas, j’assume. Je vérifie tout personnellement.”
Un entretien en lui-même représentatif d’une volonté d’autonomie de l’adjointe, manifestée aussi par sa présentation de vœux de début d’année, distincts de ceux du maire. Dans les colonnes de Marsactu, elle abordait les questions éthiques et les pressions auxquelles elle était soumise, du fait des professionnels du secteur mais aussi à demi-mots de ses collègues élus. Elle dénonçait “arrangements” et “délinquants en col blanc”.
“Un prétexte pour écarter une élue gênante”
Comme Marsactu en a eu l’écho par la suite, cette sortie médiatique sans feu vert de son cabinet a été mal vécue par Benoît Payan. Celui-ci a vertement signifié à son adjointe que ce n’était pas dans la presse qu’il attendait qu’elle s’épanche mais dans le bureau de la procureure. D’autant plus que les sujets touchant à l’éthique ont toujours des implications politiquement inflammables. “Qui peut croire qu’on peut rattraper 25 ans en trois ans ? Qui plus est, la construction est en berne partout en France. Aujourd’hui, on trouve un prétexte pour écarter une élue gênante”, pense un de ses défenseurs à la mairie.
Venant d’une membre de Mad Mars, ce discours et cette pratique semblaient en phase avec le projet politique porté par la composante “citoyenne” du Printemps marseillais. Avec la fragilisation de Mathilde Chaboche, c’est aussi cette force politique nouvelle qui peine à défendre une de ses cadres. Face à eux, dans la presse du 10 mai, le Parti communiste affiche avec Audrey Garino et Aurélie Biancarelli-Lopes deux adjointes offensives, sur la ligne de Patrick Amico, lui-même issu de la gauche républicaine et socialiste, comme Sophie Camard, la maire des 1/7. Si l’on ajoute un groupe Ghali en conflit ouvert avec l’adjointe, ne restent que les écologistes pour porter la rupture “avec les pratiques héritées du vieux monde et une approche comptable et quantitative [pour] construire durablement la ville sur la ville”. À ce stade, le nom de la ou du remplaçant de Mathilde Chaboche est encore inconnu : son identité comme ses premières déclarations préciseront le nouveau cap du Printemps marseillais pour la deuxième moitié du mandat.
Bravo Benoît ! Ecoute, nomme Samia à sa place, qu’on ait (vraiment) plus aucune illusion à ton sujet.
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Vous avez raison! Samia, la grande prêtresse des quartiers Nord qui habite au Roucas Blanc. Elle pourra bien évoluer dans le milieu de l’immobilier, elle connaît toutes les combines. Y’a qu’à voir sa piscine…
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Impossible de sortir du clientélisme et du passe-droit dans cette ville?! Les promoteurs ont eu sa peau … avec l’aide de l’Etat et du Maire.
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Et bien, nous y voilà! Rien de surprenant.
J’avais eu l’occasion, dans un commentaire, de porter des critiques envers Mme Chaboche pour le style redresseur de torts d’une administration présumée incompétente qu’elle avait adopté dans un entretien. Critique sur la forme plus que sur le fond. Mais sa politique était la bonne!
Qu’on n’essaie pas de nous faire croire que son départ est dû à la pénurie de logements sociaux. Il est rappelé dans l’article que cette insuffisance est due à la gestion Gaudin pendant des années, ce qui ne se rattrape pas en deux ans. On ne va pas construire n’importe quoi n’importe où sous prétexte de contenter des fonctionnaires du ministère qui ne pensent qu’à remplir leurs tableaux excel et se foutent de la qualité!
Bien évidemment, la promotion locale engraissée par Gaudin et ses lieutenants, comme le défunt Henri Loisel, devait piaffer et a sans doute eu l’oreille du maire et de certains de ses adjoints comme Amico cité dans l’article.
Politiquement, elle était aussi un obstacle à une Samia Ghali, qui au passage n’avait rien à faire dans cette majorité, voulant saturer en logements sociaux les 15/16 déjà bien bourrés, pour conserver sa base ethno-sociologique.
Et bien voilà, en matière d’immibilier, nous sommes revenus à la magouille, aux petits arrangements et à la politicaille, le PC y compris!
