Le 8 décembre à Marseille, un dispositif “de guerre” face aux “gilets jaunes”
À la suite des coups portés à Maria, Mediapart a découvert l’existence de brigades hybrides de policiers, non formés au maintien de l’ordre et chauffés à blanc par une note du ministère de l'intérieur et une hiérarchie considérant qu’en temps « de guerre », tout est permis. Même le RAID a été associé à la mobilisation. Un article proposé aux lecteurs de Marsactu.
Des forces de l'ordre au bas de la Canebière le 8 décembre. Photo Guillaume Origoni.
Cet article a été initialement publié sur Mediapart. Marsactu le reprend ici, en vertu d'un partenariat éditorial de longue date. Maria a préféré témoigner sous couvert d’anonymat, ayant peur de représailles de la part des policiers.
Commentaires
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C est effrayant
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Et en dépit de tous ces témoignages, mais aussi des multiples mutilations qu’il est difficile de nier, nous avons une porte-parole du gouvernement qui affirme tranquillement qu’elle “récuse le terme de violences policières”, auquel elle préfère celui “d’erreurs”.
Un régime qui envoie sa police mater les manifs, ça ne date pas de Macron : sous Hollande aussi, il y a eu de beaux exemples. Mais de là à le nier en dépit des preuves tangibles…
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En dépit des grades ronflants de major ou commissaire, on n’a droit qu’à des réponses dignes du sergent Schultz: “che n’ai rien fu, che n’ai rien entendu”.
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Le règne des milices a débuté, y a plus qu’à voter Benalla aux municipales !
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