"Pourquoi ne pas utiliser l'autoroute pour faire voir de l'art à Vitrolles ?"
"Pourquoi ne pas utiliser l'autoroute pour faire voir de l'art à Vitrolles ?"
Il n'y a pas d'après à la capitale culturelle. Ou bien l'an prochain, si les budgets sont au rendez-vous. Ce constat d'une capitale culturelle qui remet à plus tard son prolongement ne s'applique pas à l'ensemble du territoire. À Vitrolles, le projet culturel été initié avant pour se poursuivre après. A l'initiative de l'artiste et architecte Gabi Farage, la municipalité a créé en 2012 Vitrolles échangeur, plateforme d'idées et de projets conçue pour accompagner les évènements de la capitale culturelle. Disparu avant d'avoir pu voir ces projets menés à bien, il a initié une approche pludisciplinaire qui porte ses fruits aujourd'hui.
Mais, au-delà des évènements eux-mêmes, il s'agit d'accompagner le changement de la ville et d'utiliser la culture à la fois comme miroir et comme vecteur d'une nouvelle image. Pour évoquer le projet Vitrolles Echangeur et ses prolongements en 2014 et après, Marsactu a reçu Pascale Morbelli, adjointe au maire déléguée au projet de ville et à l'aménagement du territoire.
En effet, difficile de séparer le projet culturel de la transformation profonde que Vitrolles cherche à initier en son sein. Cela passe notamment par des projets de rénovation urbaine qui touchent plusieurs cités. Or, à Vitrolles, ce type d'habitat occupe une place centrale avec 33% de logement social. "On ne pouvait vivre 2013 sans se poser la question de la place de la culture dans les quartiers visés par la politique de la ville, insiste Pascale Morbelli. On a utilisé l'année capitale dans une logique d'enracinement de la culture dans le territoire."
Marsactu avait évoqué le projet de "quartier créatif" porté par les jeunes architectes de l'association Bellastock et le festival inédit "Made in Vitrolles". Nous avions également consacré un article à la résidence de la photographe Kristine Thiemann effectuée dans la ville pour y réaliser des mises en scène drôles et poétiques. Autant d'initiatives qui portent la marque de Vitrolles échangeur et de ce que Gabi Farage voulait y initier. "L'autoroute A7 traverse la ville et la coupe en deux. Elle nous place au cœur même de la métropole. Pourquoi ne pas l'utiliser pour faire voir de l'art. C'est ce qu'apporte un regard extérieur : cela nous amène à nous transcender, à ne pas être repliés sur nous-mêmes mais à nous dépasser."
Commentaires
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C’est la première fois que j’entends une élue à la CULTURE en PACA qui a une ligne éditoriale et une pensée extrèmement structurée. Pascale Morbelli est promue à une grand avenir si …les résultats du terrains sont à la hauteur des discours. Pour l’instant c’est très très flou. A Marsactu : il faudrait brancher les 2 micros …on entendrait bien mieux.
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Pascale Morbelli possède l’art et le verbe, pour thématiser de nombreuses problématiques,de la culture à l’aménagement en passant par l’urbanisme ou même la géologie… Son intervention sert-elle à mettre en valeur une équipe, un homme, ou plutôt un territoire ? Quelle réflexion mène-t-elle sur la sauvegarde du Stadium, qui lui, dans les collines rouge de l’Arbois, se meurt dans la plus grande indifférence de tous …..Nombreuses sont les communes de France qui sont aussi traversées par l’A7 sans pour autant en vouloir projeter sur ses abords, un projet de mise en scène culturel, qui pourrait alors dégrader la sécurité routière en distrayant la vigilance des usagers de la route.
Mais son intervention de communication est plutôt réussie….
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