Lâché par l’État, le projet municipal de salle de shoot à Marseille fragilisé
Ce mardi, l'État a mis son véto à la dernière minute au projet d'installation d'une salle de consommation de drogue au 110, boulevard de la Libération. Ce revirement met le projet sur la sellette. Ce dispositif médico-social était une promesse phare du Printemps marseillais.
Matériel d'injection mis à disposition par le Bus 31/32, association qui accompagne les usagers de drogue. (Photo : Geneviève Mitry)
Commentaires
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Que des riverains soient contre, ça se conçoit. Que des élus locaux se rangent de leur côté, ça ne surprend pas. Mais qu’un projet de santé publique soit sabordé par trois ministres, dont celle de la santé… On attend avec impatience leurs arguments détaillés ! Macron a appelé ses ministres à être solidaires…avec eux mêmes… Peut-être ces trois là ont-ils voulu montré leur solidarité avec l’ambition personnelle de leur collègue agresti roubache ? Pour le Printemps marseillais, c’est l’hiver qui va durer encore 2 ans et demi…
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L’échec dans ce dossier est malheureusement avant tout celui du Printemps marseillais… Laisser une mairie de secteur faire blocage alors qu’il était plus pertinent d’implanter la HSA dans le 1er, c’est revenir au fonctionnement “le maire d’arrondissement maître chez lui” des mandats Gaudin.
Une fois le choix de Libération arrêté, l’annonce a été faite en priorité dans la presse, et les premières réunions de concertation n’ont pas donné suffisamment de précisions sur les mesures de vigilance et de gardiennage autour de la HSA, alors qu’il était évident que ça allait être un point d’inquiétude légitime des riverains, d’autant plus fortement que la droite était en embuscade.
Ajoutez à ça un Benoît Payan aux abonnés absents sur ce dossier, alors qu’il était censé être l’urgentiste qui sait gérer les rapports de force politique, et à l’arrivée on a un projet d’importance sanitaire touché coulé, la droite qui crie victoire et les partisans de la HSA dépités par la méthode du PM. De la belle ouvrage.
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Marseille est de retour
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Oui,avant d’annoncer l’implantation d’une salle de soins pour les toxicomanes addictifs, une étude de faisabilité approfondie est généralement recommandée pour assurer l’acceptation de son lieu d’accueil,ce n’est ni un commissariat ni une gendarmerie…
Aussi,devant un groupe scolaire, le projeteur politique a reçu un zéro pointé et il le mérite!
Est-ce les services,de l’État ou de la municipalité, qui ont choisi le lieu?Qui a fait la bourde?
Michèle Ruberola, maire élue par les Marseillais, a été mal conseillée sur cette implantation pour le bonheur de l’opposition politique,mais pas que…
En l’espèce,une étude de faisabilité solide permet de prendre des décisions éclairées et de s’assurer que l’implantation répond aux besoins spécifiques de la communauté, tout en minimisant les risques potentiels.
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As-t’on vraiment des exemples d’études de faisabilité avec des riverains qui sont pour une salle de shoot ?
Le problème pour moi est plus large que le PM, il est français.
Il faudrait peut-être implémenter dès le départ plusieurs salles de shoot, afin que les arrondissements, riverains comme maire, ne puissent pas tenter de se refiler la patate chaude.
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Minable Payan.
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je trouve honteux que des gens comme gilles et pila avec le bilan qui est le leur , exprime leur “joie” a voir repoussé la création de cette hsa.
qu’ils soient satisfaits d’avoir épaulés les riverains du projet dans ce refus de l’emplacement, on peut le comprendre, mais la “joie” !!
la couche de pila : “…Aujourd’hui, la politique municipale est rejetée par l’État comme elle l’a été par les habitants.” (les habitants du bd de la libération)
alors ça, ce serait plutôt satisfaisant…quand on voit l’ensemble des dernières décisions prises – pas prises- par le gouvernement.
consternant pour la ville, mais on s’en remettra.
le super plan marseille en grand, va-t-il plonger avec agresti roubache ? ou pas ???
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Il y a une autre réalité qui est “rejetée par les habitants”, mais sans doute est-il déplacé de le rappeler à Sainte Pila : c’est la “qualité de service”, déplorable, de la RTM.
Il est, certes, beaucoup moins fatigant de faire de la politique politicienne et de lâcher des petites phrases inutiles que d’être à son poste de présidente de la régie.
Entre un vice-président de la Métropole délégué aux transports invisible et une présidente de la RTM ectoplasmique, les usagers des bus, métros et tramways savent que leur sort n’intéresse personne. Ils sont pourtant beaucoup plus nombreux que les personnes qui préfèrent voir les toxicomanes crever dans la rue.
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Rubirola a imposé son choix sans demander l’avis de personne. ” C’est comme ça un point c’est tout”. Et Jau qui n’a pas l’aplomb de Camard a fait le canard. Avait il une autre solution?
A part ça on continuera la chasse aux seringues et bombonnes de nh2 dans les bosquets de la rue chape et les escaliers de Camoin jeune .
Si les parents d’élèves de St Joseph penses que leurs gentils rejetons bien propres sur eux n’ont jamais tiré sur un pétard, ils sont bien naïfs. En plus de se fournir en vaporeuses dans la boutique proche .
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Merci Sophie…
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