La nuit où le Printemps marseillais s’est vu en haut de l’affiche
Pour la première fois en plus de trente ans, une liste de gauche est arrivée en tête au premier tour de l'élection municipale à Marseille. Une victoire dans un contexte inédit, où l'euphorie des bons résultats n'efface pas une abstention écrasante. Et la perspective incertaine d'un second tour en pleine pandémie.
Michèle Rubirola lors de sa prise de parole le soir du premier tour - Image Emilio Guzman.
“La vraie nouvelle du soir, c’est que les chars soviétiques déferlent sur le Roucas !”. Il est bientôt une heure du matin dans le local de campagne de Sophie Camard et la joie est débordante. Bouteilles de bière à la main, une bonne vingtaine de militants du Printemps marseillais fêtent les très bons scores de leur tête de liste dans les 1er et 7e arrondissements. Là même où des affiches s’étalaient sur les panneaux d’affichage public pour faire craindre un “hiver de Staline” et dénonçaient la candidate “suppléante de Jean-Luc Mélenchon”, cette dernière remporte la mise avec 40% et 28% dans les deux bureaux du très bourgeois quartier du Roucas blanc.
L’abstention monstre et le second tour potentiellement annulé pour cause de pandémie semblent tout aussi loin que les consignes de distanciation sociale. Dans le local, on se fait des accolades de joie, on se chuchote à l’oreille les derniers résultats et on parle du second tour qui viendra, peut-être. Ou peut-être pas.
“C’est notre plus beau sondage”, ironise un cadre de la campagne du Printemps marseillais qui, dans le même temps, confie que pour le lendemain, il s’imagine plus confiné avec ses enfants que reparti en campagne. Pour la première fois depuis l’élection de Vigouroux en 1989, un candidat, une candidate, de gauche est arrivée en tête au premier tour de l’élection municipale à Marseille.
À l’échelle de la ville, Michèle Rubirola devance la dauphine de Jean-Claude Gaudin, Martine Vassal, d’un point, avec 23,44%. Mais tout cela pourrait n’être qu’un mirage. Une allocution du président de la République devra donner ce lundi des informations sur les nouvelles mesures liées à la propagation du coronavirus, et leur conséquence sur la suite du scrutin.
En tête avec 37 955 voix
En cas d’annulation – dans tous les camps court la rumeur d’une loi exceptionnelle permettant de “geler” les scores du premier et de repousser le second tour – il faudra repartir sur des bases incertaines et mouvantes : car Rubirola est première oui, mais avec moins d’un tiers de votants. 37 955 voix sur 506 731 inscrits. Le discours de Michèle Rubirola, prononcé à 22h30, en prenait pudiquement la mesure : “les Marseillais qui se sont exprimés ont clairement orienté notre ville vers un avenir radicalement différent”. Des Marseillais se sont exprimés, certes, mais pas tous, loin de là. À 23 heures, le QG de campagne central, rue Friedland, déjà déserté pour cause de militants invités à rester chez eux, ne disait pas autre chose : cette victoire n’en est pas vraiment une. “Il y a beaucoup trop d’incertitudes”, résume la candidate en quittant les lieux.
Le Printemps marseillais compte en tout cas capitaliser sur ces chiffres pour imposer son leadership. Que ce soit en vue d’un second tour hypothétique que la candidate a appelé de ses vœux, ou dans le cas où il faudrait effacer l’ardoise pour de bon. “La révélation de ce soir, c’est qu’on a une lisibilité, les gens ont compris ce qu’on faisait”, analyse le conseiller d’arrondissement sortant Laurent Lhardit. “Si tout devait être annulé, on repartirait plus confiants, on a montré que c’est possible”, veut aussi croire Sophie Camard.
