Menacés d'expulsion, les habitants des Cèdres ne veulent pas céder
La tour B des Cyprès en 2014.
C'est une banalité de ces quartiers du Nord de la ville. A lire les noms des cités, c'est une forêt, on s'y perdrait. Entre les Oliviers, les Cyprès, les Lauriers ou les Cèdres, il ne devrait y avoir que du vert à l'horizon. Mais non. C'est surtout du gris béton. Avec, çà et là, un peu de rose, façon image de synthèse. Depuis 2010, le projet de rénovation urbaine est censé apporter cette touche colorée en rasant barres et blocs, traçant de nouveaux cheminements pour les piétons, des places, des voies urbaines pour ouvrir le vallon Malpassé sur le reste de la ville.
Pour l'heure, ce rose n'est qu'un horizon lointain. Surtout vu depuis le haut de la tour B, dite des Cyprès. Cinq familles y vivent encore, disséminées sur les 19 étages de ce fleuron de l'architecture des barres et tours. Celle-ci est appelée à être foudroyée pour laisser place à une nouvelle voie, un parvis pour l'école, un cheminement piéton, bref, un peu de respiration.
Toutes sont visées par une procédure d'expulsion déclenchée par leur logeur, Habitat Marseille Provence (HMP). Toutes racontent peu ou prou la même histoire. Samira Kheniche : "Les gens de la Mous [maîtrise d'ouvrage urbaine et sociale, ndlr] m'ont fait passer trois propositions de relogement que j'ai toutes refusées parce qu'elles ne me convenaient pas." Elle égraine alors les problèmes : un quatrième étage sans ascenseur aux Lilas, un autre aux Aygalades, loin de tout et le dernier à Saint-Loup "près de là où vit mon ex-mari alors que je leur avais bien dit que c'était hors de question". Même série chez sa voisine, Véronique Misseris. Cette mère de trois enfants ne remettrait les pieds à Frais-Vallon pour rien au monde. "J'y ai grandi mais ça a changé. En mal", résume-t-elle. Elle a également refusé les deux propositions suivantes. Tout comme Naïma Bettal et Idaïa Ali qui ne voulaient pas d'un 4e étage sans ascenseur aux Lilas "avec [ses] problèmes de dos", précise cette dernière.
Les Oliviers, Saint-Paul –"les vieux immeubles, pas la nouvelle cité" – ou encore Saint-Théodore, les mêmes noms reviennent d'une bouche à l'autre. Comme si le logeur avait fait tourner les appartements libres de son patrimoine. De cette litanie des refus émergent des subtilités d'habitants rompus à la mosaïque des cités : les Oliviers A, ça ne va pas alors que la version B ou C apparaît plutôt prisée. "Moi, j'ai envie d'un quartier plus tranquille, de changer d'atmosphère. Ce n'est pas parce qu'on habite un quartier mal famé qu'on doit nous proposer la même chose ailleurs, argumente Véronique Misseris. Il y en a même dans les quartiers Nord mais ce n'est pas ce qu'on nous propose."
Il y a dans les propos échangés à la fois un mélange de fierté et de crainte. Après avoir passé plusieurs décennies là, elles se sentent dans leur bon droit. Mais les premières audiences et les avis d'expulsion font craindre le pire : se retrouver en bas de la tour avec ses meubles et ses enfants, sans solution. "Le risque n'est pas immédiat, pondère Marc Wahed qui défend plusieurs familles des Cèdres. Après avoir refusé les trois propositions formulées par le bailleur, ce dernier a résilié leur bail mais la procédure n'est pas terminée. Nous sommes en appel pour certains dossiers et d'autres arrivent à l'audience au mois de novembre. Avec l'entrée en vigueur de la trêve hivernale, cela laisse plusieurs mois devant nous. Apparemment, le logeur a changé de stratégie : il était prêt à négocier mais a préféré aller au contentieux."
