La police des polices enterre l’affaire de Maria, blessée par la police le 8 décembre

Enquête
le 6 Nov 2019
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À Marseille, le 8 décembre 2018, en marge d'une manifestation des « gilets jaunes », des policiers ont fracassé le crâne de Maria, 19 ans, lui blessant gravement le cerveau. Cette enquête révèle, preuves à l’appui, la partialité de l’IGPN, la police des polices, et sa volonté d'enterrer les faits et nier les responsabilités. Une enquête réalisée par Mediapart et proposée aux lecteurs de Marsactu.

La police des polices enterre l’affaire de Maria, blessée par la police le 8 décembre
La police des polices enterre l’affaire de Maria, blessée par la police le 8 décembre

La police des polices enterre l’affaire de Maria, blessée par la police le 8 décembre

Blanchir les policiers. Dédouaner les responsables. Et ne retrouver sous aucun prétexte les auteurs du tir et des coups qui ont changé la vie de Maria, 19 ans, qui rentrait chez elle après sa journée de travail à Marseille, le 8 décembre 2018, samedi de mobilisation des “gilets jaunes” et de manifestation contre les logements insalubres. À la lecture des pièces du dossier, que Mediapart a pu consulter, ce sont les seuls objectifs que semble s’être donnés l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices. Le 30 avril, le procureur de la République de Marseille a ouvert une enquête préliminaire pour “violences aggravées” par trois circonstances : elles auraient été commises par des personnes dépositaires de ...
Les coulisses de Marsactu
Cet article a été initialement publié sur Mediapart. Marsactu le reprend ici, en vertu d'un partenariat éditorial de longue date. La victime, Maria, a préféré témoigner sous couvert d'anonymat, ayant peur de représailles de la part des policiers.
Pascale Pascariello (Mediapart)

Commentaires

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  1. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Le rapport de l’IGPN n’est qu’une pièce de la procédure en cours devant le juge d’instruction On voit mal ce qui pourrait faire obstacle à ce que les cadres responsables du dispositif, fassent l’objet d’un renvoi en correctionnelle. C’est ce qui se passe dans l’institution militaire dans des cas analogues Par exemple dans l’affaire de la fête du 3e RPIMa de Carcassonne, lorsqu’un sous-officier qui avait, inconsciemment, mélangé dans un chargeur des balles réelles et à blanc, avait fait des victimes parmi les spectateurs, à l’occasion d’une démonstration de combat. Il en est de même pour les cadres De l’École spéciale militaire interarmes, qui comparaissent devant le tribunal correctionnel de Rennes à la suite de la noyade d’un sous-lieutenant élève, qui s’était noyé, de nuit, dans une eau à 9° au cours d’un bizutage.

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