La patinoire ou l'éléphant blanc de la Capelette

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le 2 Mai 2013
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La patinoire ou l'éléphant blanc de la Capelette
La patinoire ou l'éléphant blanc de la Capelette

La patinoire ou l'éléphant blanc de la Capelette

Jusqu'à un avenir récent, les cirques itinérants installaient leur chapiteau à la Capelette, juste à côté de la nouvelle patinoire de la ville, autrement appelée Palais omnisport de Marseille-Grand Est (Pom-Ge). On a longtemps cru qu'il s'agissait là de trouver un terrain vague apte à accueillir les caravanes. En fait, il était plutôt question de montrer aux animaux de la ménagerie le plus bel "éléphant blanc" de la ville.

L'expression décrit une réalisation prestigieuse, réalisée avec de l'argent public et dont l'usage s'avère vite plus coûteux que bénéfique. Non seulement, la patinoire de Marseille s'inscrit parfaitement dans cette définition mais c'est l'ensemble de la gestion de la Zone d'aménagement concerté (Zac) de la Capelette portée par la société d'économie mixte Marseille aménagement en charge de la Zac qui est sujet à caution.

En effet, le rapport provisoire de la chambre régionale des comptes sur la société mixte Marseille Aménagement est arrivé il y a quelques semaines sur le bureau du maire, duquel il est tombé pour arriver sous nos yeux. Or, ce document provisoire dresse le portrait d'un pachyderme installé dans un coin de savane dont les moeurs rappellent furieusement ceux d'une république bananière.

Sport de glisse du plongeoir

La méthode qui a prévalu à la mise en place de la Zac de la Capelette a également été mise à profit pour le palais omnisport : ainsi le conseil municipal a délibéré à plusieurs reprises entre 2002 et 2011 sans jamais se pencher sur les coûts de fonctionnement de l'équipement. Une conséquente directe de la mauvaise analyse des prévisions de fréquentation.

Cette analyse a été confiée à un cabinet spécialisé qui se serait livré, selon le rapport de la chambre, à quelques approximations pour calculer les prévisions de fréquentation. Dans ce rapport, le potentiel d'entrées est évalué à 320 000 par an, attribuées tantôt à la patinoire, tantôt aux sports de glisse. Ce chiffre est obtenu en appliquant le pourcentage de 3,1% à la population marseillaise âgée de 15 à 75 ans. Or, ce pourcentage ne correspond ni à la pratique de la planche ou du roller, mais à celle de la natation !

Face à ces prévisions au doigt mouillé, la réalité est sévère : en 2010 un peu moins de 60 000 personnes ont fréquenté la partie glisse, soit quatre fois moins que   prévu par l'étude. Sur la glace, l'écart est moindre mais tout aussi négatif. Sur la même période, 152 510 personnes ont fait du patins à glace, soit beaucoup moins que les 271 932 entrées prévues.

Largesses au Laser

Mais le projet de patinoire dérape dans l'étrange dès son implantation. Le site choisi cumule les handicaps : pas de desserte en transport en commun, réseau routier sous-dimensionné, absence de parkings, nuisances sonores et visuelles dues à la présence de l'autoroute et du centre de transfert des déchets. Comme la patinoire doit être le vaisseau amiral de la Zac de la Capelette, la Ville persiste dans son choix.

Le terrain choisi appartient à Réseau ferré de France (RFF) sur lequel est installée une société de nettoyage, baptisée Laser Propreté. Celle-ci dispose d'un bail précaire pour une durée de 15 ans signé en 1993. Dès 1998, RFF résilie la convention d'occupation dans l'optique d'une cession à la Ville. Mais le locataire refuse de quitter les lieux. Curieusement, Marseille Aménagement décide de se substituer à RFF et d'obtenir elle-même le départ du locataire.

Laser propreté estime disposer d'un bail commercial et réclame plus de 4 millions d'euros à la Sem alors même que les Domaines estiment le montant dû à 153 200 euros. Comme Marseille Aménagement est un propriétaire arrangeant, elle décide conjointement avec Laser Propreté de confier une mission à un expert immobilier. En 2004, ce dernier estime que la qualification de bail commercial est valide et fixe à un peu plus de 2 millions les indemnités dues à ce titre. 

