Le nouveau copinage de Renaud Muselier
Le président du conseil régional a contourné un long processus de recrutement pour imposer son candidat à la tête de la Société du canal de Provence. Un satellite de la région qui réalise chaque année plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie près de 550 salariés.
L'enjeu
Renaud Muselier a choisi d'imposer un de ses proches au poste de directeur général de la société du canal de Provence, faisant fi du processus de recrutement mis en place en interne.
Le contexte
Il y a quelques jours, la chambre régionale des comptes soulignait dans un rapport le grand nombre de collaborateurs de cabinet fort bien payés des présidents Estrosi et Muselier à la région.
Commentaires
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Comme à son habitude, là et précédemment ailleurs, les entourloupes c’est sans doute ce qu’il sait faire de mieux. Il y a la fidélité qui lie des êtres, mais il y a ici surtout des “combinaisons” et à ce titre il vaut mieux conserver toujours d’excellentes relations avec ces amis rapprochés. Un savoir faire certain dans l’ exploitation de nombreuses “structures”, qui se traduit par un abus de positionnement et bien sûr toujours en quatimini.
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C’est à regretter amèrement la décentralisation. Dans les régions moins pourries que PACA par des habitudes de pègre, la décentralisation a pu avoir un bénéfice, mais on ne comprend pas pourquoi le recrutement doit être décentralisé. Sur un poste de direction générale d’une compagnie des eaux, sur une matière première, l’eau, qui vaut plus que de l’or dans le changement climatique, pour laquelle il y a et il y aura des guerres et du vol sur terre, des décisions éminemment techniques qu’il faudra comprendre et prendre, des contacts techniques qu’il faudra avoir et entretenir à travers la planète, c’est le president de la region qui nomme son adjoint en s’asseyant sur une procédure qui vient de sortir!
Pourquoi n’y a t-il pas un verrouillage dans la procédure pour empêcher ce genre de nomination arbitraire? Pourquoi le candidat imposé ne passe pas devant un conseil de recrutement comme les autres candidats, et pourquoi on recrute sur CV pour un poste pareil? Pourquoi l’Etat ne peut avoir un droit de veto sur une chose pareille?
J’espère que votre article peut etre commenté à un niveau national et les responsables interrogés devant les caméras. En tout cas, certes le conseil d’administration peut licencier cette personne, au risque de s’attirer des tas de problème de la région, mais les indemnités de licenciement seront bien versées par la poche du contribuable, non? Le fisc n’a rien à dire sur l’utilisation de l’argent public dans les cas de cooptation non réglementaire qu’il faut indemniser?
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Joli commentaire. Mais la réponse à toutes vos questions est dans le titre de l’article : CO-PI-NAGE.
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« regretter amèrement la décentralisation »
Ce sont bien les lois pondues par Defferre dans les années 80 qui sont à l’origine de la multiplication des phénomènes de corruption (les exemples ne manquent pas). A croire que les élus étaient jaloux que quelques fonctionnaires imposent leurs choix. Ils en font autant. Le problème c’est qu’ils sont beaucoup plus nombreux à vouloir outrepasser les règles en affirmant leur égo : « c’est moi qui décide ». Et quand la justice veut rappeler le droit, la maffia en place fait tout pour lui mettre les bâtons dans les roues.
Comment un tel droit d’agrément a-t-il pu être mis en place sans que personne parmi les élus ne réagisse devant les tribunaux ? Les élus de go-gauche étaient-ils trop heureux de récupérer une prérogative inespérée en cas de victoire ?
Votez, braves gens. Votez !
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Cette institution qu’est la région est devenue une agence de placement , faisant fi des procédures , des règles et usages.
En faisant nommer Ivaldi , Muselier se réserve un nombre de places auprès de la Société du Canal de Provence afin de caser ou recaser certains de ses copains , notamment ceux de son cabinet privé.
Et nous , nous payons à Marseille l’eau quasiment la plus chère de France , il ne faut pas de se demander pourquoi.
Entre Vassal qui tripatouille avec la SEM et Muselier avec la SCP nous avons là des comportements au delà du douteux.