De toute façon, Mme Chaboche n’avait plus au mieux que trois ans devant elle car cette majorité , vue son action, va tomber aux prochaines élections, Vassal et Muselier en embuscade (cf l’article Marsactu), ce qui est bien inquiétant.
Désolé Mme Chaboche et merci pour votre tentative de faire de l’urbanisme dans une ville qui n’en n’avait plus fait depuis quatre siècles.
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@André, analyse totalement partagée. Sauf sur l’élection (cette fois sur son nom) de M. Payan.
On sait déjà que la droite française est la plus bête du monde. Et Marseille en est le laboratoire et en toute hypothèse, victime du personnel politique affligeant qu’elle se choisit.
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PineGap, peut être mais les jeux du cirque sont ouverts. Ghali a dû monnayer le maintien de son soutien contre le départ de Mme Mme Chaboche. Mais elle est gourmande et il n’est pas dit qu’elle ne rejoigne pas un jour la droite, sachant que sa clientèle la suivra.
Ceux qui espéraient une politique transparente auraient dû comprendre que tout était déjà presque foutu avec le troisième tour des municipales en 2020.
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Et c’est parti ! Pour une fois que la mairie parlait urbanisme plutôt que bétonnage….. Précision importante: il s’agit de non-respect des buts que la Municipalité s’était donnés elle-même. Ce n’est pas le pourcentage de logement sociaux (qui est pour Marseille un des plus hauts du département). Toujours pratique le bouc émissaire……
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tout ca est dommage et surtout dommageable pour les solutions concernant le logement dans notre ville.
ce qui est par contre, gouteux, c’est la volée de bois vert que reçoit la mairie des anciens incompétents notoires qui participaient à la nullicipalité de gaudin ! ils manquent pas d’air !
il est évidemment très difficile de changer les méthodes des requins du bâtiment dans notre région, habitués comme ils le sont à des passes droits et arrangements divers et variés.
et, effectivement rattraper 25-30 ans de laisser faire, en trois ans…pas facile.
je reste certain que mathilde chaboche a raison – avait – sa politique et son action sont -étaient- les bonnes.
j’espère que son remplaçant sera à la hauteur.
.
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Oui, « ils ont eu sa peau », ça ne fait pas de doute et, en effet, la vigilance s’impose face au risque d’un sinistre retour en arrière … mais on ne peut pas accumuler les maladresses comme l’a fait Madame Chaboche et prétendre faire de la politique. Particulièrement à Marseille, où les questions d’urbanisme souffrent d’un scandaleux passif. La noblesse de l’exercice exige parfois aussi de savoir où est la nuance et de s’effacer devant les contingences. On parle là d’efficacité et donc d’habileté, pas de modestie.
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@pussaloreille “s’effacer devant les contingences”, en français dans le texte et compréhensible par tous c’est faire du Gaudin ou du Guerini auprès de qui s’est formé celui que nous n’avons pas choisi. Qu’il découvre tout à coup que Mme Chaboche, qui n’était pas forcément la mieux préparée à l’exercice, mène une politique qui ne lui convient pas c’est juste se moquer du monde. Le Maire est forcément responsable et à validé les choix et les décisions prises depuis qu’il a “switché” avec Mme Rubirola. Ou alors son cabinet et lui-même ne font pas leur boulot.
Il prépare simplement, là aussi, sa réélection en donnant des gages à celles et ceux qui l’aideront à sa (probable) réélection.
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Il faut que tout change pour que rien ne change.
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Merci Mme Chaboche pour votre travail.
Si la forme n’était pas toujours agréable (c’est du vécu !) le fond était là, assumé et honnête. Et même la forme, parfois raide ou rugueuse, était je pense nécessaire vu le niveau de médiocrité et de perversion local.
Nous perdons un vrai serviteur de l’intérêt public, c’est pire que regrettable : c’est grave.
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Rien à ajouter sur le fond ; sur la forme, je ne peux m’empêcher de vous signaler une anacoluthe dans le dernier paragraphe : “Issue de Mad Mars, la composante “citoyenne” du Printemps marseillais, son discours et sa pratique semblaient pourtant en phase avec le projet politique porté.” Le membre en apposition ne se rapporte pas au sujet de la phrase, mais à Mme Chaboche, absente de la phrase.