Expert conciliant

N'écoutant que son bon coeur, la Sem signe un bail commercial de 9 ans avec la société avec effet rétroactif à compter de septembre 2003. En décembre 2004, les deux parties signent une convention de résiliation dudit bail avec versement de 2 millions d'euros à la clef. 

Le conseil d'administration de la Sem est sollicité pour approuver cette convention même s'il ne l'avait pas été pour valider l'idée d'une procédure transactionnelle. Pas plus qu'il ne l'avait été sur la nomination d'un expert. Autre point de détail : le précédent contrat d'occupation précaire qui liait Laser à son propriétaire prévoyait une résiliation pour "motif d'intérêt général" avec un indemnité maximale de 193 000 euros, soit 10,3 fois moins que l'indemnité versée.

Et toujours selon le rapport provisoire de la Chambre régionale des comptes, les anomalies vont se multiplier tant sur le coût de la dépollution du site que sur le choix du délégataire ou son mode de délégation du service public. Quant à la fréquentation, elle est notoirement insuffisante notamment parce que la fréquentation scolaire et l'évènementiel sont largement inférieurs aux estimations. Un mauvais calcul que la Chambre attribue à la Ville elle-même.

Au résultat, la chambre estime que :

Le coût total d'une entrée pour le contribuable marseillais peut donc être évalué à 17 euros. L'entrée plein tarif étant de 5 euros, l'utilisateur du Pom-Ge ne paye donc au mieux que moins d'un tiers du coût réel du service. 

 

Pire, ce qui vaut pour l'éléphant blanc vaut pour la savane de la Capelette. Ainsi le magistrat enquêteur indique tout benoîtement ce que les habitants du quartier savent bien : la réalisation de la Zac de la Capelette repose sur l'hypothèse du déplacement "indispensable" du centre de transfert des déchets urbains notamment pour désenclaver le quartier.

Malgré "la bonne volonté de la Communauté urbaine" à trouver un nouveau site d'implantation, le déplacement de ce centre de transfert apparaît "largement illusoire" à court ou moyen terme. De par ce faire les milliers de m2 de bureaux, logements et commerces se sont résumés à trois permis de construire pour des immeubles de logements. Résultat, alors que les constructeurs devaient verser près de 37 millions au titre de leur participation au coût d'équipement de la zone, en 2009, ils n'avaient versé que 399 990 euros soit 1,07% de la somme prévue.

Ce chiffre n'est qu'un des exemples de la faible réalisation des travaux de la Zac (6%). Cela amène à un déficit de l'opération globale de 27 millions et fait courir un risque financier à la Ville.

Pas de concurrence, svp

Mais même pour les rares opérations réalisées, la manière dont la société d'économie mixte à négocié la vente des terrains a attiré la curiosité de la Chambre. Elle a donc transmis un questionnaire détaillé au directeur général de Marseille Aménagement pour que celui-ci expose la manière dont il sélectionnait les acheteurs et s'assurait qu'ils proposaient le meilleur prix.

Dans un premier temps, ce dernier s'est abstenu de fournir une réponse écrite à ces demandes. Lors d'une entrevue, il a ensuite expliqué oralement que sa société définissait le type de projet pour chaque lot (haut de gamme, intermédiaire ou social) avant de contacter elle-même l'acheteur potentiel. Pour la patinoire par exemple, Marseille Aménagement n'a pas souhaité mettre en concurrence les acheteurs potentiels.

Or le prix de vente varie fortement selon les acheteurs sans que l'aménageur ait pu justifier ces disparités. Cette façon de faire a fait bondir les magistrats enquêteurs qui ont considéré que cela portait atteinte à la puissance publique en n'assurant pas le meilleur prix de vente et en risquant de procurer un avantage injustifié au promoteur choisi selon le fait du prince. Pour filer la métaphore safari, le grand fauve choisissait qui allait s'abreuver au marigot.

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Commentaires

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  1. bienaaix bienaaix

    Le contribuable marseillais n’en n’a pas fini de payer cet équipement tout comme le stade vélodrome. Une honte!

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  2. bernard bernard

    quelle honte… mais pourquoi ne pas confronter l’équipe gaudin avec ce rapport, marsactu? je serais curieux de les entendre sur ce “fleuron” de leur conception de l’urbanisme…

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  3. lucide lucide

    Beau coup de fusil, il faudrait rajouter les chiffres ahurissants de consommation d’eau et d’électricité et là patin-couffin percé

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  4. CASTADIVA CASTADIVA

    Ô Marseille ! peuchère !
    Des “zéléphants” blancs ce n’est pas ce qui manque par ici ! ! ! !
    On nous fait gober des “zéléphants” roses ! ! ! !