Cette région est vraiment pourrie.
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Pour résumer la position de Muselier dans la vidéo: La gestion de l’eau en Provence est trop sérieuse pour être confié à des techniciens qui connaissent le sujet. Ce phénomène du fait du “prince” qui s’assoit sur les délibérations légales se généralise dans tous les niveaux des institutions publiques.
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Si vous appréciez ce genre d'”anecdote”, vous allez adorer celles d’Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles II – http://uzii.evolut10n.fr
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Merveilles de la décentralisation qui n’a fait que multiplier les petits barons locaux se nourrissant sur l’argent public.
Et il n’y a pas d’opposition à la Région…
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pas de souci le Conseil d’Administration va voter comme un seul homme moyennant quelques petites concessions aux uns et aux autres
le système fonctionne sur le principe des services rendus
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Une pensée pour les candidats qui ont les compétences nécessaires, on bûché, passé des auditions, fait des plans de changement de vie pour résidence, enfants, conjoint, de quoi maudire à vie tous les cocaïnomanes de la planète
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la Vième République avait été surnommée la République des copains et des coquains le nouveau monde n’y a rien changé
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Vous avez raison Barbapapa. Car en fin de compte, c’est bien à cause de ceux d’entre nous, trop dépressifs et désillusionnés, trop mentalement atteints pour se ressourcer via le sport ou le soleil local, qui se ruent à coups d’euros (venant de qui?) sur la cocaïne et le cannabis, à cause de cette demande si forte, que toute l’industrie de la contrebande s’est installée tout près des points de livraison et production, et qu’elle a besoin de raquette et pots de vin pour continuer à subsister. Peut être qu’ils ont de la chance les candidats malheureux au recrutement de ne pas atterrir dans ce panier de crabes.
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’Larticle mentionne :
L’importance d’« une connaissance des problématiques de l’eau et de l’aménagement du territoire, des enjeux du développement à l’international et des nombreux défis à relever dans un contexte de changement climatique ». Des compétences que le parcours de Jean-Luc Ivaldi ne suggère pas.”
Voila pourquoi tout dysfonctionne dans notre region… sur un poste aussi important, dans une institution de service public, dans un domaine où les enjeux sont majeurs… on “place” un copain… et non quelqu’un.e de compétent.e…
Pratiques inacceptables. Merci de les avoir dénoncées.
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Je viens de lire la biographie de Jean Luc IVALDI , Impressionnante .
Attaché au cabinet du maire , donc magouille et compagnie. Ensuite attaché parlementaire de celui qui ne faisait rien puisque Dominique De Villepin faisait tout. C’est du lourd .
La seule question que je me pose c’est de savoir si le Canal de Provence ouvre une division eaux usées ou eaux troubles , car là visiblement notre ami IVALDI doit avoir certaines compétences.
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C’est consternant, mais pas franchement étonnant ! si ? non !!
Le recyclage récent de certains ministres est la preuve que cette démarche fonctionne bien. et a toujours bien fonctionné.
Dans le milieu associatif on connait bien ce problème : lors d’interventions diverses, ou demandes de subventions, d’évènements….on se trouve face à des gens des “institutions” sollicitées qui sont définitivement hors sol, incompétents majeurs… et ma foi, c’est souvent difficile.
Ca fait partie du “jeu”. oui la décentralisation a accéléré le processus, mais ça reste une vraie tradition.
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Directeur général adjoint au Conseil régional recruté par Muselier, Ivaldi est responsable d’une grande partie des faits dénoncés par la Chambre régionale des comptes dans la gestion du personnel contractuel au Cabinet et dans les services régionaux.
Autres faits d’armes :
https://www.liberation.fr/societe/2012/04/16/dans-la-famille-muselier-la-justice-convoque-madame_812184
et
https://www.liberation.fr/france/2012/03/06/la-femme-de-renaud-muselier-au-coeur-d-un-nouveau-micmac-marseillais_800861
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Muso fait mumuse avec les institutions, et aussi avec la démocratie, en définitive. “Les c…, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît.”
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une honte !
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