La poussive application de la zone à faibles émissions à Marseille
Alors que les contrôles des vignettes crit’air ont démarré à Marseille, la zone à faibles émissions se met en place au ralenti. Le respect de la mesure et ses conséquences concrètes sur la pollution de l’air sont minimes.
Un taxi arbore la vignette Crit'air 2 sur son pare-brise. (Photo SL)
Sur les quatre taxis garés devant le tabac du cours Jean-Ballard (1er), mercredi 4 décembre, un seul est muni d’une vignette crit’air. Pourtant, depuis le 1er septembre 2022, cette pastille ronde qui se colle au pare-brise est obligatoire dans tout un pan du centre-ville de Marseille. Elle classe le véhicule en fonction des polluants qu’il émet et constitue le sésame pour pouvoir circuler dans le périmètre appelé zone à faibles émissions (ZFE). Créée par la métropole Aix-Marseille Provence, celle-ci s’étend sur 19,5 kilomètres carrés, entre la passerelle de Plombières, le boulevard Sakakini et le boulevard Rabatau. À l’intérieur, les véhicules les plus anciens ayant une vignette crit’air 5, donc les plus polluants, ont l’interdiction de circuler.
À Marseille, si les policiers usent de pédagogie depuis trois premiers mois, ce lundi 2 janvier, ils sont officiellement passés en mode verbalisation. Malgré une campagne de communication et 300 panneaux de signalisations installés aux abords de la ZFE, le dispositif avance au ralenti et les conséquences sur la pollution de l’air sont difficiles à mesurer.
Absence de pilotage
En vigueur dans 11 agglomérations françaises, les ZFE ont été rendues obligatoires par la loi d’orientation des mobilités de 2019, pour lutter contre la pollution de l’air. Dans sa dernière étude, Santé Publique France estime qu’elle est responsable de 40 000 morts par an, entre 2016 et 2019. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu rappelait en novembre dernier que le calendrier des mesures coercitives est lié au niveau de pollution de la ville. Les villes les plus polluées étant censées appliquer la mesure au plus tôt. Marseille doit ainsi mettre les bouchées doubles.
Amapola Ventron, vice-présidente de la métropole déléguée à la transition écologique, affiche sa volonté “d’enlever les voitures du centre-ville“. “Il est clair que la ZFE était nécessaire pour une meilleure santé sur le centre de Marseille même si c’est une contrainte pour certains, j’en suis consciente. Je veux que l’habitant réfléchisse à son besoin d’utilisation de la voiture. Parfois, on la garde par habitude, mais c’est un gros poste de dépense entre le parking, le carburant et l’assurance“, appuie celle qui est aussi maire de Cabriès.
Mais la volonté de l’élue semble peu suivie d’effets concrets. C’est au moment des contrôles routiers habituels que les policiers vérifient la présence de la vignette crit’air. En octobre 2022, le gouvernement a annoncé son souhait de voir s’installer des contrôles automatisés, en 2024, grâce à des portiques ou des radars. Ainsi que le lancement d’un “groupe de travail sur les ZFE maritimes”. Mais à Marseille, rien n’est confirmé et personne ne se pose en pilote.
On n’est pas là pour taper sur les gens, ça n’a pas de sens
Yannick Ohanessian, élu à la sécurité à la Ville
Yannick Ohanessian, adjoint au maire de Marseille à la tranquillité publique, reconnaît “qu’une partie des Marseillais n’a pas connaissance de cette réglementation“. Il préfère voir les contrôles comme un accompagnement de la population. “On n’est pas là pour taper sur les gens, ça n’a pas de sens, mais plutôt pour aller dans le sens de l’histoire : faire un effort collectif pour réduire la voiture“.
La police municipale aussi est en mesure de contrôler la présence de vignette crit’air. Mais comme pour leurs homologues, “ça ne peut pas être une priorité”, admet Audrey Gatian, adjointe au maire chargée des transports qui estime plus généralement qu’“on ne peut pas sanctionner les gens avant de proposer des solutions pour que les personnes puissent se déplacer correctement autrement.” Et quant aux contrôles automatisés, ils sont “en projet” mais pas actés, indique la préfète de police des Bouches-du-Rhône Frédérique Camilleri.