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Tout mon soutien à Mme Chaboche
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Tout mon soutien a Mme Caboche. Une des personnes qui inspirait le plus confiance a la mairie. Je crains qu’on repart dans les pratiques mafieuses. Marsactu et Mediapart, surveillez ce que vous pouvez svp!
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Je suis déçu de cette décision et prise de position de la Mairie. La ville a besoin de changements et de se développer sur une base saine et réfléchie. Il me semble plutôt sage de refuser des permis de construire de promoteurs n’ayant jusque là assuré aucune volonté architecturale et urbaine. La ville a besoin de logements, oui mais de qualité. Elle dispose tout autant de logements à réhabiliter en priorité de la construction neuve lucrative. Mathilde Chaboche semble avoir fourni tout l’engagement personnel nécessaire à ce changement. La ville a besoin de s’éloigner de ses anciennes pratiques et réseaux. C’est une déception
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“Préférer le logement social à l’écologie”. J’aimerais savoir qui est l’adjoint qui a eu cette pensée profonde. Marsactu peut il nous le révéler?
Décidémment, cette vllle ne sort pas d’une représentation locale “bas de plafond” et, quand quelqu’un, malgé ses travers, essaie de relever le niveau, on la vire. Vous avez raison, M.Payan, restez entouré d’élus incultes et combinards, chevaux de retour de la politique et héritiers du guerrinisme (vous connaissez, vous qui avez été dircab de ce merveilleux personnage)…
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oh, j’ai pas trop de doutes sur le sujet 🙂
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Vous avez tout mon soutien également Mme CHABOCHE. Quelle honte pour PAYAN, votre engagement était entier et sincère… L’air GAUDIN et sa mafia quelle plaie pour notre ville..
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Il est plus que nécessaire que ANTICOR se penche sur la gestion de cette municipalité pour le moins de plus en plus opaque
Le retour du clientélisme immobilier
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Elle a eu l’outrecuidance de vouloir appliquer ce qui avait été promis lors de l’élection municipale : faire de la politique autrement.
De toute façon, ce n’est pas la course aux logements sociaux qui résoudra le problème de la pauvreté à Marseille : la ville s’enfonce dans la misère.
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Le Printemps est une saison éphémère
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La politique des arrangements et les pressions de toutes parts ont fait tomber Mme Chaboche, quel mauvais signal envoyé !…. Comme si le bilan de son action pouvait être tiré en si peu de temps. Décidément Marseille a vraiment un problème avec le logement et l’immobilier en général et ce n’est pas avec cette annonce que cela s’arranger…
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Gaudin a mené une politique dispendieuse pour convaincre les cadres, et tous ceux qui pouvaient se le permettre, de quitter une ville qui s’enfonçait. Je pensais que l’alternance politique à la mairie, en dépit du coup de force mené par la battue de droite pour appliquer quand même son programme grâce à la métropole, remettrait cette ville sur les rails.
Si les vieilles traditions de laxisme, d’affairisme et d’immobilisme reprennent le dessus, on va pouvoir à nouveau se demander pourquoi on reste ici. Et surtout s’il faut rester.
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Je me faisais la même réflexion concernant votre dernière phrase. Je suis triste
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C’est absolument dégueulasse.
Mathilde Chaboche a voulu faire respecter un truc qui ne s’écrit qu’avec trois lettres, et qui s’appelle la LOI. Oui à Marseille la loi c’est un concept lointain, un peu exotique. Une sorte de ligne de conduite à plus ou moins respecter quoi…
Elle a voulu être intègre, ne pas transiger, elle a tenu tête aux bétonneurs déstructeurs comme Mozziconacchi ou Riciotti, ne pas avoir de nouvelles “villa Parakian” ou “villa Biaggi”, voulu responsabiliser les fonctionnaires de sa délégation, voulu rationaliser un secteur parti totalement en vrille localement depuis plusieurs décennies, porté par des gens d’une médiocrité extrême et adeptes du m’enfoutisme (logement éco responsable, espaces verts, logement social digne, équipements de proximité, m’en fous).
A cause de tout cela elle a été poussée vers la sortie. Non en raison de mauvaise gestion, de détournement de fonds, de dessous de table, d’arrangements entre amis, non, à cause d’avoir voulu faire respecter la loi.
Un gros big up à Ghali, Payan, Amico et Camard qui ont eu sa peau. Un bon signal donné aux nouveaux amoureux de la droite Vassal / Muselier. Copains bétonneurs, patientez encore 3 ans, en 2026 les affaires reprendront.
