“Marseille est en retard dans la prise en compte des piétons”
Brigitte Bertoncello, géographe et urbaniste, décrypte la place laissée aux piétons dans Marseille, encore réduite dans la ville.
“Marseille est en retard dans la prise en compte des piétons”
Commentaires
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“Marseille est en retard dans la prise en compte des piétons”
Et des cyclistes, et des transports en commun, et des parcs et jardins, …
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Que veut dire ce concept de Marseille?.
Parlons nous de marseillais, des marseillais, de la ville de Marseille ?
S’il sagit de marseillais la police municipale devra agir ( l’espoir fait vivre) ou bien faire comme en Suisse , la politique de la dénonciation “citoyenne” , s’il s’agit des marseillais, cause perdue vu le je m’en foutisme général et quelque soit la classe sociale , s’il s’agit de la ville de Marseille , il va falloir convaincre FO avec des jours de congés supplémentaires et des prîmes.
Ce titre de Marseille en retard me fait penser de façon indubitable au fameux “Monsieur ON”.
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Concernant la difficulté des piétons à circuler je voudrais signaler trois choses qui me paraissent importantes à signaler mais qui ne sont pas signalées dans l’interview :
1. Dans les ronds point, les piétons qui voudraient traverser sont mis en danger par bien des automobilistes car une infime minorité d’entre eux mettent leur clignotant pour indiquer leur direction (à croire que leurs véhicules n’en sont pas équipés !). Or l’usage du clignotant est important car il permet de savoir si le piéton peut traverser en sécurité sur le passage piétin, indépendamment de la priorité qui est la sienne. L’usage du clignotant est obligatoire dès que l’automobiliste s’apprête à changer de direction. Si le clignotant n’est pas actionné l’automobiliste s’expose à une amende de 35 euros, à la perte de 3 points sur son permis de conduire, et à une peine complémentaire de suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus, sanctions qui ne sont jamais appliqué.
J’aimerais savoir quand le gouvernement et les médias feront une campagne générale d’information sur ce point et quand la police nationale ou municipale se postera aux ronds-points en particulier pour verbaliser afin d’assurer réellement la sécurité de la population.
2. Le territoire de Marseille est complétement saturé d’embouteillages automobiles à certaines heures (par exemples des ronds point de Luminy au Cabot ou à l’avenue De Lattre de Tassigny jusqu’au boulevard Michelet, etc. et les bus sont pris dans les embouteillages …). Circuler en tant que piéton est donc une activité hautement toxique puisque le piéton circule dans les vapeurs d’essence ou de diesel. Encore plus toxique à hauteur d’enfant ou de poussette !
3. Enfin je signale que bien des automobilistes freinent non pas avant les passages piétons mais sur les passages piétons ce qui fait que la plupart d’entre eux sont progressivement effacés et ne sont pas fréquemment repeint pas la collectivité responsable (ville ou agglo ?).
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Cette vision de l’espace public est celle de théoriciens de la gestion de l’espace public . La présentation de la situation est à mille lieux de la réalité, en outre avant d’affirmer quelque chose il est bon de vérifier sa pertinence .
rapporter des déclarations de politiciens sans esprit critique = propagande .
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C’est vrai que l’analyse n’est pas très profonde.
Par exemple :
“Ce retard peut quant à lui s’expliquer par un problème d’articulation des compétences entre chaque acteur. “Qui prend quoi en charge ?”, “Qui s’occupe des réparations et du nettoyage ?”…
Ça ce n’est vrai que depuis la création de la métropole mais depuis 1970, il y a eu d’autres facteurs qui ne sont pas du tout analysés.
Bref beaucoup d’enfoncement de portes ouvertes dans ce décryptage : “Prendre en compte le piéton c’est donc répondre à la fois à des problématiques d’accessibilité, de mobilité et de convivialité” … Certes, mais encore ? Et concrètement pour Marseille ?
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Ici, la circulation des piétons – la “marchabilité” de la ville – est à ce point considérée comme quantité négligeable que les trottoirs, quand ils existent, sont considérés comme des lieux de décharge de toutes sortes de choses qui constituent autant d’obstacles : mobilier urbain semé au hasard, 2-roues motorisés, trottinettes, voitures évidemment…
Il existe dans certaines villes (comme ici : https://fussverkehr.ch/wordpress/wp-content/uploads/2016/09/plan-pieton.pdf) des “plans piétons” dont l’ambition est de faciliter la marche à pied. Un exemple à suivre à Marseille, qui n’a pas besoin de collectionner les dernières places pour la qualité de la vie : ville la moins cyclable, ville la moins marchable, ville la moins respirable, etc.
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Cher 8e, merci de cet article une fois de plus très instructif. Mais ces éléments concernent une ville de gens qui sont civilisés et non pas la cité qui suscite nos commentaires à longueur d’année et qui a pour caractéristique d’être la “première à jamais” au palmarès des incivilités de ses habitants.
Cette réflexion sur la pietonisation est encore une réflexion sur une cause perdue d’avance vu les mentalités locales.
Point positif cela occupe les urbanistes, architectes et sociologues locaux.
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Sur le site de la sécurité routière : « Un piéton est un usager à pied, sur un trottoir ou sur la chaussée. Les usagers qui poussent un vélo ou un cyclo avec leurs mains sont donc considérés comme des piétons. Les usagers handicapés en chaise roulante, les skateboards et les trottinettes sont également considérés comme des piétons.«
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