L’avenir de La Marseillaise se joue entre un soutien parapublic et le duo La Provence-Niel

Actualité
le 13 Août 2020
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Alors que les salariés soutiennent majoritairement une offre de reprise portée par la société martégale parapublique Maritima médias, une offre portée par l'autre quotidien local et le fondateur de Free rend l'avenir du journal flou.

L’avenir de La Marseillaise se joue entre un soutien parapublic et le duo La Provence-Niel
L’avenir de La Marseillaise se joue entre un soutien parapublic et le duo La Provence-Niel

L’avenir de La Marseillaise se joue entre un soutien parapublic et le duo La Provence-Niel

Fidèle à la tradition de leur titre, c’est aussi dans la rue que les salariés du journal La Marseillaise entendent peser sur l’avenir de leur titre. Ce jeudi, à l’appel de la CGT, ils manifesteront devant le siège du journal aux côtés de leurs lecteurs et soutiens à midi et demi. Leur objectif ? Peser sur les offres de reprise du journal, plombé par la crise sanitaire puis placé en liquidation judiciaire, et contrecarrer l’offre jugée “hostile” du groupe La Provence associé à la holding NJJ Presse de Xavier Niel, le patron de Free. Les salariés de La Marseillaise soupçonnent qu’il s’agisse surtout de mettre la main sur le lucratif mondial à pétanque, importante ressource de la société éditrice. Nous n’avons pu joindre les ...
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Commentaires

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  1. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Malgré la perte des emplois, pourquoi ne pas faire comme Marsactu, transformer le papier en écran?
    Et si la ville de Marseille faisait comme celle de Martigues…?
    Bon, je ne suis pas bon dans le financement de la PQR mais c’est vrai que la question me semble difficilement soluble…
    Niel dehors!
    Je serais à 12h 30 pour soutenir la Marseillaise. J’espère qu’il y aura du monde…!

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    • Alceste. Alceste.

      Une observation et deux questions.
      Ce quotidien est mort.
      Posez vous la question de savoir pourquoi les lecteurs ne sont plus au rendez-vous ?
      Pouvez vous imaginer un journal d’opinions des gauches, plutôt qu’une revue politco syndicale ?

      Le pluralisme est une évidence mais aujourd’hui avec la Provence nous avons le niveau zéro du journalisme et avec la Marseillaise un monologue permanent.
      Il y aurait bien quelques mliardaires de gauche pour financer ce projet ?

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  2. Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

    Aucune des deux options ne convient. Il est possible de sauver économiquement (et sans doute provisoirement) le journal, mais pas de préserver son indépendance en dépit des promesses faites la main sur le cœur par les uns et les autres. La question de l’acharnement thérapeutique est donc posée en même temps que celle d’une fin dans la dignité. Apres tout, d’autres, avec leur seule abnégation et le soutien de quelques lecteurs ont su faire émerger un modèle viable, indépendant et démontré que l’on peut construire du neuf sans mobiliser des millions ni se placer sous une quelconque tutelle. Mais il faut de l’imagination, du courage…

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    • Alceste. Alceste.

      Et avec quels lecteurs ?

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Quelques dizaines qui ont apporté, chacun, quelques centaines d’euros et qui, tous ensemble, detiennent moins de 25% du capital, de sorte qu’ils ne peuvent rien imposer mais seulement soutenir l’idée du pluralisme. Les journalistes fondateurs gardent ensemble le contrôle (mais aucun ne l’a tout seul). Jean-Francois Kahn avait lancé avec un certain succès L’Evenement du jeudi sur un modèle comparable il y a près de trente ans…

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  3. Alceste. Alceste.

    Une bonne piste en effet

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  4. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    J’ai lu que la marseillaise papier n’avait aucune valeur financière, par contre son achat est indissociable du mondial de pétanque qui lui rapporterait de l’argent.
    Et l’argent il n’y a que cela qui intéresse Tapie, au point de monnayer un feuilleton de ses multiples cancers.

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  5. Julie Cazenave Julie Cazenave

    Juste un rappel : A l’origine, La Marseillaise était un journal communiste. La proposition de la ville de Martigues est assez cohérente avec l’histoire du journal, donc.

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Oui de ce point de vue c’est tout à fait cohérent. Mais cela lie le sort du journal au résultat des élections. Mais qu’adviendra t’il quand la mairie tombera entre d’autres mains ?

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  6. Mistral Mistral

    Un journal Communiste peut-il être viable aujourd’hui ?
    Et si dans 6 ans les communistes perdent la Ville de Martigues que se passera-t-il ?
    La Presse doit être libre et indépendante du grand capital et du politique.

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      On imagine difficilement que ce retrait soit spontané et motivé par lenmaintien de l’emploi. Realpolitik. Ce sera donc une candidature unique et sans risque, dans la tradition soviétique… Le Tribunal choisira la seule option qui lui est offerte et la ville de Martigues pourra entretenir une danseuse marseillaise aux frais de ses contribuables qui apprécieront… ou pas

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  7. Alceste. Alceste.

    Cette danseuse soviétique n’est malheureusement pas membre du Bolchoï,mais de la maison du peuple des Martigues. Même

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  8. Alceste. Alceste.

    Même l’humanité n’en veut pas, c’est dire

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente…

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  9. Alceste. Alceste.

    J’en ai récupéré une bonne, l’embetant avant de ressusciter, c’est qu’il faut mourir

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