Pas de baisse de la pollution de l’air
Du côté des effets, les premiers résultats se font attendre. Le directeur de l’association régionale de mesure de la qualité de l’air Atmosud, Dominique Robin, n’a en effet pas observé de baisse significative des polluants. Trois stations sont positionnées sur de grands axes routiers du périmètre. “Sur les stations on ne voit rien de tangible, pour l’instant, c’est un peu immatériel“, indique-t-il. D’après les calculs d’émissions théoriques, il avait estimé une réduction de 20 % d’oxyde d’azote près des grands axes routiers – un polluant gazeux irritant pour les voies respiratoires – en supprimant les véhicules crit’air 5. Mais en pratique, il reconnait que la question du suivi de cette ZFE “mériterait de se remettre autour de la table” et pourrait être l’occasion de positionner de nouvelles stations de mesure de l’air.
À ce stade, les services de la préfecture dénombrent près de 630 000 vignettes distribuées dans le département, soit un taux d’équipement pour les voitures évalué à 43 %. Les crit’air 5 constituent 1,2 % du parc automobile de la métropole. Ce qui expliquerait aussi le faible impact sur la qualité de l’air de l’interdiction de cette seule catégorie. Chaque année, une vignette de plus sera interdite. En septembre 2023, les vignettes crit’air 4 – véhicules diesel produits avant 2006 – et plus seront concernées, les crit’air 3 – diesel avant 2011 et essence avant 2006 – en 2024.
Nombre de vignettes délivrées. Document de la préfecture.
Des aides toujours pas votées
Au-delà des contrôles, c’est aussi la mise en place des aides qui est au point mort. La mise en place de cette zone à faibles émissions n’a pas rencontré de vives oppositions, mais plusieurs élus pointaient le risque de discrimination sociale. Notamment pour les habitants dont la voiture est un outil du quotidien et qui n’ont pas les moyens financiers de la changer. “C’est une problématique prégnante dans les quartiers populaires et notamment dans le 3e arrondissement”, commente Audrey Gatian
La métropole avait annoncé un guichet unique proposant plusieurs aides : 400 euros pour l’achat d’un vélo électrique et la gratuité de l’abonnement au vélo en libre-service pendant six mois en remplacement d’une voiture polluante. Mais celles-ci n’ont toujours pas été mises en place et seront soumises au vote des élus au prochain conseil métropolitain du 19 janvier, indique la collectivité. “Ce n’est pas pour autant qu’il faut s’endormir et on va accélérer la mise en place d’outils et d’évaluation“, promet Amapola Ventron. L’élue assure qu’un premier vrai bilan sera fait en mars avec peut-être, entre temps, une pluie de prunes.
Commentaires
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si même les taxis, si civiques, ne respectent pas la loi, on est mal barré.
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Un “taux d’équipement” de 43 %, ça correspond peu ou prou à ce que je vois pifométriquement dans mon quartier. Rappelons que le prix d’achat de cette vignette est d’un montant astronomique : moins de 4 €.
C’est significatif de quelque chose : les enjeux écologiques et de santé publique, la majorité des gens s’en fout. Les morts liés à la pollution atmosphérique, c’est les autres.
Il est dommage que la prise de conscience doive passer par la répression. Et après, certains viendront dénoncer une prétendue “écologie punitive”… entièrement créée par leur propre je-m’en-foutisme.
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Il y a ceux qui s’en foutent mais il y a aussi ceux qui ne peuvent pas se permettre de changer de voiture ou de s’en passer, ce qui est un vrai problème dans la mise en oeuvre de la ZFE. Même si cette mesure est importante, je me demande si elle ne risque pas d’avoir un effet inverse à celui escompté en renforçant encore plus l’idée que l’écologie est un privilège de riches (ce que je ne crois pas du tout)
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ca donne quand même l’impression d’un gadget supplémentaire, cette vignette.
la zfe concerne le grand centre ville à peu près ; donc, on pourrait “assainir’ l’atmosphère en évitant les voitures les plus polluantes. Certes !
cela reste un secteur, la zfe, où se trouvent des lignes de TC qui permettent des déplacements assez faciles, mais pour y arriver il faut la plupart du temps une voiture et réussir à la garer ! et oui !
or, toutes les secteurs d’entrée en ville pour accéder au métro ou au tram ne possèdent pas de parkings de délestage suffisants….
à la fourragère, terminus du métro, on arrive en voiture …. et on la mange ! et c’est souvent le cas. on ne peut pas se garer. le parking est en train d’être agrandi, c’est bien, (il était déjà saturé à l’ouverture de la ligne), mais ce n’est pas fait encore.
aors la zfe OK, mais oui pour l’instant c’est un gadget, et oui cela ressemble à de l’ “écologie punitive”.
