L’institut de recherche pour le développement s’englue dans le malaise social

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le 9 Mai 2016
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Avec l'arrivée de son nouveau PDG, Jean-Paul Moatti, l'Institut de recherche pour le développement connaît une réorganisation sans précédent, particulièrement sensible en son siège marseillais. Les syndicats dénoncent un risque grave de troubles psycho-sociaux.

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L'immeuble Sextant, boulevard de Dunkerque, où est installé le siège de l'IRD.

L'immeuble Sextant, boulevard de Dunkerque, où est installé le siège de l'IRD.

L’IRD tremble, l’IRD est malade. Implanté depuis 2008 à Marseille, l’Institut de recherche pour le développement connaît la même chronique du désenchantement que sa ville d’adoption. Le fer de lance de la coopération scientifique française avec les Suds est traversé d’un profond malaise social. Au point qu’en décembre 2015, l’ensemble des syndicats a interpellé la direction pour un “risque grave” faisant état d’une “situation dégradée, portant atteinte à la santé physique et psychologique des agents”. Lors d’une réunion extraordinaire du comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT), ils ont demandé le lancement d’une expertise pour ces risques psycho-sociaux qu’ils estiment ...
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Commentaires

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  1. JL41 JL41

    Dans sa définition, l’IRD (Institut de recherche pour le développement) constitue un organisme intéressant, destiné à promouvoir un développement autochtone dans les pays où il est présent, grâce au potentiel de recherche, d’expérimentation et de formation disponible dans les pays développés, comme en France qui subventionne cet institut.

    C’est vrai qu’on ne sait pas trop ce que fait cet institut, mais on trouve pas mal de choses en faisant une recherche sur l’actualité, ainsi que sur le site de l’institut lui-même : https://www.ird.fr/
    Les effectifs sont de l’ordre de 2 200 personnes et le budget se compose d’une subvention de 201 millions d’€ en 2016 et de 20 à 25 millions d’€ de contrats directs.
    Dans une recherche sur l’actualité de l’IRD, on trouve en tête des recherches abouties sur les vecteurs de la dengue, du chikungunya ou du zika. Mais nous avons mis bien longtemps pour aboutir à ces résultats qui intéressent aussi la métropole.

    On nous dit que « Le fer de lance de la coopération scientifique française avec les Suds est traversé d’un profond malaise social ». L’article de Marsactu parle beaucoup des emplois précaires, mais peut-être aussi s’imposait-il une redéfinition des objectifs de ce « fer de lance », appuyé sur un budget de 220 millions d’€ ?

    C’est dommage que le grand public ne soit pas davantage informé des activités de cet institut et que les journalistes et un public plus averti ne soient pas informés des évaluations qui accompagnent le fonctionnement d’un tel institut.

    On nous dit que « Dès son arrivée, Jean-Paul Moatti a commandé une « mission sur l’organisation et le fonctionnement de l’IRD » réalisée par des « experts externes à l’établissement ». N’y a-t-il pas de lien vers ce rapport ? Sa lecture nous permettrait de juger de la nouvelle organisation mise en place, peut-être d’une certaine restauration de l’efficacité de l’institut et de son adaptation aux problèmes générés par des évolutions parfois plus rapides que les recherches menées ?

    Un bilan social élogieux est également évoqué, mais a-t-on un lien vers lui ? « Bilan social 2014 de l’Institut qui est désormais à votre disposition et dont il faut souligner la qualité et l’intérêt exceptionnels unanimement reconnus par les membres tant du CTEP que du CA. »

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