Un rapport de force pour négocier la suite
D’autres évoquent à leur tour la “dynamique” palpable dans ces résultats. Le rapport avec les autres forces de gauche est posé, et notamment avec la liste écologiste de Sébastien Barles, arrivé à 8,10% à l’échelle de la ville, quand il espérait être au coude-à-coude avec le mouvement auquel il avait préféré ne pas participer. “Soit il parle avec nous à nos conditions, soit il n’existera pas”, tranche Jean-Pierre Cochet, colistier de Sophie Camard dans les 1/7. La ligne est claire : négocier au niveau de la Ville pour éviter des discussions par secteurs pénibles.
La crainte est tout de même présente, de voir l’allié naturel se tourner vers d’autres listes pour “contourner” le Printemps marseillais à gauche. “Je souhaite qu’on ne nous prive pas de notre victoire”, serrait les dents Sophie Camard en jetant un œil vers son téléphone, sans nouvelle de ses anciens camarades EELV. Dans les quartiers Nord où les scores sont bien en dessous de ceux du centre-ville, des alliances très larges seront de toutes façons nécessaires pour contrer le RN. Englobant Samia Ghali et peut-être même le député LREM Saïd Ahamada dans les 15/16, et dans les 13/14, pourquoi pas jusqu’au candidat du dissident de LR Bruno Gilles, qui a appelé à un “arc progressiste”.
Mais, la nuit avançant, les calculs habituels de coin de table, les places qu’on échange sur les listes et les secteurs qu’on négocie âprement n’occupaient pas beaucoup les esprits, déjà convaincus qu’ils auraient quelques semaines supplémentaires, au minimum, pour y réfléchir.
Commentaires
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Les résultats sont évidemment à relativiser etant donné le contexte, l abstention record…
Mais c est quand même un signe tres encourageant : l union de la gauche, c est ce que voulaient la majorité des électeurs sensibles à ces valeurs humaines. Pari réussi, malgré toutes les difficultés rencontrées, bravo le PM pour votre boulot et votre détermination à y parvenir à cette union.
Mais comme tout va etre sûrement annulé, rien n est encore gagné, il va falloir consolider l edifice, reparer les blessures, et repartir au combat contre des adversaires qui seront, ce coup ci, feroces.
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Bien vu, MarsKaa. C’est triste (et lamentable) de voir une jeune journaliste d’une ville qui a subit l’incurie et le mépris de ces gouvernants pendant 25 ans dont 18 ans de Gaudino-Vassalisme, de casser, article après article, la seule force qui pourrait porter aujourd’hui l’alternance. Et de passer à côté de la prise de conscience que représente ce résultat. Je m’en fous de savoir pour qui roule Castelly. Qu’elle nous épargne le discours habituel sur l’impartialité du journalisme. Trop d’erreurs factuelles, trop d’infos manquantes, trop de poison. Mais le fait que c’est encore elle – après le faux-pas de la semaine passée – qui écrit sur le Printemps me paraît encore plus lamentable. Il s’agit-là donc d’une ligne éditoriale. Dommage. Je croyais que Marsactu ferait partie de cette presse de gauche populaire post-PS que nous essayons de construire partout en Europe. Ce n’était qu’un leurre.
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Cholomars, vous avez fumé ou vous êtes un troll professionnel ? Où avez-vous lu que la journaliste cassait le PM ? Vous voulez que Marsactu fasse avec la gauche comme La Provence fait avec Vassal, sans parler d’une réalité, même quand elle ne nous arrange pas ? Si 67% d’abstention n’est pas une “abstention monstre” et décrédibilise le scrutin, je ne sais pas ce qu’il vous faut. Et pourtant, je suis des plus fervents soutiens du PM…
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Cher CholoMars, je crois que Nicolas vous a parfaitement répondu : comment écrire qu’il s’agit d’une victoire pleine et entière dans un contexte pareil où de nombreux électeurs ont préféré ne pas se rendre aux urnes pour des raisons de santé publique ? L’article souligne la dynamique, le leadership, mais personne au Printemps marseillais ne sautait au plafond hier soir, et c’est logique.