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Dans les quartiers populaires, en particulier dans le 3ème arrondissement, les gens n’ont pas le moyen de changer de voiture et ils ont en majorité des voitures qui seront rapidement interdites
L’aide pour l’achat d’une voiture électrique n’est valable que pour les plus aisés, les vélos vont être supprimés pour des vélos électriques qui coûteront plus cher.
Il faudrait une dispense pour les résidents des quartiers en attendant les transports en commun plus nombreux et efficaces et confortables
Sinon c’est toujours les plus pauvres qui polluent le moins qui sont les plus punis et sanctionnés
Rien que l’idée de supprimer les avions privés cela devient une défense de ces “pauvres” riches.
Alors luttons contre le chômage, augmentons les salaires, donnons des moyens de vivre au moins de 25 ans (cela aidera pour la lutte contre la drogue)
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Oui !
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L’écologie abordée par les écologistes politiques est une écologie traitée comme un problème de riche doublé de cette mentalité exécrable du marseillais de base dépourvue d’un minimum de sens civique.Alors oui l’ecologie politique est punitive Mélange de jalousie, et de gens qui frisent le pouvoir et alimente un ego mal placé.
Problème et luxe de riches car comme d’habitude ce sont les plus démunis qui vont en pâtir. Petites retraites,faibles revenus vont en faire les frais.
Alors 8eme ,vous sombrez dans le cliché, il ne suffit pas de se dire ecolo pour en avoir le comportement
Beaucoup de gens font attention au quotidien pour avoir les bons gestes , et même quelques fois contraints quand on n’a pas les moyens ou que les transports sont inefficaces.Alors on marche à pied ou l’on reste chez soi.
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Quand vous parlez de sombrer dans le cliché, vous parlez d’or. J’évoque uniquement le taux d’équipement des véhicules en vignette Crit’Air : que ce soit dans mon quartier ou dans celui où je bosse, je constate que la majorité d’entre eux est dépourvue de cette vignette d’un coût de moins de 4 €.
Et, que ce soit dans mon quartier ou dans celui où je bosse, la plupart des véhicules dépourvus de vignette sont récents, voire neufs, et sont éligibles à une vignette de catégorie 1 ou 2. Il est là, le je-m’en-foutisme.
Que la ZFE pose des problème sociaux, nul ne le nie, mais ne nous cachons pas derrière les pauvres pour excuser tous ceux qui s’en foutent.
A titre personnel, je le précise, je suis plutôt hostile aux ZFE et favorable aux ZCR, comme en Italie, qui ne présentent pas le même biais social. Ce n’est pas le choix qui a été fait en France.
Ce qui est punitif, ce n’est pas l’écologie, c’est l’impéritie de générations d’élus locaux qui, au lieu d’équiper la ville en infrastructures de mobilité permettant de se passer aussi souvent que possible de voiture individuelle, ont tout fait pour perpétuer le règne de cette dernière, quelles qu’en soient les conséquences.
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Je gagne 975 € par mois. j’ai une voiture crit’air 3 dont je ne pourrais pas me servir en Septembre 2025. Je fais quoi ?
Acheter une voiture électrique, mais il n’y en pas d’occase.
Un vélo, j’ai 75 ans…
Alors, que vont ils nous préparer??
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Bonjour, avec votre retraite vous devez dépenser une partie en voiture. Quel est votre budget voiture : Assurance + Parking + carburant + entretien ? Si vous roulez peu, vous pouvez peut-être commencer à envisager Citiz comme un moyen plus sympa de rouler.
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Il est facile de décréter des règles coercitives, même si elles vont dans le sens d’une amélioration de la qualité de l’air. C’est même assez facile quand on est un technicien européen à Bruxelles ou un technicien ministériel à Paris. C’est assez facile de vouloir sortir les voitures du centre des grandes métropoles quand ces centres sont habités par les gens les plus aisés et largement desservis en transport en commun. Brancher sa Tesla à 60000 euros dans son parking souterrain sécurisé, c’est vrai que cela donne une espèce de bonne conscience environnementale comme lorsque l’on donne 1 euro au pauvre à la sortie de l’église .