"C'est un échec pour nous"
Pour le chargé de mission renouvellement urbain chez HMP, Didier Raffo, toute cette histoire est le signe "d'un échec". Malgré la concertation, le diagnostic social porté par Citémétrie, prestataire de la Maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale, puis un plan de relogement validé, cinq familles font de la résistance au Cyprès B et trois autres au bâtiment Q des Cèdres Nord. "Nous le vivons comme un échec. Au bâtiment Q, le refus de trois familles bloque le relogement de 136 autres qui patientent dans un logement temporaire, poursuit Didier Raffo. Notre objectif est d'aller jusqu'au bout de cette procédure de déchéance de bail. Nous voulons que la justice acte le fait que nous avons fait notre job jusqu'au bout."
Effectivement, au-delà de trois refus, le bailleur peut demander à la justice de prononcer la perte de droit du maintien dans les lieux. "Ces personnes ne pourront plus bénéficier d'un relogement, ajoute Didier Raffo. Elles perdront également de nombreux avantages financiers : la prise en charge des coûts de déménagement, le remboursement des coûts de résiliation d'abonnements, et les indemnités compensatoires du reste à charge prévues par la convention avec l'Agence nationale de rénovation urbaine."
Cette formulation barbare cache une des pierres angulaires du relogement dans le cadre des rénovations urbaines : à nombre de mètres carrés égal, la famille doit payer le même loyer, charges comprises. Mais encore faut-il qu'elle trouve une offre qui lui corresponde. Or, le bailleur n'a pas un gros portefeuille de logements vacants à proposer "surtout en T4, ces grands logements qui correspondent aux besoins des familles". La mise en place d'une plate-forme de relogement qui mutualise les logements vacants de l'ensemble des logeurs concernés par la rénovation urbaine. Cela a permis de desserrer un peu l'étau de la pénurie mais les offres restent maigres.
1737 relogements sur 2360 à Marseille
Le directeur de Marseille rénovation urbaine qui pilote ces opérations, Nicolas Binet a un bilan plus positif à défendre : "Sur l'ensemble de Marseille, nous avions 2360 relogements à effectuer et nous en avons fait 1737. C'est un résultat dont nous n'avons pas à rougir. La plate-forme de relogement nous a permis de mieux connaître les attentes des locataires. Cela nous a permis aussi de trouver une solution de logement pour tous les cohabitants d'un foyer. Ce que le système usuel ne permet jamais de faire." La plate-forme n'a pas mis fin à toutes les tensions liées au relogement pour autant.
Ainsi, dans le discours des locataires de Malpassé, le mot "menace" revient sans cesse avec les représentantes de la Mous en accusées. "C'est vrai qu'ils vivent mal quand on leur dit qu'après trois refus, c'est la procédure de contentieux, se justifie Florence Arnaud de la Mous. Mais c'est la loi. Elle s'applique à eux comme aux autres." À cela s'ajoute l'histoire particulière de la rénovation du vallon de Malpassé. Ce point dur de l'ancienne ZUP n°1 – 59,3 % de HLM – est inscrit au calendrier de rénovation urbaine depuis 2005. La convention réunissant l'ensemble des acteurs a été signée en 2010 et un avenant validé en 2012 qui arrive à la signature en fin d'année.
Du même coup, le dialogue avec les habitants prend des airs d'accordéon. Des temps longs où rien ne se passe et des temps courts où tout s'accélère. "C'est vrai qu'avec toutes ces réunions, les habitants sont un peu perdus, reconnaît Florence Arnaud. Au début, nous avons fait beaucoup de propositions et de visites. Puis d'un coup, parce que le temps passe et que la pression du bailleur augmente, il faut passer aux trois propositions concrètes. Cela ne passe pas." Et le dialogue vire au bras-de-fer.