Quant au positionnement de Marsactu, qui devrait “faire partie de cette presse de gauche populaire post-PS”, je crois qu’il y a eu un malentendu de votre côté : nous n’avons JAMAIS annoncé, même implicitement, de positionnement politique, jamais envisagé de soutenir l’un ou l’autre. Bien au contraire, notre ligne repose sur notre indépendance, financière et surtout morale, qui est pour nous seule garante d’une confiance reconstruite avec les lecteurs, au niveau local tout particulièrement.
Enfin, vos attaques personnelles et votre avis sur ce que, en tant que “jeune journaliste” je devrais faire ou penser : tout simplement inapproprié et indigne du niveau de débat que l’on a l’habitude de lire dans nos commentaires.
Je prends tout de même le temps de vous répondre malgré une nuit d’écriture et de reportage : nous pensons, à Marsactu, que l’incurie que vous décrivez s’est aussi, et largement, installée ici et ailleurs par le copinage et le réseautage entre presse et pouvoirs. C’est la raison d’être de ce journal de proposer un autre modèle. Nos articles ne font pas toujours plaisir aux protagonistes, mais les mêmes se réjouissent du ton que nous utilisons avec leurs adversaires. Notre nombre d’abonnés toujours grandissant, prouve qu’il y a une vraie demande, et un soutien pour cette démarche. Peut-être pas de votre part. Tant pis.
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Bravo Lisa Castelly !
Merci à Marsactu : vigie démocratique ! Pas gauche je-ne-sais-quoi !
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@Castelly. @ Nicolas. On était dans le même cas, collègue Castelly, l’autre nuit. Je suis rentré de reportage à 2 heures du matin l’écriture a pris son temps. D’ailleurs si vous aviez été un peu plus curieuse vous auriez constaté qu’à minuit il y avait encore foule à Friedland pour discuter les suites.
Sur le fond : IPSOS dit, en analysant ses exit-polls, qu’aucun parti a particulièrement souffert/profité de l’abstention. Votre sous-entendu tombe à l’eau.
Sur la forme: il ne s’agît nullement d’une attaque personnelle si je parle de « jeune journaliste ». Pour un Jean ou Pierre Castelly, ma remarque aurait été la même. Elle exprime mon étonnement qu’une jeune personne qui a grandi sous Gaudin soit si insensible à la chose politique. Le PM a renversé la situation politique à Marseille (les réactions du camps Vassal sont parlantes) malgré le déséquilibre criant des moyens. Un beau sujet d’article. On l’a pas lu. Confronté à un pouvoir qui gouverne contre les habitant.e.s le journalisme à un rôle à jouer.
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La Vassal se prend une giffle, qui lui rabat son caquet, au moins provisoirement.
Si son seul argument est celui de l hiver soviétique et de l ultra gauche, on va bien rigoler.
“barrer la route à une ultragauche synonyme de retour dans le déclin ».
C est ce qu elle a dit hier, ha ha ha !
Le retour dans le declin….
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Pourtant Vassal avait beaucoup plus de moyens que les autres candidats!
Biaggi et Bernasconi ne valent pas mieux.
On a été inondé de tracts de LR et du RN, un gaspillage de papier immonde, mais il est vrai que Marseille reste la ville la plus polluée de France grâce à Gaudin..Personne n’a oublié les morts de la rue d’Aubagne.
Le nombre de votants n’a pas été extraordinaire, mais il est suffisant puisque l’abstention a touché tous les candidats.
Espérons que Marseille va enfin changer!
#PrintempsMarseillais
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Je ne comprends pas qu’a l’image de nombre de journalistes vous laissiez entendre que ce premier tour pourrait être éventuellement annulé ! Je sais bien qu’on doute aujourd’hui de bien des choses… ce qui est positif mais, de là à écrire n’importe quoi, il y a un pas.
Le premier tour est passé, dans des conditions certes difficiles. Il a déjà élu un grand nombre de maires et marqué des évolutions notables de l’électorat… qui seront confirmées, ou non, par le second.