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Merci Marsactu, premier article éclairant à ce sujet.
A lire les commentaires, j’ai l’impression de ne pas avoir lu le même article. J’espère ne pas déceler un certain délit de belle gueule dans l’examen du cas Chaboche !
Je suis aussi attristé que vous de son départ. Quel plaisir après des années de LAC d’entendre quelqu’un redonner du sens à l’action locale en matière d’urbanisme et d’architecture et ce même alors que la compétence est métropolitaine !
Mais son charisme et ses compétences ne doivent pas se substituer au collectif et en l’espèce au projet municipal. J’ai souvent eu l’impression qu’elle percevait son mandat comme une ligne sur son CV et (re)constituait autour d’elle une cour d’architectes et de promoteurs conciliants.
La charte de la ville durable qu’elle a souhaitée n’est en rien performative, seul le P¨LUi fait fois, et jusqu’à présent personne ne peut réellement faire le bilan de son action : nous verrons quand les opérations sortiront de terre…
En tout cas, je souhaite autant de courage à son.sa successeur.euse : la tâche est immense et les requins en embuscade
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Je partage votre point de vue sur le délit de belle gueule et la compétence supposée.
Si juste rappeler et essayer de faire appliquer la loi est un exploit, alors il devrait y avoir quelques personnes capables de le faire.
Madame Chaboche ne cessait de ressasser des concepts vieux de 25 ans, la densité urbaine, comme solution miracle.
La densité urbaine ça veut dire bétonner le moindre espace vert, de respiration, d’une ville.
Quand en plus on le fait en ne construisant que du logement, comme c’est le cas à Marseille, on crée des zones à usages uniques (quartiers dortoirs, quartier de travail, quartier de loisir…) et là ce n’est plus de 25 ans que l’on remonte en arrière, mais de 90, avec le Corbusier.
Quant à parler “d’atonie de la construction locale”… c’est du délire.
Vous ne voyez pas les grues qui pullulent partout ? oO’
Ce n’est pas parce que le préfet, en tant que courroie de diffusion relaie la propagande du milieu du BTP, qu’on est obligé de la reprendre.
Qui posera la question de fond : quel intérêt ont les marseillais (pas les possédants qui font leur beurre de logements pourris et ont parfois les honneurs des lignes de notre journal) à une ville toujours en croissance démographique, dopée à grand coup d’argent public ?
Aucun.
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Il n’y a absolument aucune contradiction entre densifier la ville et y préserver des espaces de respiration. On n’est pas obligé de bétonner tous les espaces verts pour densifier : ça, c’est ce que croyaient Gaudin et son gang.
La densification, c’est du long terme, mais cela passe par un vrai plan d’urbanisme qui permette de reconstruire la ville sur la ville, de façon intelligente si possible.
Il faut en tout cas absolument arrêter l’étalement urbain qui est en train de tuer tous les espaces naturels périphériques, tout en mettant l’agglomération au défi financier d’assumer des services publics sur une grande surface peu et mal occupée. A commencer par un service public de transport : il faudrait (ré)urbaniser en priorité les zones correctement desservies ou prochainement desservies, plutôt que de construire n’importe où en laissant les gens se débrouiller ensuite.
Une ville économique et écologique, c’est une ville compacte. Ca ne veut pas dire 100 % béton.
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Des décennies d’urbanisme anarchique, faisant fi des règles et du bon sens. Des décennies de bétonisation à outrance, d’artificialisation des sols, de grignotage au détriment des espaces naturels et agricoles. Des décennies à voir pousser des cubes hideux dans des quartiers privés d’espaces verts et de transports en commun. Des décennies de petits arrangements avec des promoteurs sans aucun scrupule, imposant leur vision de la construction. Des décennies à les laisser imposer un enlaidissement de la ville et à détruire chaque bâtiment de caractère, chaque arbre un peu âgé, etc.
Mais dès qu’une élue décide de foutre un grand coup de pied dans la fourmilière (en accord avec le programme de sa liste, un comble !), on la fait passer pour la chieuse de service qui devrait se plier aux “us et coutumes” locaux, que beaucoup veulent visiblement perpétuer pour leur tranquillité (leur réélection ?). Très facile de lui faire porter le chapeau, alors qu’elle ne manque pas de bonne volonté et que SURTOUT elle semble avoir un peu d’éthique en acceptant pas n’importe quoi à n’importe quel prix.
