"la maladie du rat" va t-elle se développer à Marseille ?
"la maladie du rat" va t-elle se développer à Marseille ?
Cette fois on a presque touché le fond. Ce sont nos collègues de La Provence qui sortent ce matin l’info. Et quand on a lu ça, on est tombé à la renverse. Selon notre grand quotidien local, 3 cas de leptostirose ont été diagnostiqués et soignés dans les services de maladies infectieuses des hôpitaux marseillais de La Timone et de la Conception, ces dernières semaines. Et tenez vous bien, la leptostirose, c’est la maladie du rat, oui du rat, une sorte de peste, quoi, qui dans certains cas extrêmes ( 5 % à 25% des cas tout de même selon l’Institut Pasteur) peut être mortelle.
Au départ ce sont les rats qui sont porteurs de la maladie via leurs urines. Et ils peuvent la transmettre à l’homme. Il faut simplement que l’homme soit en contact avec l’urine infectée de ce rat, par exemple en manipulant des déchets ou des poubelles sur lesquels les rats malades auraient urinés et que l’homme ait une petite plaie sur la main, et hop gros risque d’infection. Bien sur, pour que ce noir scénario se produise il faut qu’un certain nombre de très mauvaises conditions d’hygiènes soient réunies. Ce qui fait que cette maladie est surtout présente dans les pays du tiers monde. Pour que la leptostirose se développe dans une ville, il faut des tas d’ordures non ramassées, une forte présence de rats, pas mal d’humidité et de la chaleur… ouf ! donc aucun risque d’épidémie de ce type chez nous, avec la météo de ces derniers jours …. Et puis rassurez vous, il existe un vaccin. Les égoutiers et les ramasseurs d’ordure sont généralement vaccinés…
En savoir plus sur la maladie du rat et ses symptômes sur le site de l’Institut Pasteur
« 3 cas de maladie du rat diagnostiqués » sur laprovence.fr
Commentaires
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On croit rêver !
Les tonnes de détritus qui s’amoncellent dans nos rue ne vont certainement pas contribuer à améliorer l’hygiène très discutable de nos rues.
A chaque grève, on ne manque pas de croiser dans nos rues ces rats de taille impressionnante, qui manifestement habitent à l’année nos égouts, et qui remontent dès que ça fleure bon la poubelle en décomposition…
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“La maladie du rat” qu’est la leptospirose ne doit pas être prise à la légère car elle est potentiellement mortelle, ce que j’ai eu (malheureusement) l’occasion de voir en 1988.
Cette année là, j’ai fait partie d’une équipe de six “explorateurs” qui ont traversé l’île de Bornéo d’Ouest en Est. Alors que nous arrivions au terme de l’expédition, quatre copains sont tombés malade, ce qui ne nous a pas empêché de terminer le périple. Le lendemain, nous étions de retour à Jakarta et la situation a très vite dégénéré. Trois des malades ont du être rapatriés en urgence vers la France et malheureusement, le quatrième est décédé en quelques heures sans que rien n’ai pu être fait à l’hôpital de Jakarta.
Nous sommes deux à n’avoir pas été malades et à avoir néanmoins rejoint les rapatriés à l’hôpital Claude Bernard de Paris ou des analyses nous ont trouvés porteurs de… LEPTOSPIROSE et probablement de DENGUE, le mélange des deux devenant un cocktail explosif.
Il est clair que nous avions pataugé dans des marécages infestés de moustiques et nous avions étés vraisemblablement atteints par la leptospirose sans avoir jamais vu un rat, au travers de nos nombreuses égratignures.
Le plus étonnant, c’est que des sérologies similaires n’ont pas eu les mêmes effets sur chacun d’entre-nous, ce qui tends à prouver que nous ne sommes pas égaux devant la maladie. En ce qui me concerne, j’ai été porteur de ces virus au même titre que les autres sans être malade… Parce que, parait-il, j”étais déjà dingue depuis très longtemps… Et parce que si un rat m’avait mordu, c’est le rat qui serait mort empoisonné ! 🙂
La leptospirose pourrait se propager très rapidement dans une ville aussi insalubre que la ville de Marseille et l’affaire n’est certainement pas à prendre à la légère… Au moment ou j’allais terminer ce long commentaire, voilà qu’en tournant la tête, je viens d’apercevoir…. Un rat, juché sur l’énorme tas d’ordures que je vois depuis ma fenêtre… Il est des jours où je ferais volontiers boire le bouillon de onze heures… Aux spécialistes du fini parti !
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Marseille capitale du rat !
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