Un second tour dont la seule variable inconnue est, à ce jour, la date. Elle fera sans doute l’objet d’un report, ne serait-ce que parce que les règles de protection actuelles contre le coronavirus empêchent de mener raisonnablement une campagne d’entre deux tours… sans parler de la perspective éventuelle de confinement.
Et, à Marseille, ce report pourrait certainement permettre au Printemps Marseillais de mieux se faire connaître dans les quartiers qui ont le plus besoin de son élection et qui, pour l’instant, l’ont plus ignoré que boudé (du moins je l’espère !)
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Bonjour, ce que nous n’avons peut-être pas rappelé c’est qu’à ce jour, le code électoral indique qu’un second tour des municipales doit impérativement se tenir 8 jours après le premier. Si ce n’est pas possible, le premier serait caduque. À moins, comme je l’écris, d’une loi exceptionnelle.
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Au point où on en est, il est quand même probable que le 2e tour soit reporté tellement loin dans le temps (1 an, 6 mois) que cela justifie l’annulation du 1er tour.
Il n’a demeure pas moins que ce premier tour nous apporte une bonne nouvelle : l’échec de Vassal et l’existence d’une alternative avec un acteur suffisamment fort, le PM, pour que les autres se structurent autour de lui. Espérons que le sectarisme ne fera pas tout capoter…
Le second constat, même si l’on pouvait s’y attendre, c’est que le gang des héritiers c’est encore pire que Gaudin : les scènes de fraude et d’intimidation ce n’est même plus du folklore, c’est Haïti des Tontons Macoutes qui nous est promis.
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La liste du PM arrivant en tête obtient moins de 10% des inscrits . Et les commentateurs se bousculent pour commenter !!!
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Alors, les autres listes ne dovent avoir pas plus de 3 ou 4 %….
EELV de Sébastien Barles doit rallier le #PM !
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Comment interpréter la ponctuation —!!!—dans un commentaire? Est-ce un signe de malaise, d’enthousiasme, de mépris, ou de désespoir ?
Les moins de 10 % de votants du PM — ponctués sèchement dans un commentaire — peuvent ’ils être considérés négligeables ou “nul et non avenu” pour acter la validité ou la sincérité du scrutin ?
Pourtant, en pleine pandémie et devant la crise sanitaire, ces électeurs ont bravé les risques et se sont déplacés en nombre pour défendre, en première ligne, les valeurs sociales et humaines qui ancrent le socle de républicain.
Peu importe leur nombre, ces 10 % de votants, montrent que la citoyenneté résiste à la marchandisation à la déshumanisation des centres urbains. Saluons tous ces électeurs qui se sont exprimés dans les urnes, ils ainsi ont su, eux, pérennisé le souffle démocratique dans une ville rongée par l’abstention. Ils l’ont fait par devoir, leur vote est précieux et désormais marqué dans le marbre.
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Affirmatif !
On ne peut traiter avec autant de mépris les électeurs Mme Jammet !
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Comment interpréter la ponctuation —!!!—dans un commentaire? Est-ce un signe de malaise, d’enthousiasme, de mépris, ou de désespoir ?
Les moins de 10 % de votants du PM — ponctués sèchement dans un commentaire — peuvent ’ils être considérés négligeables ou “nul et non avenu” pour acter la validité ou la sincérité du scrutin ?
Pourtant, en pleine pandémie et devant la crise sanitaire, ces électeurs ont bravé les risques et se sont déplacés en nombre pour défendre, en première ligne, les valeurs sociales et humaines qui ancrent le socle de républicain.
Peu importe leur nombre, ces 10 % de votants, montrent que la citoyenneté résiste à la marchandisation à la déshumanisation des centres urbains. Saluons tous ces électeurs qui se sont exprimés dans les urnes, ils ainsi ont su, eux, pérenniser le souffle démocratique dans une ville rongée par l’abstention. Ils l’ont fait par devoir, leur vote est précieux et désormais marqué dans le marbre.