Mais quand le centre ville accueille des quartiers parmi les plus pauvres d’Europe, que ceux qui y habitent doivent partir travailler à la périphérie, que les transports en commun (bus, car ou trains ) ne permettent pas d’y accéder dans un délai raisonnable et sur des plages horaires larges, que l’on croise les doigts pour que la vieille 205 diesel démarre le matin, qu’une ZOE sans les aides coûte plus de 30000 euros et qu’il n’y a pas de bornes de recharge: on fait comment ?
Dans ces conditions, asséner que ces citoyens se foutent de l’environnement et de la santé, est un peu excessif (pour rester politiquement correct…)
Je suis sympa, je ne parle pas des paquebots de croisière qui n’ont toujours pas de raccordement à quai électrique, a eux on ne leur demande pas de coller la vignette critair ….
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Un petit éclairage différent, sans pour autant prendre la défense des ZFE (comme le rappellent certains, il y a d’autres modalités)…
Admettons que les riches habitent au centre-ville (dans la ZFE) et les pauvres en périphérie de la ZFE… (ce qui résiste déjà mal à un examen approfondi de la sociologie de la fameuse ZFE).
Eh bien quand bien même, les environ 1000 morts par an dus à la pollution de l’air à Marseille (source ARS/ASPF 2021) sont bien au centre-ville dans la zone la plus polluée, et pas en périphérie.
On a donc finalement un schéma : problème économique des “pauvres” en périphérie (qui ne peuvent pas se passer de voiture), et problème sanitaire des “riches” dans la ZFE (qui crèvent de la pollution de tout le monde). C’est donc JUSTE trop simple de tout réduire à une soi-disant écologie punitive. A bon entendeur…
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Et bien 8eme, enfin vous revenez au vrai problème : nos zélus qui sont de véritables “zéro”.Sensibles à leurs propres intérêts, aux amis,aux combines,aux copains et intéressés locaux et surtout à se faire élire et réélire. Ils étaient roses hier,et verts aujourd’hui mais toujours marrons dans le fond.
La vignette crit’air.J’en suis possesseur d’une ,mais franchement marre de toujours à se justifier, payer,et subir les caprices de ces comiques.
Il nous a été vendu le sans plomb ,plus cher.Il nous a été vendu le diesel performant, mon auto a pris 20 % plus cher en la changeant pour un moteur propre.Il vendent l’électrique, les bagnoles valent une fortune.Ils vendent les transports en commun et les prix des TER,RTM et SNCF s’envolent.
Alors soyons direct, l’écologie est un moyen de plus pour ces nazes de nous faire avaler des couleuvres.
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Brallaisse, n’oubliez pas le GPL. Ah c’est cool le GPL, ça coûte la moitié du prix du SP95.
Mais…
Bien rares sont les stations équipées. Et puis le GPL ça explose à l’air libre, donc pour des raisons de sécurité, pas de GPL en libre service et pas de GPL dans les stations trop entourées d’habitations. Bref faire lee plein c’est en semaine de 8h a 18h.
Et la mécanique GPL est plus fragile que le moteur thermique traditionnel. Et deux garagistes sur tout la métropole, oui DEUX, ont l’habilitation GPL pour l’entretien et la réparation. Forcément ils le font payer.
Le contrôle technique est aussi plus élevé pour un moteur GPL.
Dommage car avec le GPL pas de particules fines. Les pétroliers ne se sont pas pressés pour proposer une offre rationnelle de ravitaillement, du coup les constructeurs n’en font plus, et les garagistes ne veulent pas s’embarrasser d’un matériel coûteux pour les diagnostics.
Si la bi arbitrait on SP/GPL avait été généralisée ces 20 dernières années, on n’en serait pas là
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Bi carburation*
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Il faut savoir que c’est au kg qu’on devrait vendre les carburant. Au kg, ils sont très comparables en terme d’énergie fournie. Sans compter que le client est à l’abri des (faibles) effets de la dilatation due à la température.
Au litre c’est une autre histoire. Le gasoil donne 50 % d’énergie en plus que le GPL. Donc, en 2017, quand le GO était à 1,15 et le GPL à 0,75 €/l , c’était le GO qui était le moins cher. (voir https://nicole.cortial.net/annalesmava/ava-17-enonce.pdf)
Pendant des années en France (car en Belgique la différence de prix était bien supérieure), on a fait semblant de favoriser le GPL. C’est seulement depuis peu que le litre de GPL est la moitié de celui du gasoil et que cela devient rentable.
Mais c’est effectivement trop tard. Et les risques de fluctuation sur le gaz ne rassurent pas.