M’enfin, peut-être qu’après ça, on va revoir un développement de la ville incohérent et un étalement urbain sans aucun sens, mais le préfet aura des chiffres à la hausse, alors tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Faudrait aussi s’interroger sur cette sortie du préfet, car le timing est vraiment curieux quand on connaît le passif de Marseille dans le domaine et quand on voit les efforts entrepris depuis.
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Sortons en effet du cas Chaboche qui semble-t-il a fait une partie de son boulot, sur les permis de construire notamment…
Mais de grâce, la question du logement social et des inégalités territoriales régentant le parc social de la ville m’a paru oubliée des préoccupations, et de Chaboche, et de la Municipalité.
C’était pourtant le socle d’un des engagements forts du Printemps Marseillais.
Et je m’étonnais que rien ne soit fait, ou du moins affiché dans ce domaine.
C’est tout de même une gifle de recevoir un rappel à l’ordre du Préfet parce-que les engagements n’ont pas été tenus.
C’est tout de même une priorité lorsque plus de 70000 dossiers de demande de logement social s’entassent à la préfecture !
Oui, à des constructions écologiques et durables.
Mais n’oublions pas l’extrême pauvreté et tous les mal logés de notre ville.
Ce message n’est ni un encouragement pour Payan qui opportunément se réveille, ni à Ghali reine du clientélisme.
Oui, le PC qui n’est pourtant pas ma tasse de thé a posé les vrais questions de politique sociale du logement.
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Je ne pense pas que la réduction des inegalités territoriales en matière de logement social , que vous pointez à juste titre, soit pour quoi que ce soit dans l’éviction de Mme Chaboche. D’ailleurs Samia Ghali rouspétait contre elle car elle trouve qu’on ne bétonne pas assez dans les 15/16, arrondissements reputés pour leur verdure, leurs résidences luxueuses et la qualité de leurs équipements publics, comme chacun sait…
Qui plus est, un rééquilibrage ne pourrait se faire qu’à l’échelle de l’agglo .
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Quelle déception !
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Comment voulez-vous qu’ en 3 ans tout change ?
Si ça avance, c’est déjà ça !
C’est gros à gérer notre Marseille !
Courage !
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Et ben voilà ! Dans le 12ème et notamment au Petit Bosquet, vous critiquiez fortement Mathilde Chaboche pour le trop grand nombre de logements sociaux qu’elle autorisait. Eh bien, c’est pour le contraire qu’elle a dû partir. Maintenant les vannes sont ouvertes …vous allez en avoir encore plus de logements sociaux
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Ne nous trompons pas . Et le titre de l’article est clair . C’est Payan qui a décidé . Alors on peut refaire l’historique de l’urbanisme à Marseille , ce n’est pas Gaudin qui a démissionné Mathilde Chaboche ni les pdg des groupes immobiliers ni le préfet . C’est Payan . Continuons ainsi , 2026 , le RN n’aura qu’à ramasser
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Je ne pense pas que la réduction des inegalités territoriales en matière de logement social , que vous pointez à juste titre, soit pour quoi que ce soit dans l’éviction de Mme Chaboche. D’ailleurs Samia Ghali rouspétait contre elle car elle trouve qu’on ne bétonne pas assez dans les 15/16, arrondissements reputés pour leur verdure, leurs résidences luxueuses et la qualité de leurs équipements publics, comme chacun sait…
Qui plus est, un rééquilibrage ne pourrait se faire qu’à l’échelle de l’agglo .
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Les reproches faits à Mme Chaboche semblent anecdotiques. Le fond du dossier c’est plutôt que sa rupture avec les vieilles très mauvaises habitudes marseillaises en matière d’immobilier, ont trop secoué la baraque.
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Peut-être qu’elle est la pièce que l’on fait sauter, parce qu’il y avait un blocage intenable en effet des acteurs locaux du logement et de l’urbanisme ? -sans que Mme Chaboche soit seule responsable dudit blocage (lexigence, la rigueur, la fermeté, ça a du bon dans ces domaines)-
N’oublions pas que la Droite est sortie du bois, elle commence sa campagne pour 2026.
