"Les fêtes de quartier sont en danger à Marseille"
"Les fêtes de quartier sont en danger à Marseille"
Avec l'arrivée du printemps, certains quartiers de Marseille se parent de leurs plus belles couleurs pour faire la fête. Au Panier, à Noailles, à Belsunce ou à la Belle de mai, ces rendez-vous annuels sont parfois devenus de vraies institutions. A tel point que le public qui vient s'y amuser peut croire que ces initiatives sont éternelles. Le coordinateur de la Belle fête de mai, Sam Khebizi a profité de l'édition 2013 pour attirer l'attention du plus grand nombre – et d'abord les habitants – sur la fragilité de ces évènements. "Pour la première fois, les plus grandes fêtes de Marseille se sont rassemblées pour signer ensemble le même manifeste, expose celui qui dirige également l'association Têtes de l'art. C'est souvent à l'approche du précipice que l'union se fait. Oui, les fêtes de quartiers sont en danger à Marseille".
Sur notre plateau, il est venu détailler pour quelles raisons, certaines de ces fêtes avaient du mal à monter leur édition 2013 et prévoyaient le pire pour 2014. "Si nous voulons d'abord alerter les habitants eux-mêmes, la seconde adresse de notre manifeste est la Ville de Marseille elle-même avec laquelle nous avons d'abord un vrai souci de reconnaissance". Ce problème de perception de la part des institutions s'explique également par le caractère composite des fêtes de quartier : "L'évènement festif est un moment important. Même si ce n'est pas une manifestation artistique. Ce n'est pas un festival même s'il y a une dimension artistique. Mais toutes les propositions du quartier ont leur place qu'elles émanent des centres sociaux, de l'animation sportive ou socio-culturelle".
C'est ce qui explique notamment que les fêtes de quartier ne bénéficient pas de subventions, ni même de labellisation, de l'année européenne de la culture. Derrière ce manifeste apparaissent donc des questions de fond sur la définition de la culture, la professionalisation de ce type d'évènements et leur reconnaissance par les institutions.
Commentaires
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Le coeur n’est plus à la fête pour les marseillais car ils voient ce qu’est devenue leur belle ville et n’ont plus envie de danser et de toute façon les fêtes seraient gâchées par des bagarres ou ils retrouveraient leur voiture en morceaux après la fête alors ils préfèrent rester chez eux Monsieur Gaudin n’a qu’à aller danser lui si le coeur lui en dit !!!!!!
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Quel est ce coordinateur marseillais ?
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Et oui … il ne faut pas comprendre “faire la fête” et “faire la fête”. Les fêtes de quartiers sont aussi et certainement surtout du lien entre les citoyens du quartier. Ce que ne sont pas les grands événement actuels où l’on passivement “voir”.
Le Doigt dans l’Oeil
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Croyez-vous que les marseillais (enfin ce qu’il en reste) aient envie de danser ? ils danseront quand ils retrouveront leur ville comme elle l’était il y a quelques années…. affaire à suivre en urgence !
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Et toujours, toujours le même refrain: avant, c’était mieux; forcément…
milieu des années 90, ma voisine disait toujours que ça ne sert à rien de retaper le Panier – juste pour parler d’un exemple concret – que ça ne changera rien, qu’il faut le raser entièrement, reconstruire des immeubles propres, etc etc. Et maintenant, c’est trop bobo, trop branché, ou je ne sais pas quoi; bref c’était tellement mieux avant… Après je pense aussi que ces fêtes sont d’autant plus sympas qu’elles restent simples. Ce n’est pas la peine d’inviter à chaque fois un groupe de Londres, ou de je ne sais où.
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Il est surprenant d’apprendre que les Fêtes de quartier de MARSEILLE sont surtout soutenues par le CG et non pas par la Ville qui leur demande une redevance! ( et puis la rembourse).
Au fait,on n’a rien vu sur le site de la Provence pour promouvoir les fêtes de quartier. Normal ..,la FETE BELLE de MAI ne coûte que 35 000 Euros. Pas de sous.
Par contre … demain Mardi ,on verra la culture version HOLLANDE , avec “du lourd” :la tête au vent, face au MUCEM + cabotinage avec Jean Claude GAUDIN et la Ministre FILIPPETTI.
La première page assurée.
Marseille … c’est toujours le grand écart culturel
Insoluble.
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C’est super les fêtes de quartiers, il en faudrait plus souvent.
Pareil pour les repas de quartiers où chacun apporte quelque chose et tout le monde partage.
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