Grève dans les écoles : les syndicats veulent mettre la pression “jusqu’à la fin du mandat”
Une grande partie des syndicats des agents des écoles de Marseille sont vent debout contre un projet de réforme du temps de travail. La FSU dès ce jeudi, puis la CGT rejointe par d'autres syndicats, appellent à une mobilisation jusqu'à la fin de l'année, voire jusqu'aux élections municipales de 2026.
Une agente des cantines marseillaises en 2022. (Photo : JV)
“Sans les agents, les écoles ne tiendraient pas”, pose Françoise Risterucci, secrétaire générale de la CGT, comme une évidence que la Ville aurait le tort d’oublier. Le syndicat a déposé le 31 mai un préavis de grève qui court jusqu’au 30 juin 2026, soit “jusqu’à la fin du mandat de Benoit Payan”. De son côté, la FSU a déposé un préavis de grève qui commence ce jeudi et finit le 5 juillet. Et lundi 9 juin, trois syndicats donnent rendez-vous aux 3 300 agents des écoles marseillaises devant l’hôtel de Ville, après s’y être déjà rassemblés jeudi 30 mai. Ils demandent le retrait d’une réforme du temps de travail des écoles qui doit être validée en comité social territorial le 12 juin prochain.
Au cœur de ce mouvement, la demande de la reconnaissance de la pénibilité. Les métiers d’ATSEM, de responsable de restaurant, de concierge et d’agents d’accueil et d’entretien, regroupés sous l’expression “agents des écoles” sont soumis à de multiples contraintes physiques et à des nuisances sonores, le tout sur des amplitudes journalières importantes. Ce n’est pas la première fois que les agents des écoles font grève pour revendiquer une meilleure prise en compte de cette question. Mais, pour Pierre Huguet, l’adjoint “c’est la première fois que le dossier de la pénibilité pour les agents des écoles est ouvert”
Libérer les mercredis
“Ce que j’avais pu remarquer en passant dans les écoles, c’est que les agents avaient à cœur d’avoir des mercredis libérés. Nous l’avions fait pendant le Covid. Les agents sont des femmes pour l’essentiel, qui travaillent dur et souhaitaient un temps de repos”, explique Pierre Huguet. Pour libérer des mercredis, la mairie prévoit deux démarches simultanées. D’une part, elle propose une réduction progressive du temps de travail de 3 % ce qui représente huit mercredis dans l’année. D’autre part, elle prévoit une réadaptation du temps de travail. Pour libérer 11 mercredis de plus, les agents devront travailler 20 minutes supplémentaires chaque journée d’école. Ces deux mesures cumulées permettraient in fine de récupérer 19 mercredis à l’année, ce qui représente une semaine de quatre jours toutes les deux semaines, en période scolaire.
Mais pour les syndicats, cette réforme comporte un gros hic. Le document de la mairie que Marsactu a pu consulter précise que si cette diminution du temps de travail, dans un premier temps fixée à 30 heures de moins à l’année, conduit à “une réduction de l’usure professionnelle, une baisse de l’absentéisme médical et un gain qualitatif pour les agents”, un second palier sera mis en place, avec une réduction de 48 heures sur l’année. En clair, l’administration agite la carotte de jours chômés supplémentaires en échange d’une baisse de l’absentéisme.
Pour Philippe Angelelli, secrétaire général de la CFTC/CFE-CGC, “l’absentéisme est lié aussi à un problème organisationnel”. En plus des trois jours volants permettant aux agents de prendre congés lors d’examens médicaux par exemple, la Ville est en discussion concernant une autorisation d’absence d’une heure ou deux heures sur leur temps de travail pour se rendre à des rendez-vous de cet ordre.
Pour la secrétaire générale FSU, Joëlle Libraty, la réduction du temps de travail projetée n’est pas suffisante pour avoir un véritable impact sur l’absentéisme. “Je ne vois pas comment, alors que les agents auront une amplitude journalière importante à laquelle, on ajoute une vingtaine de minutes, l’absentéisme va pouvoir baisser malgré quelques mercredis à l’année”, explique la syndicaliste. Questionné à ce sujet, Pierre Huguet ne souhaite pas parler d’une situation qui n’a pas encore lieu : “L’objectif est de réduire la pénibilité. Pour l’instant, on est bien sûr un objectif d’une réduction de 48 heures annuelles.” Mais l’élu jette un voile pudique sur les journées rallongées des agents et la réduction de l’absentéisme, cachées dans la réforme.