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Pool party chez Samia Ghali qui basculera du côté de Vassal/Muselier à l’approche de 2026.
D’ici là les promoteurs/bétonneurs/ magouilleurs reprendront les tickets dans la queue pour entrer à la mairie.
Payan a manqué à son devoir moral de protéger son adjointe à l’urbanisme en cédant à la panique. Il avait des arguments plaidables face au préfet et il devait calmer les appétits voraces de ses adjoints.
Au lieu de quoi il l’a « convoquée » comme on convoque un agent pris en faute. Méthode vexatoire à l’égard d’une Mathilde Chaboche femme intègre, à la hauteur des défis de l’urbanisme et des exigences de probité.
Petit bonhomme, petit chef.
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J’ai du mal à croire que ce départ soit lié uniquement aux logements sociaux, j’ai bien peur que ceux qui ont essayé de mettre la pression sur Mathilde Chaboche soient allés mettre la pression sur Benoit Payan, qui a cédé et a préféré faire sauter le fusible que d’affronter les lobbys.
C’est là qu’on se rend compte que faire de la politique autrement avec des vieux routards de la politique ce n’est pas possible.
En quelques semaines Madmars perd deux adjointes au Maire, on peut se demander s’il n’y a pas anguille sous roche.
A mi-mandat je me demande aussi si certains ne commencent pas à préparer les municipales de 2026, mais j’ai du mal à voir quelles sont les stratégies !
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Merci à Marsactu pour cette analyse détaillée d’un des tournants majeurs du Printemps marseillais. Je m’interroge sur deux autres dimensions qui semblent aussi à l’oeuvre dans cette démission : le rôle de l’État, qui se montre soudain bien sévère après des décennies à se contenter de tancer les municipalités Gaudin. Peut-être des représailles de Renaissance face à “l’ingratitude” supposée de Benoît Payan vis-à-vis du président de la République ?
Ensuite, et surtout, comme lors de la démission de Michèle Rubirola, le PM éjecte une femme peu expérimentée en politique pour immédiatement mettre sur le devant de la scène un homme, professionnel de la profession, qui se pose en urgentiste sauveur. Ce schéma politique masculiniste centralisé est inquiétant tant il est au contraire aux valeurs avancées par le PM durant la campagne.
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Très déçue du départ d’une femme intègre qui changeait des pratiques et petits arrangements qui ont fait le malheur de Marseille. Décidément c’est n’importe quoi !
Merci Mathilde pour ton action, on va te regretter
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Merci Madame Chaboche.
Avec vous, la municipalité perd quelqu’un qui pensait à long terme le devenir d’une ville sinistrée, notamment en urbanisme. Dommage! vraiment dommage!
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Merci Madame Chaboche.
Et surtout n’abandonnez pas ! Si vous vous présentez aux prochaines élections (et si je n’ai pas quitté Marseille pour Toulouse, par exemple), je voterai pour votre liste !
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Bravo et merci à Mathilde parce que malgré tout ça rien ne sera plus jamais comme avant (même si beaucoup en rêvent). Bravo et merci à Marsactu #QuiNousDit
Et puis lisez quand même ce résumé de l’ITV de Macron à Challenges paru hier : le logement social n’y figure nulle part : à se demander si le Préfet des BDR représente bien l’Etat :p Il n’est question que de servir la soupe aux promoteurs/BTP pour construire encore plus vite et donc encore plus mal (si c’est possible) et de virer les maires qui rechignent.
https://www.capital.fr/immobilier/logement-pour-repondre-a-la-crise-emmanuel-macron-preconise-un-double-choc-1468101
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Les promoteurs immobiliers ne pensent qu’à faire tourner leur business d’oû les pression de toute part.
C’est aux élu(u)es d’avoir une politique de l’urbanisme qui intégre les écoles, les transports, les espaces verts et qui fixent les limtes aux promoteurs. Pas le contraire.
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Je viens de lire en complément l’article du Monde en ligne de ce matin qui y est consacré et qui corrobore et complète utilement de que l’on lit dans celui de Marsactu.
Que la pénurie de logements abordables et de bonne qualité à Marseille soit une catastrophe c’est sûr (parc HLM et en dehors).