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  5. CASTADIVA CASTADIVA

    Ô Marseille ! peuchère !
    Des “zéléphants” blancs ce n’est pas ce qui manque par ici ! ! ! !
    On nous fait gober des “zéléphants” roses ! ! ! !

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  6. Anonyme Anonyme

    Ouf ! Fan de ! La charge est très sévère ! Il y a là du très gros scandale, doublé de décideurs pignoufs aux bras cassés… des “brêles” comme disait il y a peu un célèbre fachomaco.
    Aller faire ça à une ville exsangue, ce n’est pas joli, messieurs Gaudin et consorts.

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  7. CASTADIVA CASTADIVA

    Eléphant blanc ou éléphant rose ? ………..
    Mauvais rêve ? …..

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  8. CASTADIVA CASTADIVA

    Eléphant blanc ou éléphant rose ? ………..
    Mauvais rêve ? …..

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  9. Phil2mars Phil2mars

    si c’etait en Italie la Presse française dans sa globalité prendrait cet exemple des dérives mafieuses dans leurs reportages… c’est dire , si ça pue… ET IL Y EN A QUI SOUHAITENT REVOTER POUR CES MARGOULINS ???

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  10. CASTADIVA CASTADIVA

    Tiens, pourquoi mon commentaire n’est-il pas publié ?

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  11. Anonyme Anonyme

    Heureusement que Marseille est une ville pauvre, ça limite les dégats. Si Marseille était riche, nous aurions trois patinoires…

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  12. Jeannot Lapin Jeannot Lapin

    Mettons les dehors aux prochaines élections. La Mairie est forcément complice dans la mesure où Marseille aménagement avait les mains libres. Et la Chambre Régionale des Comptes les trouve sales… ces mains !

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  13. nanette nanette

    une honte! les petits marseillais ne patinent pas… et ne sauront toujours pas nager si les piscines ne sont entretenues et ré-ouvertes… quel gaspillage des deniers publics!

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  14. Anonyme Anonyme

    Un rapport glaçant !!!

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  15. Anonyme Anonyme

    Un rapport glaçant !!!

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  16. Adam Adam

    C’est dommage que vous n’ayiez pas un bouton “mort de rire”, il servirait souvent !

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  17. Céhère Céhère

    Qui était le propriétaire de la société Laser propreté qui a touché une indemnité dix fois supérieure à celle prévue initialement ?
    Vous parlez de gestion sujette à caution, c’est le moins que l’on puisse dire !

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  18. biz biz

    rien d’étonnant dans ce rapport. le processus décrit, c’est le pain quotidien de notre ville, de sa SEM et de son administration. vous pouvez multiplier les exemples, le musée pagnol, le machin de la marseillaise, etc…

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  19. Anonyme Anonyme

    Quand je pense que cette patinoire est sortie des placards pour faire face à un travail de longue haleine mené en 2001 par des usagers et des associations pour la réalisation d’un skatepark dans les quartiers nords de Marseille et dont le budget était de 150.000€ actuels. Qu’il y était question du développement d’une structure “sport étude – Sports de roule”, en direction des populations dites à risques. Donne à Bertrand, il te le rend en cagant!

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  20. Anonyme Anonyme

    Les écolos avaient pourtant mis en garde les parties prenantes et s’étaient opposés au projet. Comme quoi, on ferait mieux de les écouter à temps et de monter au créneau sur des sujets d’intérêt collectif plutôt que de chercher à mettre l’accent sur les aléas de leur vie politique 🙂

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  21. Electeur du 8e Electeur du 8e

    “… pas de desserte en transport en commun, réseau routier sous-dimensionné, absence de parkings…” Mais pour quoi faire, puisqu’avec un 4×4, on peut se garer n’importe où sur les trottoirs ?

    Nos élus municipaux sont définitivement les meilleurs, et il est heureux que ces informations sortent avant 2014.

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  22. Mistral Boy Mistral Boy

    Notre cher Maire nous dit à longueur d’année que Marseille est une ville pauvre, mais non Marseille est une ville mal gérée qui est appauvrie par une équipe municipale incompétente et… pour le reste c’est à la justice de se positionner.

