Le bureau d’études Ecotonia condamné pour destruction d’habitat d’une espèce protégée

Actualité
par Benoît Gilles
le 5 Sep 2025
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Le cabinet d'études "naturaliste" Ecotonia est condamné pour avoir détruit l'habitat d'une espèce protégée, la chouette chevêche d'Athéna. Un couple de ce rapace menacé nichait dans une bâtisse détruite par un promoteur à Château-Gombert. Informé de la présence des oiseaux, le cabinet d'études n'a rien fait pour l'empêcher.

Gérard et Claude Filippi. Dessin : Ben8
Gérard et Claude Filippi. Dessin : Ben8

Gérard et Claude Filippi. Dessin : Ben8

Lui, l’amoureux des animaux, si fier de “son métier passion“, n’est pas venu jusqu’à Marseille pour entendre la juge Magali Donjon prononcer son jugement, ce vendredi 5 septembre. Le patron d’Ecotonia, Gérard Filippi, et sa société sont condamnés pour destruction d’habitat d’une espèce protégée, en l’occurrence la chouette chevêche d’Athéna, un rapace désormais rarissime. Un couple nichait dans une bâtisse de Château-Gombert, avant qu’un promoteur décide de la détruire pour y construire des villas. “Qu’un cabinet d’études soit condamné pour destruction d’habitat d’une espèce protégée, c’est une première en France”, s’est félicitée Isabelle Vergnoux, ...
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Benoît Gilles
Journaliste

Commentaires

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2 commentaire(s)

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  1. Oreo Oreo

    Peines dérisoires comme d’habitude. Ces messieurs pourront continuer à détruire la biodiversité dans leurs activités prédatrices respectives. Il eut fallu qu’ils soient contraints de restituer un habitat propice à la chouette et à financer un programme de renforcement de sa population. Habituellement financées sur deniers publics, ces opérations sont efficaces et très chères.

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  2. Vincent Kaliste Vincent Kaliste

    D’un côté je me demande s’il faut vraiment laisser des batiments tomber en ruines au milieu de la ville car elles ont été colonisées par des espèces protégées alors qu’il y a une crise du logement.
    De l’autre je me demande si des mesures compensatoires auraient été possible si la présence de cette espèce n’avait pas été cachée.
    Quoiqu’il en soit le tribunal a montré que même en ville et dans la construction la loi sur la protection de la biodiversité doit être respectée, ce qui me semble juste.

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