[Marseille 1983 : retour vers le Futé] Radio Ga Ga
Installés ici depuis peu, Sophie Bourlet et Timothée Vinchon le savent : ils sont ce que beaucoup appellent "des néos". Bien décidés à se défaire de ce statut, mais à leur façon, ils ont mis la main sur un guide local du Petit Futé vieux de quarante ans. Tout au long de l'été, ils embarquent Marsactu dans leur exploration du Marseille des années 80.
Le guide de 1983 évoque la disparue "Radio Provisoire", devenue Radio Galère. (Illustration : Sophie Bourlet)
1983-1986 : La grande année des “radios libres”. Pour ma part, à l’école de journalisme de Marseille, qu’on appelait alors le CTMC, au Pharo, un de mes étudiants m’avait fait rencontrer Henry Richert, qui avait fondé Radio-Utopie, et qui l’animait. Son siège se situait rue Hoche, à la Belle-de-Mai. Et, après, tous les samedis, je proposais, avec Henry, une sorte de journal comenté de l’information et des événements qui se déroulaient à Marseille et ailleurs. C’était une période où informer, c’était aussi militer – pour le droit à une information libre et engagée, pour une information débarrassée des contraintes des grands groupes.
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1983-1986 : La grande année des “radios libres”. Pour ma part, à l’école de journalisme de Marseille, qu’on appelait alors le CTMC, au Pharo, un de mes étudiants m’avait fait rencontrer Henry Richert, qui avait fondé Radio-Utopie, et qui l’animait. Son siège se situait rue Hoche, à la Belle-de-Mai. Et, après, tous les samedis, je proposais, avec Henry, une sorte de journal commenté de l’information et des événements qui se déroulaient à Marseille et ailleurs. C’était une période où informer, c’était aussi militer – pour le droit à une information libre et engagée, pour une information débarrassée des contraintes des grands groupes.
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