Marché aux biffins de Gèze : chronique d’un échec annoncé
Après l'abandon du projet de la ressourcerie à Gèze, annoncé en conseil municipal fin septembre, les vendeurs à la sauvette des abords de la station continuent à écouler leurs marchandises à même le sol et à subir de nombreux contrôles policiers. Entre Amelior, l'association qui devait organiser ce marché aux biffins dans les entrepôts Casino du 15ᵉ arrondissement, et la Ville, la communication semble au point mort.
Aux abords de la station Capitaine Gèze, les biffins installent leurs étals chaque jour. (Photo : IM)
Commentaires
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Dommage
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A Montreuil, le lieu de vente est une halle ouverte de tous côtés (donc soumise à des exigences de conformité plus simples) et la vente n’y a lieu que deux mercredis par mois. Installer une vente journalière dans un lieu fermé me semble impossible à Marseille ou ailleurs.
http://amelior.canalblog.com/albums/les_marches_des_biffin_es/index.html
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Du vent,du vent, du vent .Cette mairie est une véritable éolienne. Elle brasse le souffle d’Eole sans aucun effet.
Vent qui rit,
Vent qui pleure
Dans la pluie,
Dans les cœurs ;
Vent qui court,
Vent qui luit
Dans les cours,
Dans la nuit ;
Vent qui geint,
Vent qui hèle
Dans les foins,
Dans les prêles ;
Dis-moi, vent
Frivolant,
À quoi sert
Que tu erres
En sifflant
Ce vieil air
Depuis tant,
Tant d’hivers ?
Maurice Carême
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Et le mistral ne souffle pas forcément au bon endroit
Perso ça doit faire 50 ans que je connais ce marché
Cet etalage à la sauvette, le long du boulevard du capitaine geze.
Parfois bien gênant pour circuler en voiture, à pied ça doit être pire
C’est quand même un peu choquant que personne au niveau des institutions n’arrive à régler ce problème.
Il est évident que ce marché est partie prenante et acteur de cette économie souterraine qui règne notamment dans ce quartier. Et malheureusement ces problèmes sont a envisager dans la globalité
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Une fois de plus, les pouvoir publics sont faibles.
La mairie brasse du vent avec son arrêté qui ne sert doublement à rien : d’une part la vente à la sauvette est déjà interdite par le code pénal, d’autre part l’arrêté ne sera ni respecté ni appliqué – la droite réclame donc un truc inutile, mais venant d’elle ça n’est pas étonnant.
La préfecture et le parquet sont incapables de faire respecter l’ordre public et le code pénal.
L’URSSAF et la DRFiP sont incapables de contrôler Amine et Saïd pour savoir s’ils déclarent leurs revenus, payent leurs charges et éventuellement leurs impôts, bien qu’ils exercent une activité illégale.
Et pendant ce temps-là, les mêmes Amine et Saïd se plaignent que la police ne fait pas son travail alors qu’ils devraient s’en réjouir.
On marche sur la tête.
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Je ne comprends pas votre remarque , tout le monde se réjouit de ce folklore marseillais , du joyeux bordel phocéen , de cette ambiance méditerranéenne. Du moins chez les bobos , écolos ,gauchos.
Ah peut être que certains voudraient que cela s’arrête .Oui sûrement.
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Mais quelle enflure Samia Ghali… “elle envisage même une collaboration “à un niveau industriel, avec des entreprises privées dont c’est le métier de valoriser les matériaux”.” et les petites gens qui vivent de ça ? en quoi ça répond à la question ??
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Mon avis est que Marseille mérite mieux que de ressembler au Caire et ses chiffonniers ou à Bombay et son slum.
Mais tous les avis sont respectables.
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@kukulkan, ce n’est pas Ghali c est une proposition de vassal non ?
De toute façon tant qu’on cherchera une solution géographique ou technique… Ça ne réglera absolument pas le problème de ce marché parallèle et souterrain qui finalement arrange bien tout le monde.
Et cela explique cette inertie générale
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Marseille ressemble déjà à Bachdjarah et c’est déjà triste .Mais cela devrait satisfaire celui qui est allé chercher l’inspiration à Alger.
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Les vendeurs à la sauvette …. faut juste passer à Noailles en plein coeur de ville c’est pareil. Certains jours rue Pollak c’est difficule de circuler … à pieds. Un fleuriste qui s’était installé à l’angle des rue a abandonné après quelques mois … et rien ne bouge. Un car de CRS de temps en temps fait de la figuration, mais manifestement ce qu’on appelle les ” pouvoirs publics” sont soit impuissants, soit manque de volonté politique, soit complétement débordés par le nombre et le comportement de ces vendeurs. En effet Marseille mériterait mieux, mais bon ce n’est pas nouveau …
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Merci de nous en avoir dit un peu plus sur cette histoire, définitivement pas claire depuis le début. Personnellement j’y verrais assez bien une forme de chantage à l’attention des acteurs économiques du nouveau quartier, contraint de mettre au pot pour tenter une sortie de crise. Mais ce n’est qu’une hypothèse parmi tant d’autres, tant notre bouillabaisse politique locale est opaque.
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20 000€ de subvention face à 600 000€ nécessaire pour commencer à travailler … Encore un “J’ai glissé chef” ?! Légère erreur d’appréciation, pour le moins.
@Patafanari : y a pas un petit “Caramba” là ?
Faut bien rigoler, comme dit l’autre. Mais c’est pourtant triste, cette économie de la survie dans la “deuxième” Ville de France.
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Amelior a mal relu le bail et la mairie a été bien coquine…
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