La vie leur souriait, mais…
Ce soir, la chaîne France 3 diffuse à 23h50 (bon courage…) un documentaire de Laurent Lutaud, intitulé « La Vie défigurée ». Ce film, nous plonge dans le quotidien de ceux qu’on appelle des « gueules cassées ». Ces anonymes qui, du jour au lendemain, à la suite d’un accident, on dû s’approprier une nouvelle identité et se reconstruire.
Le jour où tout est arrivé …
Un jour, tout a basculé. Voilà comment on pourrait résumer la situation commune à cette dizaine d’inconnus. Qu’il s’agisse d’un accident de moto, d’une mine qui explose, d’un tir pendant une guerre, d’un bombardement pendant une autre, etc., les protagonistes ont tous vécus quelque chose de fort et sont ressortis marqués physiquement de cet événement. Dans leur chair. Aujourd’hui, ils témoignent pour faire comprendre ce qu’ils ont vécus et rappeler qu’il leur arrive encore de souffrir … du regard des autres.
Une production marseillaise
Le film « La Vie défigurée » présenté ce soir est le dernier-né de la société MonkeyBay Productions. Cette start up, créée en 2006 et implantée à Marseille, privilégie avant tout la qualité de ses productions à la quantité certaines oeuvres nécessitant parfois trois ans de travail avant qu’elles ne soient diffusés. « Nous ne voulons pas faire de la production industrielle (…) en moyenne, nous produisons trois films de 52 minutes par an » nous assure Delphine Landes, fondatrice de MonkeyBay. Extraits :
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En France, la guerre est aujourd’hui invisible, elle est toute intérieure et se pratique sur les psychés plus surement qu’à découvert. On tient tellement à notre illusion de démocratie et de liberté… La bombe d’une entreprise qui délocalise en laissant 300 salariés sur le carreau, les coup de mitraillettes assénées en continu par un management ultra-libérale, les effets produits par les promoteurs et les lobbyistes de la pensée unique, seuls à avoir pignon sur rue, des acquis qui fondent à vu d’œil, un taux de chômage élevé ( épée de Damocless pour ceux qui travaille, humiliation perpétuelle pour les dépossédés ) maintenu volontairement … etc … peut on s’en figurer les ravages ? Peut on mesurer les degrés de la douleur et jusqu’où nous pouvons aller avec elle, quant à notre expérimentation sur le matériaux humain ?
Une poignée d’hommes auxquels tout les autres obéissent, s’en amusent comme un enfant arrache les ailes d’une mouche et l’œil froid, l’étudie … Nous souhaiterions qu’ils nous en communiquent les résultats au bout du compte … car Nous les soupçonnons d’être assez vicieux pour en faire l’analyse détaillée, comme les nazis faisaient l’analyse de leurs expérimentations aberrantes sur les juifs. C’est en effet une bonne question : jusqu’où l’être humain peut il supporter la douleur, que se soit physique mais surtout psychologique ? Une fois trouvé cette limite, un système mortifère développé à cette lisière … est à même de dégager un maximum de profits.
… Ce film laisse présager de ce que doivent être les balafres de l’âme … invisibles et silencieuses et dont la seule solution apparait comme étant le suicide vers lequel les individus sont de plus en plus acculés. La réalité de notre société est une Peau de Chagrin.
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Indigeste, quelques mots auraient suffit.
la société c’est nous.
ou nul n’obéit, personne ne commande.
Cessez d’obéir, et vous serez libre, comme moi.
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