"Les quartiers Nord, c'est un collégien sur deux mais un lycéen sur quatre !"
"Les quartiers Nord, c'est un collégien sur deux mais un lycéen sur quatre !"
Parce qu'ils sont au quotidien dans les établissements scolaires, les enseignants du SNES-FSU ont imaginé leurs douze mesures idéales pour le redressement par l'éducation des quartiers prioritaires. "Nous avons trois volets dans notre plan d'urgence, détaille le secrétaire académique du syndicat, Laurent Tramoni. Ce qui concerne la classe, ce qui concerne la vie scolaire en dehors de la classe et le reste du temps. Ce que nous disent nos collègues qui enseignent dans les quartiers difficiles, c'est le désœuvrement des élèves après l'école. On est dans des quartiers qui ont connu un abandon important de la puissance publique depuis des années".
Dans la foulée du déplacement Vincent Peillon, Laurent Tramoni, visiblement séduit par le discours gouvernemental, attend désormais des actes et regrette la priorité – trop marquée selon lui – donnée au premier degré. "On ne peut pas s'occuper des enfants et considérer que les adolescents, on s'en occupera plus tard", argue-t-il sur notre plateau.
Hier, les syndicats n'ont rencontré que brièvement un conseiller du ministre de manière formelle et la discussion ne s'est pas réellement engagée sur les douze propositions pour le second degré. Mais, d'ores et déjà, sur l'internat de proximité, on peut noter des points de convergence. "Les familles qui n'ont pas les moyens d'assurer un encadrement de leurs enfants qui soit propice à la réussite scolaire – une chambre pour chaque enfant, un bureau, des livres – pourraient trouver dans l'internat dans les quartiers Nord une aide sans pour autant couper les enfants des familles en les envoyant à trois heures de Marseille", espère le syndicaliste.
Laurent Tramoni conclut sur une statistique, révélatrice : "Les quartiers Nord, c'est presque un collégien sur deux mais ils ne représentent qu'un lycéen sur quatre. Vous vous rendez compte du gâchis. Nous souhaitons que les adolescents trouvent du travail par le biais de l'école. Or, aujourd'hui, hélas, on les abandonne un petit peu et ce sont parfois des cibles privilégiées pour l'économie parallèle."
>> Les douze propositions du SNES-FSU pour les quartiers prioritaires
Commentaires
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Des propositions bien frileuses Mrs!
Primo vos enseignants sont majoritairement blancs! les enfants majoritairement d’origine arabe ou d’ Afrique noir cherchez l’erreur!
Secundo Mrs, les gamins de ces quartiers, peut être les scolariser dans des écoles des quartiers paisibles “mettez des navettes des bus comme aux USA, ramassage le matin et dépôt le soir” et bien oui faut innover, copier, plagier, tester, mais éviter nous des propositions réchauffées.
Ensuite, quand vous vous mettez autour d’une table pour réfléchir à voix basse sur ces quartiers faites une place aux personnes qui sont de ces quartiers(intégration, assimilation, participation,complémentarité, mutualisation…) bien sur des intellectuelles comme vous! pas l’animateur du centre social! Et, si vous ne connaissez pas des intellec… à Marseille contactez-moi j’ai une liste (Bac+3;Bac+5;Bac+8) en plus ils sont tri-lingues
A bon entendeur
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Bonjour Anonyme. Cette situation me rend triste mais votre commentaire me rend heureux. Malgré tout, il y a déjà du bon dans les propositions du SNES-FSU. Question : ces propositions ont-elles été suivies d’effet ?
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