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  23. Avé Avé

    L’équipe municipale actuelle ne pouvait pas ne pas savoir. Et si elle feint ne pas savoir elle ne peut qu’être accusée d’incompétence notoire et être condamnée pour cela.
    Et moi le benêt qui y croyait quand je lisais que la décharge du prado allait bientôt être transformée en jardin et logements. Si avec des casseroles comme ça Gaudin est réélu on peut soit partir de cette ville soit se tirer une balle entre les deux yeux.

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  24. Avé Avé

    J’oubliais d’ajouter: c’est sûrement un des meilleurs articles que j’aie pu lire sur Marsactu jusqu’à présent, un grand bravo.

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  25. piere piere

    ne serait-il pas plus que temps de mettre cette ville sous tutelle administrative ?

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  26. CASTADIVA CASTADIVA

    Pierre, je vous suis !!!!
    Vous avez déjà ma voix ! ! ! !
    Marseille sous tutelle ! ! ! ! ! !

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  27. Fifrelin Fifrelin

    gaudin le mégalo ; j’espère que les marseillais lui ferons payer la légèreté qu’il affiche dans l’utilisation de nos impôts,stade vélodrome, patinoire, tramway, etc … allez dehors en 2014.

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  28. nakinaki nakinaki

    Les dechets sont genants? Sans blague!! C cet elephant qui est genant! Ds les annees 70 on a monte et creuse des piscines à la va vite pour, il fallait que les petits sachent nager pour qu’ils ne se noient pas pas ds le purin de la pointe rouge. Puis est apparue la station d’epuration….qu’on ouvre à chaque orage donc pollution et interdiction de baignade. Les piscines se sont degradees fautes d’entretien par manque de budget.. Et c parti pour ce pachyderme monstrueux et plein de sous pour renover la capellette

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  29. nakinaki nakinaki

    Et je parle pas des transports ou plutôt de leur absencee! Metro? Tw? Bus? Quel casse tête pour aller d’point A à un point B avec le reseau existant. Je veux aller aux caillols prendre le tw pour aller à la blancarde : aucun transport à part mes pattes ou ma voiture! Et je suis pas au bout de mes peines parce que arrivee aux caillols je prend ma voiture la plie et la met ds ma poche, pas de parking. Surtout si je pars avt l’ouverture du casino(qui sert de parking contre son gre) et que je rentre apres sa fermeture. Là je suis pedibus! Et si je rentre trop tard c de l’endroit où j’etais sue je rentre à pieds. Comment une ville peut elle vivre quand les bus s’arretent à 21 h , metro à 0h(parfois!) et tw à 1h? Le moindre spectacle(opera,theatre,resto) finit plus tard. Comment apprecier qd on a l’oeil rive sur la montre?

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  30. Marseilais indigné Marseilais indigné

    En faisant construire une patinoire dans une ville où la température n’est pas spécialement fraîche, notre bon sénateur maire s’est pris pour l’émir du Qatar, ou un émir des émirats Arabes unis. On sait en effet qu’on a construit des patinoires à Doha et à Dubaï . Malheureusement à Marseille si notre équipe municipale, ne manque t pas d’idées, pas nécessairement géniales, il est improbable qu’on trouve du gaz ou de pétrole On espère que le contrôle de légalité n’a pas laissé passer le contrat léonin, avec la société de nettoyage et que celle-ci devra rembourser le cadeau, qui lui a été fait avec l’argent public. Combien de tickets de transport gratuits pourrait-on distribuer, avec ce fric dans les quartiers pauvres pour permettre à leurs jeunes habitants appartenant à des familles nécessiteuses d’avoir pour perspective autre chose que le mur, qui fait face à celui sur lequel ils s’appuient ? Dans le meilleur des cas, il est vrai qu’ils peuvent apercevoir, la Méditerranée à l’horizon. Cela dit, il est prioritaire de fermer sans délai cette patinoire. Redéployées les subventions consacrées à son budget de fonctionnement pourront être utilisées à la réhabilitation des piscines, qui en ont besoin On pourra créer des bols pour le skate dans les quartiers où des terrains de sport pour ceux de nos jeunes concitoyens, qui n’ont pas la chance de partir en vacances Qu’il s’agisse du tramway, de la minéralisation du Vieux-Port, du tunnel du Prado, du Stade-Vélodrome, et des multiples travaux, qui ne seront pas achevés à la fin du printemps ou cet été Notre sénateur maire a tout faux. Ce n’est pas comme ça qu’on améliorera l’image de Marseille qu’auront nos visiteurs venus à l’occasion de Marseille 2013

