Marseillais, faites du Vélo !
A Marseille, il y a les événements officiels et les autres. Le In et le OFF. Les fêtes des voisins de la gauche, les fêtes des voisins organisées par la droite. Les conseils municipaux à huis clos sur la sécurité, les conseils municipaux d’arrondissements ouverts à la presse sur le même thème. MP 2013 officiel, et le festival OFF, le futur forum mondial de l’eau et le contre-forum…
Apparemment pour le vélo, ça a l’air d’être à peu près la même chose. Après le très officiel et payant Vélotour il y a 15 jours, c’est aujourd’hui la 7e édition – qui n’a pas bénéficié de la même couverture médiatique – de la fête du vélo, un événement gratuit organisé par le collectif Vélos en ville.
Sans doute un peu trop off, même si cette opération est soutenue par l’ensemble des collectivités locales. Pourtant le programme est sympa. Pas de banque ou d’hôtel à traverser, mais une grande parade qui part à 10 heures du parc du XXVIe centenaire et finit vers 12h30 sur la corniche.
Une corniche qui sera exceptionnellement interdite aux voitures. En espérant que contrairement à l’an dernier, MPM et la Mairie seront gérer cette fermeture. Un bon test en vue de la future semi-piétonisation du Vieux-Port. On verra bien. Une belle occasion en tout cas pour les bénévoles de Vélos en ville de mettre la pression sur les élus marseillais afin que le vélo puisse réellement trouver sa place dans la deuxième ville de France, et pas que sur les belles brochures publicitaires consacrées aux transports »doux ».
à Marseille, le vélo tente de remonter la pente, sur Marsactu le 17 mai 2011
Le collectif Vélo en ville lance une enquête afin de récolter « vos remarques, observations, propositions pour rendre Marseille cyclable »
Commentaires
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le meilleur moyen de transport en ville, pas polluant, pas bruyant,pas dangereux, ne prends pas de place, ne coute pas cher a entretenir et c’est bon pour la santé.
L’utilisation du vélo doit être encouragée par les pouvoirs public.
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Faites des pistes cyclables et intégrez le vélo à l’espace urbain !
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Originalité, Générosité, Spontanéité, Poésie, effectivement, il ne saurait s’agir du vélotour mais bien de la FÊTE DU VÉLO qui réunit depuis des années, tout les grands acteurs de terrain, de la mobilité douce ! Chapeau à eux !!!
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Les organisateurs, une fois de plus, n’ont pas géré correctement la fermeture de la Corniche. Le bd Bompard a été un piège pour tous les véhicules qui l’ont emprunté entre 13 h et 18 h. n’étant pas avertis qu’il se terminait en cul de sac sur une interdiction d’accès à la Corniche.
Si le bord de mer respirait mieux, le terminus Bompard était asphyxié non seulement par les dégagements des pots d’échappement, mais aussi et surtout par les embrayages qui patinaient lamentablement dans la rue du Soleil.
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J’ai en effet découvert par hasard que la corniche était fermée aux voitures. C’est en m’arrêtant en vélo devant des affiches placardées dans les rues que j’ai découvert l’info. Hé oui ce n’était pas sur les 4×3 et les Decaux, déjà occupées par le vélotour.
Quelle plaisir de pouvoir enfin aller un dimanche profiter de la mer, et du calme sur la corniche avec des pauses abris-bus musicaux sans se faire agresser par les voitures sous pression.
Le jour où cela deviendra une habitude, les voitures cesseront de s’entêter à mettre 3 heures pour aller à Borely ou au Prado et arrivés stressés sur les plages.
Je me répète un peu ici sur Marsactu, mais à quand cette portion fermée aux voitures, avec plus de rotations des bus 83 les week end et plus de places levélo, car arrivés au niveau des plages, nous avons bien mis 30 minutes pour déposer notre vélo et autant pour en prendre. 2 stations étaient hors service. Mais on a fait un peu de sport du coup et c’était bien agréable. J’en ai même profité pour faire mon marché.
Les Marseillais ont vraiment du mal à sortir des années 80, années du tout voiture.
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Autant le dire de suite, je suis militant des transports doux. Je prends le vélo au quotidien et me lamente de cette corniche entièrement acquises aux autos.
Mais pour autant, j’ai découverts par surprise le blocage de la Corniche. Chic! me suis-je dis, je vais m’empresser d’occuper le terrain et de rejoindre les rangs! Malheureusement mon esprit ne pu s’empêcher d’émettre un regret me plongeant dans la tristesse:
Qu’allait-on obtenir de cette journée? Quelle image allait-on donner?
Transmettre l’envie de ranger sa voiture pour un vélo? Pas sur que ceux coincés dans les méandres endoumois y ait songé…
Faire comprendre qu’une corniche fermée le dimanche ferait le bonheur de tous? Pas sur que les centaines de jurons entendus contenaient ce message…
Dimanche, pour mon plus grand plaisir (et celui de mes filles) j’ai pris le temps de pédaler sans crainte sur cette superbe Corniche. Plaisir fugace d’un instant, histoire sans lendemain? Quelle place pour une amourette poétique face au VeloTour et ses gros seins tarifés? Non vraiment, je crois que ce n’est pas demain que Marseille acceptera ma relation adultérine avec la petite reine…
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Je lis des critiques sur la fermeture partielle de la Corniche et l’information donnée au public (automobiliste en l’occurrence).
Depuis quand c’est à un organisateur de manifestation de faire la circulation ? N’est-ce pas le rôle de la police que d’encadrer une manifestation déclarée et autorisée ?
Alors je sais bien qu’à Marseille la police municipale ne travaille pas le dimanche, que la police nationale a d’autres chats à fouetter, que c’est la seule ville dans laquelle des automobiles peuvent traverser des cortèges de manifestants alors qu’il n’y a que quelques rues à fermer, mais je crois qu’il ne faut pas se tromper de cible dans ses récriminations.
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