Que la ville soit structurée par l’urbanisme contraint par son explosion démographique et sa résorption des bidonvilles des années 60-70, puis par l’absence totale d’urbanisme des 25 ans de non-administration par Gaudin, c’est sûr aussi.
Mais résoudre le premier problème dans l’urgence est certainement impossible et surtout pas en recommençant le bétonnage à tout va d’il y a 60 ans !
Mathilde Chaboche est peut être une personnalité rugueuse et rigide mais elle avait manifestement commencé à redresser la barre dans la bonne direction. Remettre Marseille sur des rails urbanistiques, économiques, budgétaires et sociaux simplement “normaux”, prend forcément plusieurs mandats avant que l’on puisse voir des résultats. Si l’éviction précoce de Chaboche est un signe de panique face au temps que cela prend, ce n’est pas bon signe…
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Nous sommes entièrement d’accord.
Je pense toutefois que la décision de Payan est avant tout motivée par des calculs politiciens et le besoin qu’il a de conserver le soutien de Ghali et de sa clique, soutien qu’ils ne doivent pas s’empêcher de monnayer, comme en 2020. Quand le PM s’est retiré au deuxième tour dans les 13/14 ils ont agi à mes yeux comme une “gauche bébête” qui a certes fait obstacle au RN mais à ouvert un boulevard à la combine et au clientélisme en la personne de Samia Ghali. Nous en avons aujourd’hui un des effets.
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Super article, très intéressant, montrant les difficultés de maîtriser l’urbanisme et la “durabilité” des constructions, tout en respectant les injonctions des chiffres. Si on construit n’importe comment, à quoi ressemblera Marseille ? Et comment en faire une ville plus verte ?
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Article du monde + article de marsactu + divers avis / témoignages etc
Je la suivais totalement lorsqu’elle disait que “l’étalement urbain est un suicide collectif” ; qu’il faut construire mieux et de façon plus durable.
Marseille semble avoir perdu une adjointe intègre et compétente. C’est franchement dommage et j’espère qu’elle pourra rebondir politiquement !
Merci à elle, deux ans de répit de promoteurs, c’est déjà ça de pris 🙂
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C’est la Marseillaise, journal communiste qui a lâché l’info venant de la préfecture …Et quelques jours plus tard Mme Chaboche est débarquée. Coincidence non ! Il y aurait comme des réglement de compte interne au Printemps marseillais que cela ne se passerait pas autrement.
Triste car cette personne semblait sincère et honnête, ce qui dans le monde politique n’est pas monnaie courante. Une personne qui ne songeait pas à sa ” carrière” d’abord, je démissionnerais quand je ne serai plus d’accord … c’est ce qu’elle a fait. Dommage elle laisse la place à “plus souple “qu’elle, ce qui dans ce cas n’est pas bon signe pour la gestion de Marseille.
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c’était trop beau
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puisque le printemps marseillais est issu d’une volonté populaire et transpartisane ,qu’il est favorable a l’expression citoyenne,l’idée d’une pétition de soutien a la démarche de madame chaboche pourrait juste signifié aux édiles qu’il sont comptables de leurs actes et de leurs engagements?
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Et pourquoi pas. Il faudrait qu’un jour on sorte du présidentialisme dont les pouvoirs du maire d’une grande ville ne sont qu’une forme locale. L’éviction d’une adjointe, certes nommée par le maire mais qui a fait le boulot, sur des motifs fallacieux et une logique politicienne opaque est inadmissible.
Je suis d’ailleurs surpris et déçu que les composantes dites “citoyennes” de la majorité municipale ne s’expriment pas sur le sujet. C’est bien un membre de cette mouvantce qui a accepté de remplacer sa copine sur le poste, sans honte?
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Moi j’ai voté pour le changement et donc pour Mme Rubirola après 25 ans de dégradation et d’abandon de la partie nord et d’une partie du cœur de la ville, et je suis abasourdie qu’un maire non élu par les marseillais ait pu céder ainsi à la pression, cela révèle son incapacité à fédérer son équipe municipale ! Mathilde a servi de fusible car elle était bien au dessus de ses pseudos amis de la majorité et elle leur faisait de l’ombre… c’est écœurant !
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Arrêtez avec le non élu. Un maire est élu par le conseil municipal. Mathilde Chaboche est émue (musique toujours conseillère municipale) autant que Payan.
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“Santo subito”!
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