Les plus démunis victimes de la gestion calamiteuse de l’aide au logement par la métropole
Depuis 2017, la métropole pilote le Fonds de solidarité pour le logement, un dispositif d'aides individuelles pour éviter une procédure d'expulsion ou une coupure de courant en cas d'impayés. Mais les dossiers qui devraient être traités en deux mois traînent jusqu'à un an, voire plus.
Une vue du quartier Noailles, à Marseille. (Photo : B.G.)
Coralie Bonnefoy
Commentaires
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En tous les cas, chapeau à la métropole pour la qualité de son verbiage !
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Les discours sur “l’assistanat” servent à cacher ce non respect du droit commun. Les assistantes sociales, les éducateurs, savent sur le terrain que des aides n’arrivent pas, et que de nombreuses personnes ne reclamment pas les aides auxquelles elles auraient droit.
Mais pendant que certains irresponsables politiques et leurs animateurs TV blablatent sur “l’immense” fraude sociale, au moins on ne parle pas de la fraude fiscale, des détournements de fonds publics, de la gestion scandaleuse des budgets alloués.
Est-ce que les comptes de la Metropole sont publics ? Du moins accessibles à des journalistes ?
Parce que la question de fond est toujours : où va l’argent ? Précisément.
On nous confirme ici que la Métropole ne fait pas son travail, et ment effrontément (service comm’ appuyé sur intelligence artificielle ? Les équipes Vassal nous servent toujours les mêmes discours, appuyés sur chiffres énormes, indiquant que tout est fait pour le mieux et qu’il n’y a rien à redire).
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Il est remarquable que nos contempteurs de l’assistanat sont tous nés dans des familles aisées voire très aisées et n’ont aucune idée de ce que peut être la précarité (qui souvent arrive a l’occasion d’un accident de vie). Je ne sais pas le pourquoi de ce transfert de compétences (d’incompétences) mais les conséquences en sont une nouvelle preuve de la non efficacité de la Métropole dirigée par une majorité d’élus de bourgades riches voire très riches quoique microscopiques. L’administration départementale fonctionne encore comme un service public mais l’administration métropolitaine se contente de gérer sont territoire comme un pré carré générateur de prébendes.
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Je suis étonné des commentaires, qui me semblent tous oublier une vérité: tout cela est voulu. Et indirectement decrit par l’article.
Plus d’argent = on ne coupe pas le budget, pour rester positif en communication = on allonge les delais= les aides arrivant trop tard= moins de personnes la demande= on fait des économies!
C’est ici criant, mais c’est en oeuvre partout. Sur toutes les aides je veux dire! Et quand ce n’est pas le politique ce sont les services qui bloquent eux memes!
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Je plussoies : la Métropole (Mme vassal) dans ses œuvres
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“Mort aux pauvres”! Telle semble être la devise de la Monstropole si bien baptisée par Maryse Joissains, mais pas pour les mêmes raisons.
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Encore une fois BRAVO et MERCI à nos Gabians de révéler ces tas d’ORdures qui semblent s’acharner à écraser les plus fragiles. Heureusement que vous avez le bec fouineur et costaud.
Vivement que le calendrier électoral nous fournisse une chance de dégommer cette féodalité d’un autre âge (je me demande depuis longtemps QUI est le suzerain de cette VASSALe ?)
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La métropole n’aime pas les pauvres.
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“Comment est-on passés de deux à trois mois pour le traitement d’un dossier à six mois, puis douze ou treize mois aujourd’hui ? Pourquoi est-ce que cela fonctionne si mal ? Que se passe-t-il exactement ?”
Je crains que la réponse tienne en deux mot : viscosité administrative.
Phénomène systémique redoutable, mélange d’incompétence, de mal-encadrance, de cécité, de démotivation, le tout recouvert d’une bonne couche de com cultivant le déni. Comme les “assistés” n’ont pas de pouvoir de nuisance, le système continue à rouler tranquillement.
Gerbant. Et pourtant si classique.
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A quelques jours d’écart sont mis à jour par Marsactu le népotisme à la metropole et son incapacité à soutenir les plus pauvres dans la recherche d’un logement!
Dans les deux cas, les réponses de la métropole sont bien désinvoltes. Dans les deux cas, des sommes considérables sont ainsi détournées de leur finalité par une petite clique clientéliste.
Et les mêmes viennent nous raconter qu’il faudrait être plus décentralisés pour être plus efficaces!
Au contraire , il faut veiller à rétablir l’impartialité de l’Etat, seule garante de la solidarité en faveur des plus fragiles et de l’égalité de tous devant la loi
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