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En tout cas, le fait que le Printemps marseillais ait recueilli plus de voix que la liste de l’héritière Vassal (qui a refusé toute confrontation, tellement sûre d’être au-dessus de la mêlée) est un signe d’une volonté de changement et d’espoir d’un air un peu plus pur à l’avenir.
Au moins une nouvelle réjouissante en ces temps de psychose et de confinement!
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Bientôt la fin du tout voiture et du massacre des vestiges et des espaces verts ?! Vinci est inquiet de l’effondrement de Vassal !.
Vivement le PM !
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Je ne vois pas en quoi cet article se pose contre le PM, le/la journaliste a fait correctement son travail. La faible participation, le contexte si particulier ne peuvent être éludés, Michèle Rubirola elle-même ne s’y est pas risquée. Cela étant le PM arrive en tête et le RN recule à Marseille, c’est une réalité, mais une réalité ” partielle”. Il faudra consolider. Quant à l’annulation de ce premier tour, elle est possible si le second tour est annulé, c’est simplement une question de droit constitutionnel. Mais on veut rester positif, ce premier tour est assez exemplaire et va servir de leçon. Si un second premier tour doit être organisé dans quelques mois, espérons que les alliances seront claires et sans ambiguité autour du PM qui a montré sa capacité à mobiliser une gauche marseillaise, même en période de crise. EELV notamment devrait avoir compris le message.
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Les attaques personnelles envers une journaliste ne sont pas admissibles vous avez raison Lisa Castelly, et par ailleurs vous faites un bon travail à Marsactu. Néanmoins le titre de l’article n’est en rien raccord avec les infos que vous développez. A quel moment le « PM s’est vu en haut de l’affiche »? Ce titre est un jugement de valeur pas très compréhensible.
Quand à la neutralité de Marscatu, je pense que ça ne fait de doute pour personne que vos lecteurs ne sont pas les électeurs de Vassal. Et je pense à Mediapart qui n’a rien de neutre dans son positionnement politique, conserve son indépendance, en ne s’empêchant pas de dénoncer de réels comportements délictueux à gauche.
Neutralité et indépendance ne sont pas des synonymes, et en tant que lecteur et abonné je préfère une indépendance partiale à une une neutralité feinte qui appartient à un positionnement journalistique d’un autre âge. Bien cordialement.
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La façon de titrer un article est une marque d’identité d’un journal. J’aime bien ce titre que vous critiquez. Le thème de l’affiche est pertinent dans le cadre d’une campagne électorale. On peut aussi voir de la bienveillance dans le clin d’oeil à Aznavour (Souvenez vous des paroles : “D’autres ont réussi avec peu de voix et beaucoup d’argent / Moi j’étais trop pur ou trop en avance / Mais un jour viendra où je leur montrerai que j’ai du talent) et un brin de compassion pour cette équipe dont la victoire se dérobe sitôt acquise… Le Printemps Marseillais a du talent, Lisa Castelly aussi, chacun son registre, ne les opposez pas !
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Ce qu’on peut sans doute ajouter, c’est qu’un certain nombre de candidats ont fait, malgré “l’abstention monstre” des scores honorables. Dans le sens premier du terme. Contrairement à d’autres, qui ont tant bourré les urnes qu’il y a de quoi -se faire du souci pour le second tour. Sur certains bureaux où des chiffres incroyables apparaissent (65%) et faussent totalement les résultats par secteur : 9e, 11e, 13e, 14e, 15e… Bourrages en tout genre dénonce par Philippe Pujol, Bruno Gilles, Samia Ghali notamment dimanche et amplement,nt relayés par la presse locale et un peu nationale, qui- pour cette dernière a tendance à trouver ça pittoresque. Ca ne l’est pas. C’est le signe d’une ville malade des crapules. Le vrai sujet de cet entre-deux tours particulier, c’est bien celui-là: comment mettre à jour ce système crapuleux?
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passionnant débat qui a lui seul prouve la qualité de l’article qui a su le susciter! Bravo Lisa! Persévérez avec vos collègues!
Un “vieux” (septuagénaire) fan
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