-3% contre -15%
Or, pour les syndicats, il faut aller plus loin sur la prise en compte de la pénibilité en baissant plus drastiquement le temps de travail. Au lieu des 3% de la Ville, la FSU demande 12 %, tandis que la CGT et la CFTC/CFE-CGC demandent 15 %. La FSU revendique également l’arrêt des emplois précaires, la révision des taux d’encadrement, le développement de la formation, l’accompagnement à la reconversion professionnelle et 400 recrutements.
La Ville préfère pointer les efforts déjà consentis. “Entre 2020 et 2024, on est passés de 3 000 à 3 300 agents en plus du remplacement des départs à la retraite”, explique Pierre Huguet qui s’attèle à renforcer une brigade de remplacement d’ATSEM créée en septembre 2023. “Cette brigade sera à terme composé de 80 ATSEM ayant pour mission de remplacer les maladies de courte durée afin d’éviter les déplacements des ATSEM d’une école à l’autre.”
Mardi 4 juin, les agents des écoles ont reçu dans leur boite mail un sondage de la direction de l’éducation de la Ville de Marseille qui souhaite connaitre leur préférence concernant la répartition quotidienne de ces 20 minutes supplémentaires. Françoise Risterucci est particulièrement révoltée par cette démarche. “Une pratique scandaleuse pour laisser croire aux agents que tout est plié” avant le passage en comité social territorial le 12 juin. Et, comme du temps des années Gaudin, ressurgit le spectre de la cogestion avec le syndicat qui compte le plus d’élus en CST, Force ouvrière.
Des décisions Saluées par FO
Effectivement, dans sa communication, FO se réjouit d’“avancées significatives”. Sur Facebook, l’organisation syndicale reprend dans un tract très didactique, le détail de la réforme souhaitée par la municipalité : “cette réduction, ajoutée aux 20 minutes de mise en place (sans travail supplémentaire) se traduira par : 15 mercredis non travaillés pendant la période scolaire pour l’année à venir et à partir de septembre 2025, si l’année test donne satisfaction à tous, ce seront 19 mercredis qui seront accordés.” Par ailleurs, le syndicat agite la menace d’un contrôle du préfet sur le respect de la durée légale du temps de travail, préférant un verre à moitié plein, sur ce sujet crucial.
“La pénibilité, ça concerne la réduction annuelle du temps de travail, mais ça concerne aussi les conditions de travail”, insiste pour sa part Pierre Huguet qui rappelle la livraison d’auto-laveuses pour les agents, le recours à une société externe pour le ramassage des feuilles ou encore de nouveaux équipements vestimentaires. “Quand on améliore les conditions de travail des agents, on améliore les conditions d’accueil des enfants”, prolonge-t-il. Si les jours de grève s’accumulent à partir de ce jeudi, pas sûr que les parents soient d’accord avec lui.
Commentaires
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12% voire même 15%
Arrêtez de travailler tout court non ?
Je suis toujours un peu sidérée par ces demandes qui semblent ne pas tout à fait correspondre à la réalité
20’ de plus par jour pour une semaine de 4 jours on est quand même sur un bon deal
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Un peu surpris sur votre commentaire…
La pénibilité est reconnue pour ce type d’emplois selon des critères bien définis dans d’autres communes alors pourquoi pas à Marseille ?
Une fois, je suis allé récupérer ma fille en fin de service de cantine, j’ai été choqué par le bruit très important qui était généré par les enfants…
De même, j’imagine que les ATSEM puisse être amenées à porter des enfants dans certaines situations ce qui peut amener à des douleurs si cela est répété…
Après en ce qui concerne la mise en oeuvre des 20 mn cela fait partie des négociations entre administration, syndicats et l’ensemble des agents..
En fin sauf erreur de ma part, il me semble qu’il y a un pb de tx d’encadrement connu depuis longtemps également relaté par la presse et dont la remédiation tarde…
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“il me semble qu’il y a un pb de tx d’encadrement connu depuis longtemps” ben les effectifs ont augmenté de 10%, ça n’est pas rien.
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Il y aurait une solution ,que les ATSEM fassent du télétravail, et en plus cela permettrait de suivre en même temps Hanouna et plus belle la vie à la télé.
Au moins ,payer pour rester à la maison et la penibilite serait nulle à part la fatigue visuelle pour laquelle les syndicats demanderaient sûrement une prime.
Et dire que l’on se pose la question de la privatisation.
