L’hôpital sous la rigueur : un gestionnaire témoigne d’un quotidien ubuesque
Il y a la réalité des chiffres, la rigueur des bilans et ce que vit au quotidien le personnel des hôpitaux. Marsactu a recueilli le témoignage d'un gestionnaire qui explique le casse-tête d'un service de santé public, réduit à gérer la pénurie.
Commentaires
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Juste incroyable, au sens propre du terme. Comment la CRC peut-elle condamner une mauvaise gestion (et donc une mauvaise utilisation des finances de l’AP-HM), alors que l’hôpital n’a plus assez de moyens pour financer son propre fonctionnement ? Il n’y a personne pour crever l’abcès, remettre tout cela à plat et régler les problèmes ???
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Depuis de nombreuses années les politiques droite et “gauche ” se sont évertuées à couler tous les services publics au bénéfice des acteurs privés .
Pourquoi les hôpitaux publics échapperaient au couperet ?
La CRC est aux ordres et et entend donner le coup de grâce .
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Pendant ce temps la en effet les cliniques privées prolifèrent. Les chambres des comptes sont au service du libéralisme et font tout pour dénigrer le secteur public.
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Je suis directeur d’hôpital, heureusement pas à Marseille. Le constat fait par ce monsieur n’est pas faux, malheureusement. Ce qui se pose aussi au-delà des problèmes financiers c’est à mon sens la question de la taille des structures, qui au bout d’un moment sont tellement énormes qu’on peut s’interroger sur l’efficience de leur gouvernance. Une structure aussi énorme que l’APHM crée nécessairement de l’éloignement avec les services support, qui certes ne sont pas le cœur du métier mais perdent aussi à en être trop détachés. En voulant créer de cette façon des organisations plus efficaces nous avons aussi sans doute pénalisé la qualité.
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Merci pour ce témoignage.
L’université souffre d’ailleurs des mêmes maux.
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