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Contrairement à ce qu’écrit Electeur du 8me, on ne ” s’en fout ” pas. Mais taper sur l’automobiliste moyen est un peu facile et n’est certainement pas à la mesure des enjeux, bien réels.
A quand l’interdiction de faire tourner leurs moteurs aux navires de croisière à quai? A quand des TC dignes de ce nom dans l’agglo (on n’a rien fait ou presque pendant 40 ans) permettant de venir à Marseille autrement qu’en bagnole? A quand le ferroutage sur l’axe Rhône-Saône, pas si loin de chez nous? Les habitants de Valence, Vienne et Lyon qui voient passer tout le trafic poids lourd entre l’Europe du Nord et l’Espagne sont certainement aussi culpabilisés pour oser se déplacer en voiture …
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Sans parler de la liaison Rhin Rhône déglinguée par une icône ecolo et qui devait permettre de réduire la pollution des 38 tonnes.Mais l’idéologie a sévie.
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Si ceux qui ont les moyens de se payer une voiture récente ou neuve d’un prix situé entre 15000 et 30000 € ne peuvent pas acheter une vignette à 4 €, il faudra m’expliquer quelle peut en être la cause si ce n’est pas le je-m’en-foutisme.
Par ailleurs, l’argument qui consiste à dire “que les autres commencent” est surtout une excuse pour ne rien faire : en matière de lutte contre les pollutions, tout le monde doit faire sa part, et non s’exonérer sous prétexte que d’autres font moins ou moins vite. Évidemment, comme je le souligne par ailleurs, il appartient aussi aux décideurs de décider en temps et en heure les investissements pertinents.
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Je m’en foutisme, ou symboliquement marre de courber l’échine,du petit doigt sur la couture et de toujours faire ce que les technocrates dotés de pouvoirs obligent les citoyens à faire,alors qu’à côté beaucoup fraudes se produisent sans aucune action.En un mot ,les gens se défoulent avec ce non vignettage,d’autant plus qu’ils savent qu’il n’y a jamais aucune ammende ou sanction à Marseille ville foutoir.
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Une armée de couilles molles a la mairie et à la métropole
Pendant ce temps là, la planète brûle et nos enfants payeront !!
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Oui, mais comme dit Brallaisse, “marre de courber l’échine”. Profitons à fond de notre “liberté” individuelle jusqu’à ce que la planète soit totalement dévastée. On s’en fout, ce sont nos enfants qui paieront.
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Et voilà 8eme, CQFD, la solution des écologistes est simple pour résoudre les problèmes de pollution, supprimer les libertés individuelles.
Pas besoin d’aller à Téhéran pour subir les ayatollahs. Nous avons les mêmes, au lieu d’êtres barbus,ils sont verts de gris.
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Autant je peux apprécier votre verve et votre verbe mais autant il y a des moments où je vous claquerai volontiers votre caquet, tellement…
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Terrifiant, en effet, pour les libertés individuelles, cette obligation qui nous est faite d’acquérir une vignette à 4 €. Les Iranien•ne•s nous montrent le chemin : ne nous laissons pas faire ! 🙄
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LN et Electeur du 8e : Merci !
ça me fait un peu flipper quand même, que des gens croient des trucs pareils. Brallaisse, votre prochain message, c’est pour parler de la dictature qu’est la France ?
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Non pas du tout, au contraire je bénis les dieux chaque matin du fait que la France soit un pays de Laïcité et de Droit, et que nous devons tout faire pour le preserver des dérives politiques, religieuses ou sectaires.
8eme, vous imaginez bien que je me fiche des 4 euros de la vignette, quoique 4 euros par véhicule cela fait des sous à la fin.Ce qui me hérisse c’est surtout l’idéologie sous jascente qui selon les duettistes Melanchon/Rousseau détermine que l’automobile ,entres autres,est un bien individualiste et doit être donc collectivisé par l’Etat .Alors suivant ce principe et cette logique ,propriétaire d’un grand appartement, pour faire face aux problèmes de l’eco-logements je vais devoir aussi le collectiviser après mon auto?
Mais finalement je ne leurs en veut pas trop ,la Démocratie est une notion totalement inconnue à ces deux tristes sires .Question?dois je modifier aussi le terme de sires par un autre,puisque l’eco féminisme est tendance au quotidien selon Sandrine. Si vous avez une proposition, je suis franchement preneur pour remplacer ce mot masculin qui risque d’écorces les oreilles de notre Madonne des près.
