Police municipale de Marseille : soupçons de “gabegie d’heures sup” chez certains agents

Enquête
par Coralie Bonnefoy
le 4 Août 2025
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Des policiers municipaux marseillais pointent les règles de répartition des heures supplémentaires échappant, selon eux, à la transparence et à l'équité. Ils y voient une "rémunération supplémentaire" accordée à certains, sur fond de "système clientéliste".

Des policiers municipaux sur le Vieux-Port. (Photo : LC)
Des policiers municipaux sur le Vieux-Port. (Photo : LC)

Des policiers municipaux sur le Vieux-Port. (Photo : LC)

“On n’est évidemment pas contre les heures supplémentaires, mais on parle de l’utilisation des deniers publics, quand même.” Autour de la table : six policiers municipaux marseillais et beaucoup de ressentiment. Ces fonctionnaires veulent dénoncer un “manque d’équité” de traitement entre les agents, sur fond “de système clientéliste”. Ils en ont ras la casquette, disent-ils, d’un mode de fonctionnement inégalitaire dans l’attribution des heures supplémentaires au sein des quelque 650 policiers municipaux de la Ville de Marseille. “Certains agents voudraient faire des heures sup et ne sont jamais appelés. Tandis que d’autres en cumulent un nombre incalculable. Il s’agit d’un cercle restreint, d’agents ...
Coralie Bonnefoy

Commentaires

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8 commentaire(s)

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  1. Karine Karine

    Système clienteliste qui perdure et sur notre dos. Quelle différence entre l’ancienne municipalité et l’ancienne? Aucune 😏
    C’est a vous dégoûter de la politique a tout jamais

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    • MarsKaa MarsKaa

      La différence personnellement je la vois. Et il n’ya pas photo.
      Ce qui ne veut pas dire que je pense que tout est parfait.

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  2. Mireille Urbain Mireille Urbain

    Système clientéliste? Par simple curiosité, combien de ces agents “surpayés” sont adhérents FO? Quand on connaït la maison; on ne s’étonne plus.

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  3. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    Superbe la première photo, belle illustration du style “oursins sous les bras”. Merci et bravo à LC.

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  4. Bernard LAMIZET Bernard LAMIZET

    Ce n’est même pas de l’ancienne municipalité qu’il est question. Ce système-là dure au moins depuis Gaston Defferre. Avant, je ne sais pas, je n’étais pas à Marseille du temps du maire Carlini. C’est à croire que c’est un virus “congénital” dans les municipalités de la ville. Comme si cela faisait partie du “patrimoine génétique” de Marseille. Je pense que ce clientélisme est lié à la fois à la précarité économique qui dure depuis des années ici, mais aussi à l’absence de culture de la résistance et d’un souci de la légitimité. À mon avis, cette absence date aussi des années cinquante. Peut-être même ce clientélisme est-lié à des conceptions et à des cultures des administrations municipales et peut-être même des états qui sont liés à des vents propres aux espaces méditerranéens…

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    • MarsKaa MarsKaa

      Non, Marseille et les Marseillais ne sont pas frappés d’une malédiction ou d’une tare génétique. Ce sont des choix humains, qui arrangent bien certains, qui ont intérêt à maintenir cette légende, et donc la résignation.
      C’est comme pour la gestion des déchets.

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  5. Bernard Honorat Bernard Honorat

    Payan et Ohanessian ont appris de Deferre les méthodes du clientélisme. A Marseille il est difficile d’oublier les vieilles habitudes.

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    • MarsKaa MarsKaa

      Ils avaient quel âge Payan et Ohanessian à la mort de Defferre ? 8 et 5 ans.

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