Après Paye ta shnek, Anaïs Bourdet affiche ses porcs

Portrait
le 2 Mar 2018
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La graphiste marseillaise Anaïs Bourdet a lancé voici quelques années "Paye ta shnek", un blog, repris sur les réseaux sociaux qui compile les remarques sexistes subies par les femmes au quotidien. Nouvelle figure du féminisme, elle expose une série de linogravures inspirées d'insultes sexistes qu'elle a reçu sur les réseaux sociaux.

La marseillaise Anaïs Bourdet a lancé le phénomène "Paye ta shnek" en collectant les insultes sexistes visant les femmes dans l
La marseillaise Anaïs Bourdet a lancé le phénomène "Paye ta shnek" en collectant les insultes sexistes visant les femmes dans l'espace public. (Image Margaid Quioc)

La marseillaise Anaïs Bourdet a lancé le phénomène "Paye ta shnek" en collectant les insultes sexistes visant les femmes dans l'espace public. (Image Margaid Quioc)

“Mocheté intégrale”, “mal baisée”, “salope”. Perchée sur un escabeau, Anaïs Bourdet accroche des insultes sur les murs du Waaw, un café marseillais proche de la Plaine. Joliment stylisées, on exposerait volontiers ces linogravures dans son salon. Derrière l’encre et le papier, il y a d’authentiques injures sexistes, que la graphiste et militante féministe marseillaise Anaïs Bourdet reçoit quotidiennement sur les réseaux sociaux. Tout commence en 2012 quand la jeune femme met en ligne Paye ta shnek (PTS pour les intimes, “donne moi ta chatte” pour les non initiés) un Tumblr qui rassemble des témoignages de femmes victimes de harcèlement dans l’espace public. L’expression d’un ras-le-bol. “Je m’étais ...
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