Les propriétaires de friches polluées de l’Estaque verseront jusqu’à 63 millions à la SNCF
Les sociétés industrielles Retia et Recylex, héritières des friches des Riaux, à l'Estaque, viennent d'être condamnées à verser jusqu'à 63 millions d'euros à SNCF Réseau. Une importante somme qui doit permettre de remettre en état les infrastructures ferroviaires endommagées par la pollution sur ces sites.
Le site désaffecté de Metaleurop à l'Estaque. (Photo VA)
Commentaires
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Et qu’en est-il de la responsabilité de Protect Métaux Arenc quant à la grave pollution au Chrome hexavalent qui touche le tunnel SNCF du raccordement de Mourepiane, près de la cité Consolat à Marseille egalement ?
Et des dommages de ces pollutions sur le milieu naturel, qui entraîne l’interdiction de consommation de l’eau des puits à 1 km à la ronde ?
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Et la mairie de Marseille, du temps de l’équipe précédente, qui avait mis 5 ans à prendre un arrêté pour interdire l’usage de ces eaux… Il avait fallu que pour finir le préfet adresse une mise en demeure au maire de l’époque…
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PMA
TLM
LE RUISSEAU DES AYGALADES…etc
Le milieu du recyclage est assez fermé, j’ai eu entre les mains un certificat médical de la médecine du travail pour infection pulmonaire à surveiller d’un ouvrier. Les trieurs de métaux qui sont toute la journée courbés à ramasser et à supporter cette poussière. Malheureusement, je n’ai pas vu de délégué syndical venir et s’intéresser à ces personnes. Le passage d’une personne du comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail- CHSCT a obligé l’employeur à mettre à disposition un réfectoire, vestiaire, toilettes pour les salariés dans le chantier . Nous n’avions pas le droit d’être en contact avec le personnel du chantier diviser pour mieux régner. Il est vrai que le recyclage a le vent en poupe. C’est tellement tendance qu’ on peut faire un circuit touristique pour visiter les quartiers Nord .
https://madeinmarseille.net/84413-lemon-tri-recyclage-dechet-plastique-insertion/
Jadis, les métaux étaient ramassés par des personnes qui tournaient en fourgonnettes, mais avec le temps cette activité s’est professionnalisée.
On nous prend la tête avec le recyclage devenu tendance en fait parce qu’il faut bien être responsable et traiter ses propres déchets plutôt que de les envoyer vers d’autres pays.
Auparavant des conteneurs de déchets étaient envoyés vers d’autres pays, mais ça c’était avant.
renvoi de 43 conteneurs de la Malaisie retour France
https://www.dailymotion.com/video/x7qwvcn
Désolée, je m’éloigne du sujet mais les années passées dans ce milieu m’a simplement traumatisée. Toutes mes démarches pour faire reconnaître ma souffrance au travail ont été vaines.
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Une pensée pour les milliers d’ouvriers qui travaillaient sur ces sites et dont la santé a été gravement compromise ainsi que pour les familles d’ouvriers qui habitaient les cités proches.
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“Le jugement intervient à un moment critique pour la santé financière du Groupe Recylex, acteur majeur français de l’économie circulaire employant 70 collaborateurs sur trois sites en France et gestionnaire de lourds passifs environnementaux hérités de l’histoire industrielle du groupe”
Mais de qui se moque-t-on? Arkema, chevalier de l’économie circulaire. Lol
Au final, c’est l’état qui paiera donc le contribuable, les riverains (double peine) et d’autres encore.
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Le groupe Recylex n’est pas lié à Arkema, c’est l’ex-Metaleurop, qui est effectivement désormais un acteur de l’économie circulaire car son activité consiste à recycler métaux et plastiques – ce qui ne les empêche pas d’être redevables de la dépollution de leurs sites historiques. Ils sont effectivement en difficulté financière.
En revanche Retia est une (discrète) filiale à 100% du groupe Total, son cœur de métier est de réhabiliter les anciens sites pollués du groupe, dont faisait précédemment partie Arkema.
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La photo aérienne es tellement parlante : quelle dévastation, horrible!
Ça s’appelle le progrès? Ha bon…
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Il faudra bien un jour que l’Etat oblige les assureurs à prendre en compte le risque pollution. On met en place le dispositif pollueur/payeur, mais on ne crée pas les conditions nécessaires à la protection sociale des employés qui vont être pris en charge par les différentes caisses qui ne cessent de se vider. Si ces transferts successifs peuvent engendrer une certaine complaisance à l’égard des repreneurs, il demeure que ce n’est pas à la collectivité de faire les frais des erreurs industrielles du passé. Une fois de plus les chambres consulaires sont aux abonnés absents alors que chaque filière devrait s’organiser pour couvrir les risques d’elle engendre.
Quant à cette pollution, qui, pour l’heure se limite au site d’exploitation, on serait bien inspiré de procéder à quelques carottages dans le chenal de l’Estaque (à quelques encablures du tunnel du Rôve et surtout avant sa réouverture éventuelle) où Kuhlmann a déversé ses eaux de procès pendant des années. Là encore, qui va payer ?
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Tout ce joli monde va déposer, ne payera pas un sou, se remontera à côté et nous réglerons l’addition.
Elle est pas belle la vie !
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Ou alors, encore plus astucieux, vous transférez les activités par des apports de branches, et le tour est joué.
Elle est vraiment belle la vie !
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Sincèrement désolée, j’écris sans me relire et je fait d’énormes fautes. Merci pour votre compréhension.
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