Alors,cette vignette me fait penser aux soucis des 3 fenêtres marseillais, on Ripoline et l’on ne traite pas le fond.Un gadgeteuuuuu.
Oui à l’écologie positive intelligente, oui à la responsabilité individuelle face au problème de la pollution mais non à ces gens qui pensent pour nous.Ces gens ont un grand sens de la démocratie à condition qu’elle soit unilatérale et dans leurs sens ,et surtout, ils sont convaincus qu’ils détiennent la Vérité, d’où mes réserves sur la qualité de leurs intelligences.
Quand Rousseau perrore en disant que des copains qui font un barbecue est phallocratique, que le travail est une valeur de droite et j’en passe et des pires sur l’Ecologie ou l’Histoire ,je me dis que l’aspect positif et la compréhension du problème environnemental c’est pas gagné avec cette équipe.
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“non à ces gens qui pensent pour nous.Ces gens ont un grand sens de la démocratie à condition qu’elle soit unilatérale et dans leurs sens ,et surtout, ils sont convaincus qu’ils détiennent la Vérité, ”
Il me semble que cela s’appelle “démocratie indirecte” en langage de système politique car ils sont élus.
Certains sont contre. Toutefois personne n’est jamais parvenu à mettre en place un autre système démocratique qui fonctionne dans des grands ensembles comme une région ou un pays.
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Ce qui est incroyable dans votre délire, c’est que la vignette à 4 € et “son idéologie sous-jacente” ne doivent rien aux écolos. Ou alors il faudrait admettre que les écolos sont au pouvoir à Bruxelles et à Paris, ce qui n’est jamais advenu.
Vous passez la moitié de votre temps ici à taper sur Rousseau et sur Mélenchon. Un fantasme, sans doute, puisque ces personnes ont en tout et pour tout le pouvoir de personnalités d’opposition, c’est à dire nul. Si vous avez besoin de faire le procès des responsables de l’état du pays et decelui de la planète, cherchez ailleurs.
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La seule démocratie indirecte réelle s’appelle le “mandat impératif” . Le député vote pour ce quoi il a été élu “strico sensus”. Etre élu ne veut pas dire les pleins pouvoirs , désolé. Ainsi , si j’avais voté écologiste pour avoir plus de vélos , je n’aurais surement pas voté pour avoir des bukinis à la piscine (sauf si annoncé dans le programme éléctoral).Et si l’on veut améliorer ce système démocratique tant au niveau local que national il existe un remède trés simple ; le référendum.
Pascal L des pays ou régions tels que la Suisse,la Bavière, la Californie,l’Italie utilisent le référendum. Et cela n’a pas trop mal l’air de fonctionner.
A ce titre , l’un des commentaires du Conseil d’Etat émis lors d’un colloque sur le référendum est significatif “La démocratie semi-directe ne cesse pas de se développer. L’expression de référendum recouvre ainsi une grande diversité de pratiques, qui manifestent la plasticité et l’adaptabilité de cet instrument aux particularités et aux besoins propres de chaque démocratie . Dans de nombreux cas, le référendum apparaît en outre comme un vecteur de plus grande force et légitimité de la décision publique “. Position intérressante et à méditer.
J’aime bien rappeler un petit exemple ; Quand la peine de mort existait en France ( heureusement temps révolus) on confiait au peuple ( les jurés) la décision couper la tête ou pas à un individu. Là, les ciyoyens étaient audibles.
En revanche , pour déterminer telle ou telle grande orientation sociétale ou économique, les citoyens sont trop bêtes ( pour être poli) aux yeux des politiques , ces derniers s’occtroient le pouvoir de décision et réfutent le réferendum populaire.
Donc cela n’est plus possible.
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Cher 8eme, dans la liste des nuls que vous me pretez,vous oubliez FO et la gaudinie.Il ne faut jamais oublier personne,et être juste en la matière 😇
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Un petit détail attire mon attention dans cet article, très intéressant au demeurant : c’est que le système Atmosud n’a pas mesuré de changement dans la qualité de l’air depuis le démarrage de la ZFE. Et qu’il est question de le compléter.
Si la ZFE a le mérite de nous doter d’un dispositif de mesure efficace, ça sera toujours ça de positif !
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Où l’on voit qu’attaquer, très mollement comme il est dit, la voiture fait couler des torrents d’encre! Plutôt sur le mode hargneux. Qu’est-ce que ce sera dans quelques temps quand il va falloir prendre de vraies mesures contre le changement climatique !
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