La difficile éclosion du grand centre LGBT+ de Marseille

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le 18 Nov 2023
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L’ouverture du premier centre LGBT+ de Marseille a déjà plusieurs mois de retard. Malgré le soutien des institutions, les militants qui portent le projet éprouvent la lourdeur de la tâche. Et les attentes sont grandes, pour ce lieu qui doit rassembler une communauté locale dispersée depuis plusieurs décennies.

Le local en chantier du futur centre LGBT+. (Photo : LC)
Le local en chantier du futur centre LGBT+. (Photo : LC)

Le local en chantier du futur centre LGBT+. (Photo : LC)

Derrière le bar du centre LGBT+ de Marseille, des montagnes d’écocups empilées attendent de prendre du service lors des soirées futures. Près d’un an après l’annonce officielle de sa création, le local, situé rue du Chevalier Roze, dans le deuxième arrondissement, reste presque vide. “Le projet va sortir”, rassure Noémie Pillas, coordinatrice du centre et […]
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Commentaires

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  1. Leloup Leloup

    Arrêtez d’évoquer des “communautés” qui ne font que déliter le lien social. Il n’existe en France qu’une seule communauté : celle des citoyens. Peu importe qu’ils soient gros ou maigres, petits ou grands, bronzés ou pas, homme ou femme…
    Sauf les roux, bien entendu. 😉

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    • RML RML

      Si les lgbtqi+ n’avait pas ete persécuté et humilié deouis toujours il n y aurait pas de communauté.
      C’est d’ailleurs curieux que dans la communauté des citoyens, il ne soit question que d’apparence😄

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  2. julijo julijo

    je comprends bien le besoin des lgbt qia+ de se retrouver plutôt ensemble, car ils subissent généralement les mêmes difficultés. ensemble ils trouveront certainement davantage, des solutions proposées par les personnes traversant les mêmes soucis, ou de simples échanges de propos.

    mais je reste dubitatif. aujourd’hui une partie d’entre eux est plutôt tranquillement intégrée dans la société, alors qu’une autre partie subit souvent un obscurantisme délirant et une violence imbécile.
    et je suis d’accord avec Leloup, l’idée de « communauté » me désespère. notamment à l’heure actuelle ou ce mot revêt un caractère plutôt discriminatoire que fédérateur.
    parle-t-on de communauté de mal entendant…communauté de mal voyant ? communauté de roux !! il y a des associations de défense dédiées, mais des lieux d’accueil et de partage spécifiques, je ne crois pas.
    si il est vrai que les “aveugles” ou les “sourds” ont vraiment d’un accompagnement particulier, comme beaucoup de personnes “à mobilité réduite”, il est où le “handicap” pour les lgbtqia+ ?????
    j’aurai l’impression de hurler avec les loups si j’acceptais le concept. de communauté dans ce cas là

    est-ce que des « citoyens », sans adhérer à cette communauté pourront éventuellement aller boire un coup avec eux.

    mes interrogations ne m’empêchent pas de leur souhaiter vraiment la meilleure réussite possible pour tous leurs projets.

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    • RML RML

      Je vous propose de devenir lgbtqi+ et ensuite vous reviendrez nous parler de votre handicap. C’est exactement votre raisonnement qui crée la communauté. Alors pas la peine de râler après

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  3. vm13006 vm13006

    Un beau projet, indispensable pour mener la lute anti-LGBT+, en recrudescence aujourd’hui, renforcer une dynamique locale collective et offrir un espace de paroles et d’accueil “safe” pour toutes les personnes LGBT+ en situation de précarité et/ou victimes d’ostracisme. Bravo aux initiateur.trice.s de ce projet pour leur engagement et leur ténacité !

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  4. vm13006 vm13006

    Je voulais dire la lutte contre les violences anti-LGBT+, bien sûr

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  5. Pitxitxi Pitxitxi

    Marrant toutes ces personnes non concernées qui donnent leur avis sur comment devraient s’identifier, se proclamer ou se comporter les personnes concernées par ces problématiques (discriminations, agressions, insultes, rejet, etc.). Renversement de culpabilité, en somme.

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