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Pour une fois on se rejoint
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et allez, alceste, encore le mépris, l’arrogance.
les atsem ont la chance de bosser, et en plus elles ouvrent leurs gu…es ! mais pour qui elles se prennent !
au fait, il y a des hommes parmi les atsem ?? ou c’est trop dur pour eux, les ninouchons !!!
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Votre commentaire, Alceste, est ignoble.
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De votre part, que ce soit provoc ou penser pour de bon, cela ne m’étonne pas. Mais ce qui me désole, c’est ce mépris partagé par bien d’autres que vous. Je pense que la notion de pénibilité n’a pas de sens pour vous et pour bien d’autres. En plus, les ATSEM sont des femmes, alors la pénibilité…
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C’est vrai ça, s’il n’y avait pas d’enfants à la cantine ça ferait moins de bruit! Si son minot fait du bruit c’est qu’il est mal élevé.
Tant qu’on y est, on pourrait leur apprendre à porter les minots comme en Afrique.
Les femmes de chambre qui font grève en ce moment seraient sûrement ravies d’échanger leur travail avec elles.
Tout n’est pas rose sur ce sujet et la mairie a fait pas mal d’erreurs, mais si elles n’avaient pas ,pour la majorité, la sécurité de l’emploi la grève serait moins tentante.
Ceci dit, j’aimerais connaître une grande ville où les cantines posent autant de problèmes.
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Il serait intéressant aussi de comparer avec une cantine suédoise, le niveau sonore ne ser
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finalement, c’est le moteur structurel et idéologique du gouvernement macron. Privatiser.
qui veut tuer son chien l’accuse de la rage, c’est vieux, mais ça marche.
une autre proposition vous a échappé, pourtant les « patrons » l’aime beaucoup : l’externalisation.
presque pareil que la privatisation, mais plus simple administrativement, un simple contrat et ça roule.
on a un exemple avec sodexo pour les cantines. d’autres ailleurs, sûrement. alors vous trouvez que ça marche ?
d’autres pays ont externalisé des services publics (la gde bretagne…) depuis longtemps, bilan : ça coûte aussi cher, parfois plus, aux contribuables, les personnels sont précaires et moins bien payés, corvéables et virables à merci. du reste, les pays où l’expérience a portés ses fruits parfaitement négatifs à plusieurs niveaux,la population s’interroge sur le bien fondé de l’idée française d’appliquer ces réformes catastrophiques dans leur pays.
mais ce n’est pas compliqué à installer, il suffit de considérer nos enfants comme des objets à gérer. on pourrait peut-être les privatiser, les externaliser ?
j’ai tendance par expérience et éducation de soutenir les grèves, bien sûr là encore je soutiens. et je m’interroge sur les motivations de la mairie qui oppose a priori une fin de non recevoir aux négociations.
et non, pour ce que j’en sais, ailleurs à bordeaux, saint etienne, ajaccio, (villes chères à mon coeur) les cantines sont “organisées” !! tout n’est pas rose, mais ça fonctionne plutôt bien – et bio généralement-
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Privatiser on n’en est pas là…
Pour les ATSEM de la ville de Marseille, la CGT a du oublier que tous les agents des écoles (comme tous les employés de la ville) bénéficient de 23,5 jours de RTT par an, en plus des 25 jours de congés payés statutaires. Largement de quoi prévoir les “problèmes organisationnels”, et si la santé est en jeu, l’employeur a le devoir d’y pallier, en général par un temps partiel thérapeutique.
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Merci RuedelaPaixMarcelPaul pour les éléments factuels que vous apportez au débat. C’est plutôt rare. 🙂
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pour les jours de RTT, il n’y a pas de cadeau possible : soit la semaine fait 35h et c’est 0j, soit elle en fait plus et c’est proportionnel.
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Les dames qui sont en conflit avec les hôtels de luxe ont RAISON de lutter. Leurs revendications sont légitimes
Pour les municipaux et métropolitains marseillais et autres cheminots ou contrôleurs aériens et j’en oublie,faut qu’ils arrêtent, les pénibles c’est eux.
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infos sur les “pénibles” probablement faineants.
en ce moment, grève dans les hopitaux et cliniques privées
grève des médecins liberaux
grève à la ratp, et dans les bus rtm d’aubagne
et bientôt, grève des dockers ; des enseignants en hte garonne et seine st denis, grève des soignants, des policiers municipaux…..
liste non exhaustive.
les dames des hotels ont raison, et sont légitimes ??? et pourquoi ?
elles le savaient au départ qu’il leur fallait trimer dur pour avoir 4 sous ! elles sont pénibles aussi ! heureusement, elles, “externalisées”, le patron peut les virer et en trouver d’autres….
tiens donc, “les dames”, là aussi ils sont où les mecs ???? pourtant ce sont des boulots sympas “atsem”… ils sont pénibles !
