La réforme des retraites, étincelle d’une mobilisation massive des ouvriers de l’usine Satys
Depuis la grève nationale du 7 mars, la totalité des ouvriers de Satys, fabricant de revêtements pour l'aéronautique, ont cessé de travailler. Devant l'usine de Saint-Antoine, ils réclament des augmentations de salaire et rappellent les risques chimiques liés à leur travail de production.
Les salariés de l'usine Satys ont voté un sixième jour de grève pour réclamer des augmentations de salaire. (Photo : CMB)
Commentaires
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C’est important ce type de reportage. Peu de gens connaissent la réalité de ces ouvriers.
(Certains sont même étonnés qu’il reste des usines de ce type et des ouvriers à Marseille).
Ils ne demandent pas la lune.
On peut les soutenir de différentes façons.
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merci pour vos infos sur ces sujets.
on se rend compte dans notre quotidien des secteurs qui sont en grève, ou en lutte contre cette réforme. et pourtant les radios et les chaines de télé en font à peine état ; se contentant de se gargariser du vote du sénat, et d’inviter les experts habituels qui nous expliquent la nécessité de crever deux ans plus vite.
on ne demande pas la lune, non plus, juste une information réelle. merci de le faire.
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Très drôle qu’on s’apitoie sur le sort de ces ouvriers quand, il y a 2 ans, ils étaient persona non grata eux et leur employeur quand il s’agissait de les déménager sur la ZAC des Florides à Marignane, où un nouveau lieu de travail devait leur permettre, au-delà de la pérennité de leur travail, d’avoir de meilleures conditions de travail (hé oui, l’outil y est pour beaucoup je n’apprends rien à personne).
A l’époque tout le monde semblait d’accord sur le fait que de telles activités polluantes n’avaient plus leur place, impliquant que les salariés eux aussi pouvaient bien aller se faire pendre.
Empathie d’opportunité, hypocrisie pérennisée.
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Bon courage à eux. 4% aujourd’hui, c’est déjà une baisse de pouvoir d’achat
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