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  31. vilko vilko

    Cette patinoire n’est qu’une mise en abysse d’un Marseille au main de mafieux. Depuis 30 ans je vois ma ville sombré dans le néant. J’abandonne tout espoir de la voir changer, et je pense de plus en plus à en partir… Triste constat

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  32. Marseilais indigné Marseilais indigné

    Notre bon sénateur-maire, qui fut enseignant et dont on connait l’empathie pour Marcel Pagnol à probablement tiré les leçons de “Topaze”

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  33. Rabatau Rabatau

    Et comme Marseille Aménagement à plein d’argent, Ils achètent des immeubles Boulevard Rabatau, à coté du Palais Omnisport, pour aussitôt en murer l’entrée !
    Allez donc savoir pourquoi ???

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  34. Seb de la Capelette Seb de la Capelette

    Globalement d’accord avec votre article, et avec la sévérité que méritent nos élus, leur administration et leurs “résultats” pitoyables. Je nuancerais néanmoins sur 3 choses qui me semblent limiter sa portée:
    – la photo mensongère c’est dommage… en plus on voit qu’elle est retouchée. Aujourd’hui le bâtiment est peint sur toute sa surface et le pourtour est aménagé en jardins/esplanade
    – l’énorme problème c’est les transports (le 18 vient quand ça lui plait ; les horaires sont à la limite du mensonger)
    – vos chiffres sur les nouveaux logements me semblent irréalistes… et vous ne mentionnez pas le nombre de nouveaux foyers qu’ils comprennent, ni le nombre de nouveaux foyers depuis 10 ans. Au quotidien, je trouve que le quartier se repeuple. Autrement dit, même si le nombre de permis de construire est faible, ils concernent de nombreux logements.

    si ce truc était requalifié en salle des fêtes ou autre, ce serait certainement une grosse économie budgétaire et ça ferait tout autant plaisir aux riverains.

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  35. Marius Marius

    Le n’importe quoi en matière d’aménagement et d’immobilier est, hélas, une vieille tradition marseillaise.

    Et vu que le maire Gaudin est traditionaliste …

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  36. Veilleur éveillé Veilleur éveillé

    Au sujet de Laser Propreté, vous êtes un peu vague, vous m’étonnez. De ne pas préciser qu’elle est gérée par la famille Lasery. Que bien que le bail commercial ait été indemnisé par Marseille Aménagement, la société semble se trouver toujours à la même adresse qu’autrefois, avenue de Hambourg. Adresse où sont domiciliées de très nombreuses sociétés au nom d’un des membres de cette famille Lasery. Membre qui n’est autre que le PDG de SIFER. SIFER qui gère avec Icade le projet Bleu Capelette. SIFER-ICADE ont acheté le terrain en 2011 et pourtant le permis de construire a été octroyé en 2010. Les deux sociétés devaient assumer la dépollution, et pourtant c’est Marseille Aménagement qui a lancé un appel d’offre en avril 2013. Toutes choses vérifiables très facilement.
    No comment.

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  37. Anonyme Anonyme

    Une partie des terrains négociés (si l’on peut dire!) avec LASER Propreté à 2 M € aurait donc été revendus en partie à SIFER/ICADE. De combien est le montant de cette dernière transaction ? Fait-elle partie des transactions “douteuses” relevées par la Cour régionale des comptes ? (Sachant que LASER et SIFER c’est plus ou moins le même porte-monnaie…)

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  38. Jenny Jenny

    C’est un projet de Jean Claude Gondard le secretaire général de la Ville et de son assistante de malheur Odile Blanc ! Les architectes leur avaient bien dit que pour qu’une patinoire soit rentable il fallait faire une piscine conjointe, c’est ce qu’il y a de plus ecnomique ! Il n’en n’a fait qu’a sa tete, et ce n’est pas le seul projet dispendieux que ce souple a fomenté !! Gaudin ne peut pas tout voir, un SG est autonome c’est lui qui tient les cordons de la bourse ! Mal apparemment ! Mais c’est Gaudin qui va trinquer !

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  39. zaqsa2000 zaqsa2000

    Un éléphant,même blanc,çà trompe énormément !!!!

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