La Bridget Jones 2.0 est marseillaise

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le 18 Avr 2012
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La Bridget Jones 2.0 est marseillaise
La Bridget Jones 2.0 est marseillaise

La Bridget Jones 2.0 est marseillaise

"Cherchez le garçon" est une comédie légère, de celles qui vident la tête et font du bien. Emilie, 35 ans, lasse de passer des soirées en solitaire endurcie (aguerrie?)  s'inscrit sur "Meet Me", un site de rencontres sur Internet. Une croisade va commencer, et Emilie Jolie ou la jolie Emilie va naviguer de déconvenues en déconvenues ou de gars paumés en pauvres types.

La réalisatrice Dorothée Sebbagh a imaginé, pour son premier long-métrage, une espèce de Bridget Jones à la marseillaise. Tout au long du film, les scènes se déroulent dans les décors de la ville et de ses alentours, entre Calelongue, les îles du Frioul, le parc Borély… "Il me paraissait important d'ancrer dans une réalité géographique cette histoire, dans la mesure où la rencontre se fait sur internet, un lieu fictif"  explique la réalisatrice. "Et puis on habite ici, avec ces beaux décors naturels à portée de main. Alors pourquoi s'en priver ?" Le film porte quasiment l'étiquette "made in Marseille" puisque le producteur (Belavox film) en passant par le casting lui-même sont marseillais, d'origine ou d'adoption:  l'actrice principale, Sophie Cattani, habite la ville depuis quelques années.

Morte de faim

Filmées avec un appareil photo, dans les conditions d'un documentaire, les scènes ont été tournées en plans séquences de douze minutes. Les rencontres entre Emilie et ses artéfacts de princes charmants ont donné lieu à cinq ou six prises qui ont laissé une large place à l'improvisation. "La toute première rencontre était filmée. Avec les garçons, on ne se rencontrait pas avant le tournage autour d'un café, mais on avait respectivement accès au profil de l'autre. J'avais des indices, je savais en gros si je devais aimer le garçon ou pas. Du coup, cela nous mettait dans un état de fragilité réel. Emilie se transformait, s'adaptait en fonction de l'homme qu'elle avait en face d'elle et moi aussi", décrit Sophie Cattani. Dorothée Sebbagh renchérit : "Je voulais faire exister de vraies rencontres. Nous avons eu des surprises, certains avec lesquels c'était plus électrique que ce que l'on avait initialement prévu. Avec l'homme au pseudo "les yeux bleus", la rencontre s'est révélée beaucoup plus agressive que ce que l'on avait imaginé."

A ceux qui lui reprochent d'être trop jolie pour rendre le rôle crédible, Sophie Cattani réplique du tac au tac qu'"il n'y a pas que des thons sur internet". Entre le sentimental romantique débordant de guimauve, le bonobo primaire et un peu primate, le bondissant "Renard du désert", le fanatique "Yough Grant" ou encore l'obsédé des playmobils "Monsieur X", Emilie "la morte de faim" – en argot marseillais – devra choisir, ou fuir… Quant à la réalisatrice, elle affirme s'être inspirée de faits réels. Réels ou vécus ? Un ange à l'air goguenard passe. L'on n'en saura pas plus. D'ailleurs, comme le dit la formule d'usage, cela ne nous regarde pas. Quoi qu'il en soit, un vent de frivolité soufflera au cinéma de l'Alhambra du 2 au 6 mai à l'occasion de l'avant-première.

(Crédit DR)

 

En salle à partir d'aujourd'hui mercredi 9 mai à Marseille au Pathé Madeleine et à l'Alhambra à la séance de 22 heures. Les 2 salles de cinéma qui ont décidé de jouer le jeu pour ce film 100% marseillais et à petit budget. Elle n'est pas faite la capitale culturelle 2013….

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Commentaires

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  1. Mandarine Mandarine

    J’ai pu le voir en avant-première aussi, c’est un très chouette film. Frais et plein d’humour.

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