"On est le village gaulois"
Pour l'heure, les cinq familles commencent à connaître les désagréments des derniers habitants. "On est le village gaulois", rigolent-elles, un peu jaune. Le logeur a fermé la chaufferie qui pourvoyait les étages et l'arrivée de gaz pour les chauffe-eau. "Nous ne pouvons maintenir le gaz dans la tour pour cinq familles, cela pose de vrais problèmes de sécurité", argumente Anne-Marie Ripamonti, pour HMP. Pour l'hiver qui approche, des convecteurs vont également être livrés. "Ils nous disent que cela ne nous coûtera pas plus cher mais nous savons que c'est faux", affirme Samira Kheniche. Pour l'instant, toutes ont refusé ces installations sans assurance d'une prise en charge financière.
D'une cité à l'autre, l'histoire se répète. La rénovation urbaine financée par l'agence national du même nom (Anru) entraîne derrière elle les mêmes maux. Le refus des logements provisoires en attendant la construction des logements neufs. La découverte d'amiante dans les murs qui ralentit tout le processus. Relogement, tiroir, amiante. Les trois mots reviennent plus souvent que le mieux vivre dans ces quartiers. A Malpassé, le projet initial prévoyait 201 logements reconstruits sur site et 268 logements neufs. Or, la production de ces logements hors site a pris beaucoup de retard. Ils ne font pas partie des propositions soumises aux locataires en voie de relogement.
Pour la CLCV (consommation, logement et cadre de vie), Mohamed Daffe maintient une position de principe : "Nous demandons l'arrêt des opérations de relogement en attendant que les nouveaux bâtiments soient construits". Ce professeur de collège n'a jamais quitté ce monde des cités à si mauvaise réputation. Et son propos vise autant les cinq rebelles de la tour B que ses voisins des Cèdres Sud. Ces petits bâtiments de quatre étages sont appelés à disparaître. Les fenêtres murées de moellons signalent les locataires déjà partis. "Ici, il y a beaucoup de personnes âgées qui vivent dans la cité depuis plus de 50 ans, constate-t-il. Cela ne sert à rien de les faire déménager deux fois."
A lire page suivante, l'histoire des trois mamies des Cèdres Sud qui ne veulent pas partir.
Du centre social au premier bloc, il y a dix mètres à peine. Mohamed Daffe tape à une porte déjà ouverte. Arlette Ferrero vit seule dans cet appartement impeccable depuis 40 ans "plus 10 ans dans un immeuble voisin". Elle a déjà refusé deux propositions d'HMP. Son principal souci concerne l'appartement du dessus où vit sa soeur, fort diminuée par un accident vasculaire cérébral. "Ses filles se relaient pour s'occuper d'elle et elle tape avec un verre sur le sol si elle a besoin de moi". Depuis qu'elles ont quitté le faubourg de Saint-Mauront il y a plus de 50 ans, elles ne se sont jamais séparées : "je crois que c'est parce qu'on a perdu maman très jeune".
Les petits bâtiments des Cèdres Sud présentent des traces d'amiante. Ils seront détruits.
Leur histoire est exemplaire du parcours résidentiel des classes populaires dans la seconde moitié du XXe siècle. Enfance dans les masures vétustes d'un quartier industriel, mariage et travail précoces et premier déménagement vers une cité HLM. "Ensuite, on a trouvé ici aux Cèdres pour nous deux, se souvient Arlette. A l'époque, c'était facile. Il suffisait de se renseigner auprès du gardien pour savoir s'il y avait des appartements libres." HMP lui a fait deux propositions de relogement qu'elle a refusées. "A la Mous, ils vous enverraient direct aux abattoirs", résume-t-elle, lapidaire. Elle attend désormais la troisième proposition sans trop d'espoir. Mais elle ne se voit pas quitter un bout de quartier où elle connaît tout le monde, ni cet appartement où elle a ses souvenirs.