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nota bene, aucazou pour les facheux : c’est du second degré !
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Ah oui, Alceste, tout fonctionnaire n’a aucune raison de se plaindre de ses conditions de travail ou salariales, c’est vrai…. ni de la dégradation du service public qu’ils sont sensés rendre. Tous des feignasses, profiteurs, qui pensent qu’à leur gueule. C’est sûr. On a compris.
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Les grèves des cliniques privées , des pharmaciens, des médecins libéraux, de la ratp , de la sncf,des dockers , des enseignants que je n’ai pas entendu en mai le mois du fait fait ce qu’il te plaît c’est à dire rien durant le mois de “Marie” et j’en oublie notamment avec la prime jeux olympiques . Ah oui ,les taxis aussi sont inaudibles.Concernant les policiers municipaux , en ce moment je ne vois pas trop le motif de manisfester , ou peut etre pour la suppression des caméras.
Vous oublier aussi julijo , que la pénibilité “chronique” voire instititionelles du travail à la Ville de Marseille , chaque baisse de 15 ou 20 % du temps de travail génére l’embauche d’un agent supplémentaire et ainsi de suite . Donc nous sommes chez les fous.A ce rythme en plus de narcocity , sous allons êtres fonctionnairesmunicipauxcity .
Nous sommes en plein délire et les impots aussi et la qualité du service vu la mentalité sera bien entendu absente.
Je le redis , les personnes qui travaillent dans ces hôtels ont raison de manifester.
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Toujours ces mêmes impôts qui vous préoccupent. Je paie donc je suis.
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Premier constat: différence d’analyse de la situation par les syndicats: tout bon pour les uns, à rejeter pour les autres. Deuxième constat: alors qu’on nous serine que le pouvoir d’achat est la principale préoccupation des Français, les ATSEM seraient prêtes à s’installer dans la grève pendant près de deux ans -fin de la mandature municipale actuelle- ce qui signifie vivre sans salaire pendant tous ces mois -pas de caisse de grève à la mairie de Marseille. Tout ceci me paraît farfelu.
Oui, le travail physique est plus ou moins pénible. Oui les enfants sont bruyants: j’habite à côté d’une maternelle accolée à une école primaire et certains jours, je les voue aux gémonies et les ferais taire volontiers. Mais rester près de deux ans sans revenus pour y échapper?????
Des négociations bi ou tri-partittes -puisque les syndicats n’ont pas de revendications communes- me semblent de très loin préférables.
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Les Atsem ne font pas grève toute la journée, seulement une heure ou deux… sur le temps cantine.
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C’est la grève à la carte ,en somme.
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MarKaas, pas tous les fonctionnaires, la police , pompiers l’armée, les soignants et bien d’autres sont utiles et efficaces y compris les impôts.
Mais les municipaux………………
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les chevaliers du fiel, eux sont marrants !
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Vous voulez des écoles avec seulement des instits fonctionnaires, une ville sans crèche municipale, avec des tentes pour les écoles publiques ou que des écoles privées, pas de cimetières, pas de bureaux de vote, pas d’espaces verts, pas police municipale, pas de fourrière, pas de plages surveillées, pas de piscines publiques, pas de bibliothèques, pas de musées municipaux, pas de sécurité civile … ou alors du privé qui va au profitable à court terme ou au monopole de fait et ignore le reste ? Des inutiles il y en a partout et parfois très bien payés. A mon sens, le meilleur compromis reste le 50% privé / 50% public pour que chaque système équilibre l’autre.
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Ou du moins certains sont à leurs propres services mais certaiment pas à celui du public.
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Julijo, nous parlons donc bien des municipaux, et les chevaliers du Fiel en font leur miel.
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Et oui Laurencin , je paye des impôts et cela me donne donc des droits ( cela est constitutionnel) surtout vis à vis avec des gens qui jouent avec, soit en ne faisant pas le travail pour lequel ils sont payés, soir par les gaspillages outranciers effectués. Vous remarquerez que le mot enfant dans cet article n’est prononcé qu’une fois à la toute fin en précisant qu’ils seront bien suivis que lorsque les municipaux seront.bien traités. Voilà la mentalité du syndicat marseillais, les enfants rien à fiche, en foutre le moins possible.
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