"Comme des cosmonautes"
En deux volées de marches, nous voilà chez sa soeur, Josette Gumina, 78 ans, dont les filles se relaient pour assurer repas et propreté. Elle aussi a refusé les propositions de la Mous. Diminuée par son AVC, elle ne mâche pas ses mots : "A Saint-Gabriel, je n'irai pas même si on m'en fait cadeau. Aux Oliviers, il voulait me mettre tout au fond, dans le trou." Son espoir est que les choses traînent encore suffisamment longtemps pour intégrer les bâtiments neufs qui doivent sortir de terre aux Cèdres Nord.
La discussion a attiré la voisine, Adalgisa Oncino, doyenne de l'immeuble avec ses 81 ans dont l'accent garde trace de sa Campanie natale. Elle aussi collectionne les refus : une résidence neuve avec 700 euros de loyer "comment je fais avec mes 1000 euros de retraite ?", dit-elle. Même si à la Mous, on ne trouve pas trace d'une telle offre. Une autre au Merlan, "au fond d'un vallon. Avec ma prothèse au genou, si je pars faire mes courses le matin, je reviens, il fait nuit". Bref, elle veut rester là et ce n'est pas l'amiante des murs qui risque de l'effrayer. "Ils nous ont envoyé une lettre il y a un an pour nous dire de ne pas faire de trous, ni rien. Mais ça fait 50 ans qu'on est là, des travaux on en a fait et personne n'est mort de ça". Ils ont encore en tête les images des ouvriers "habillés comme des cosmonautes" qui ont détruit les bâtiments au Nord du vallon.
Des joints à l'amiante
Si elle est gentiment moquée par les habitants, cette présence d'amiante est un vrai souci pour les bailleurs embarqués dans des programmes de rénovation urbaine. Elle a ralenti de plusieurs années le projet des Flamants (14e), remis à plus tard la poursuite de celui de la Savine (15e) et empoisonne tout autant la poursuite du projet à Malpassé. Comme ailleurs, des traces d'amiante ont été découvertes dans les joints entre les cloisons. Les travaux sont donc interdits aux locataires… et au propriétaire qui a dû sérieusement revoir son projet.
En effet, si le bâtiment H a toujours été voué à disparaître, les bâtiments B, D, E et G qui apparaissent encore sur le plan du quartier rénové devaient être réhabilités et servir de logements temporaires aux locataires des bâtiments détruits. "Ce n'est plus possible, constate Didier Raffo. Désormais l'ensemble des bâtiments des Cèdres Sud devront être détruits. C'est ce qui nous a amené à demander un avenant à la convention validée en 2010. Cela correspond à un surcoût de 21 millions pour nous et 80 familles à reloger". Ce projet qui doit recevoir un financement des autres partenaires n'a pas encore reçu la validation de l'Etat. Il doit passer en comité national d'engagement avant la fin de l'année. Cela remet en jeu l'équilibre financier de l'ensemble de l'opération. "C'est aussi une chance, commente Nicolas Binet. Cela va permettre de recoudre le quartier entre l'habitat pavillonnaire replié sur soi plus au Sud et l'habitat social posé sans grand soin. Nous allons y faire un morceau de ville en reconstituant une partie des logements démolis."
Outre cet avenant qui rebat les cartes de la rénovation, l'ensemble de l'équilibre financier du projet est suspendu à l'avancée des travaux. En effet, la convention avec l'Anru prévoit le respect d'un calendrier précis avant de décaisser sa part. Quatre ans après la signature de la convention avec l'agence nationale, HMP doit donc avancer coûte que coûte pour éviter de perdre les financements de l'agence. En réponse, Nicolas Binet met en avant la dimension humaine de la rénovation : "Je crois qu'HMP prend au mot les injonctions qui leur sont faites. Dans cette histoire nous devons jouer les modérateurs entre les attentes de l'Etat et la position du bailleur. Oui, c'est une vraie pression à démarrer les travaux mais pas à n'importe quelle prix".
Les expulsions avec concours de la force publique ne pourraient avoir lieu qu'au printemps, une fois close la trêve hivernale. Une extrémité que Didier Raffo n'écarte pas tout à fait même s'il en convient :"expulser par la force des locataires dont le bâtiment doit être détruit n'est pas bon pour l'image" d'un bailleur… social.
Commentaires
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Il serait vraiment étrange que l’amiante, qui représente un danger pour les occupants, ne soit décelée qu’au moment où l’on veut détruire les bâtiments. Le diagnostic est obligatoire depuis 1997 pour les bailleurs sociaux.
L’amiante n’a pas fini de tuer.
Le foudroyage répand des poussières dans l’atmosphère, de quel type d’amiante s’agit-il?
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Le cèdre cède, ou n’a pas cédé ?
C’est comme pour la cèbe et la cébette, les accents changent de direction, et il faudrait changer celui du titre de la page
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Au bâtiment Q, le refus de trois familles bloque le relogement de 136 autres qui patientent dans un logement temporaire
Tout est dit dans cette simple phrase 3 familles qui bloquent 136 autres alors que ces tours seront détruites au final et la justice finira par les expulser mais dans l’attente qui paie les logements provisoires des 136 autres ?
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La logique voudrait que l’on construise avant de démolir mais il n’est normal de refuser de partir pour un loyer à 700 € quand on sait que l’on ne pourra jamais y arriver. Quant à la blague du RESTE A CHARGE c’est vraiment se foutre des locataires le loyer reste le même mais on enlève l’eau qui est englobé dans les quittances ainsi que le chauffage qui est collectif. on règle le même montant du loyer mais il faut payer en plus la facture d’eau à part ainsi que le chauffage qui est en général électrique. il suffit que la situation change pour que l’on paie beaucoup plus cher. Bref un coup d’esbrouffe. Dans le cadre de la convention ANRU on doit s’occuper des plus fragiles et âgées, or, je constate comme aux Créneaux que c’est toujours les personnes les plus fragiles qu’on laisse à la fin !!!!!!!!!!!!. On a pensé à ces locataires qu’on a ignoré depuis plus de 40 ans. Quant à l’amiante, il y a eu des spécialistes qui ont fait des tests auparavant et qui n’ont rien trouvé et plus tard on doit détruire en raison de l’amiante!!!bizarre bizarre….oui j’ai bien dit bizarre!!!!!!
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C’est normal qu’ils soient en colères, ces personnes ne sont mêmes pas sûres d’être relogées, ou alors dans un appartement qui n’est pas descend et qui ne correspond pas à leurs demandes (http://www.millebabords.org/spip.php?article2676). A quoi bon déplacer les problèmes ? Des dispositifs ont été mis en place par le gouvernement pour faciliter l’accès à la location des revenus les plus modestes dans les zones tendues comme Paris et sa région ( http://www.la-loi-pinel.com/avantages/loi-pinel-paris/plafonds-pinel/ressources-locataires/ ). La vraie solution, c’est de permettre aux gens de devenir propriétaire, pas les déplacer pour les cacher du paysage.
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c’est là qu’on voit les ravages des ministres successifs sur la politique du logement, on avait la loi duflot qui permettait de répondre justement à ces problématiques là et depuis que Mme pinel a été nommée ministre, elle a modifiée la loi duflot pour y mettre sa propre loi : Pinel ( http://loipinel-gouv.org )..en remodifiant à nouveau l’ensemble des mesures précédemment prises …comment vous lez vous que ça évolue dans le bon sens en faisant un pas en avant et 2 pas en arrière.
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Ces locataires ont un comportement d’assistés.
Le statut de bénéficiaires d’HLM est désormais à vie, sans remise en cause des surfaces malgré le départ des enfants et sans remise en cause selon l’évolution des revenus<. Les baux ne devraient être que de 6 ans et remise des compteurs de tous les locataires et demandeurs tous les 6 ans.
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