Gratuit ? Payant ? Marsactu lance une grande enquête de lectorat

200 000 personnes qui passent sur le site ce sera entre 2000 et 5000 lecteurs payants.
La culture du gratuit est encrée dans l esprit quand on navigue sur le net.
Personne n ouvre son ordi et dit,tiens je vais sur Marsactu et ferme l ordi,on y va en naviguant et bien en devenant payant la grosse majorité ne fera plus le détour par chez vous.
Sur le net on lit les titre et et les deux lignes sur l Equipe,le Monde,la Provence,etc……mais peut s abonnent.
Mais tout çà ne vous aide pas à vivre et à vous salarier correctement,cela vous amène à bosser pour peu.
La pub ne pourra pas vous oublier si vous devenez incontournables sous le modèle actuel non?
Cela veut dire s améliorer encore,augmenter le volume,la fréquence,informer par quartier et donc se risquer à investir en nombre.
Le pari est risqué.

Evidemment que c’est sympa d’avoir des sites d’infos gratuits. Mais il ne faut pas rêver et la qualité des articles, et des infos, la réactivité…tout ça se paye. Il y a tout un back office, des journalistes, des frais, etc. Un système d’abonnement garantit une pérennité.
La presse papier gratuite a fait ses preuves, pour moi, de son inintérêt. Les articles très légers, courts et mal documentés, sont rapidement insipides. La plupart des journaux en ligne fonctionnent par abonnement, et ouvrent quelques articles gratuitement pour les “passants”.
La pub résout quelques problèmes mais peut aussi gêner une ligne éditoriale…
Pas facile tout ça.
Bon courage à vous pour résoudre ces difficultés et trouver la meilleure solution pour tout le monde.

Voilà nous y sommes! C’est normal et on est tous en train de vous souhaiter ce qu’il faut de mieux pour vous “salarier” et vous souhaiter que ça marche. Tout cela, depuis nos claviers, les fesses au chaud, au bureau, payés et naviguant justement sur le flot de l’info locale.
J’aime Marsactu parce que les articles demeurent assez objectif dans l’ensemble. Elles touchent au local et concernent souvent directement mon travail quotidien. Certes on s’emporte toujours quand un fait nous touche à l’ego, parce que c’est humain.
Petite philo mise à part, Media Part c’est pas mal, mais la dénonciation et le catastrophisme comme régime de croisière, ça m’épuise et ça ne concerne qu’une frange de lecteurs qui ont tous quelque chose à régler. Cela ne m’émeut guerre. Quand je dis une frange, que ce soit 100 000 visites ou 90, c’est sur le principe de vouloir absolument lire le déroulé d’un fait. Entre le lire sur un ton dénonciateur et revanchard ou le lire sur un fond clair, précis, exploré, expurgé de toute forme d’ego – celui du journaliste ou du lecteur par procuration – régulièrement approfondi dans le temps, comme vous le faites de temps à autres avec vos dossiers, moi je suis preneur. Mais je resterai franc, je ne garantis pas que je m’abonnerai pour autant car je ne suis ni un lecteur de nouvelles, ni un consommateur fidèle.
D’une manière générale j’estime avoir de la chance de vous lire. Un contexte clair, convivial à l’écran, un graphisme épuré mais identitaire, une proximité qui plaisent à mon œil et mon intellect.
Si vous voulez percer, et à la lecture des quelques analyses qui précèdent la mienne, je maintiens que votre objectivité (objectif ne veut pas dire impartial, mais attention la ligne de frontière tremble en permanence) est un atout. Pourrez-vous la vendre?
L’autre question est : quelle raison vous pousse à vendre? économie, développement, ambition, amélioration ?
La gratuité donne certes toute forme de n’importe quoi, mais pourquoi n’y aurait-il pas aussi de la gratuité de qualité, ou un prix très bas pour de la qualité. Le fond est de se demander s’il vaut mieux diffuser son information au plus grand nombre et pouvoir être cité comme source très régulièrement, ou bien se couper tout à coup de 90% de passages en moins? Je suis aussi plutôt d’avis que la pari est risqué à l’instar de “Prends du cacao mon frère.”

Bon courage à toute l’équipe. Beaucoup de sites de news en ligne font ce choix afin de préserver leur indépendance, et ça peut marcher, mais il faut, à mon avis, que le contenu payant reste partiel (dossiers, articles plus recherchés, etc.).

J’aimerais me donner bonne conscience en vous disant : “Oui je m’abonnerais si vous devenez payant”. Mais je préfère être honnête. Même si j’apprécie vos contenus, je ne le ferai pas. Je ne suis pas abonné à Médiapart ou autre, je ne suis pas un “internaute citoyen”. C’est triste mais je pense que je représente 90% de vos lecteurs. Bon courage à vous.

200 000 visiteurs/mois c’est un beau score. A moins qu’il ne s’agisse que de visites ? Un même visiteur peut venir plusieurs fois par jour. Le bon chiffre serait de connaître le nombre de visiteurs uniques/jour, en calculant une moyenne sur un cycle de 7 jours.
Quels sont ces visiteurs ? L’enquête ne permettra pas de le savoir parce que chaque catégorie de visiteurs aura son taux de réponses, impossible à déterminer par l’enquête. Pour certaines catégories de visiteurs vous n’aurez peut-être même pas de réponses.
Je me risque à quelques suppositions : des militants politiques ou syndicaux, le cabinet d’un certain nombre d’élus à l’affut des critiques et des mouvements d’opinion, des praticiens de l’aménagement du territoire, un certain nombre de ceux qui suivent les questions économiques et de l’emploi. Tout ça en bonne proportion dans les administrations, parfois un peu coupées du réel, ou à l’affut d’idées neuves. On pourrait dire aussi, un grand nombre de mécontents parmi tous ceux-là, qui viennent se défouler.
Alors qui paierait parmi ces visiteurs de Marsactu ? Peut-être une partie des militants, ceux qui trouvent leur compte dans l’approche des questions pratiquée par Marsactu ? Peut-être un certain nombre de praticiens de l’aménagement du territoire installés en libéral ? Sinon, l’AGAM et l’AUPA (agences d’urbanisme), le GPMM, la préfecture, la ville de Marseille et quelques villes alentours, le département. Quelques composantes universitaires et diverses écoles, disons une vingtaine. Quelques concurrents ou alliés comme la Provence ou Médiapart ? Peut-être une partie de la vingtaine d’intervenants réguliers ? Une partie des abonnés de Marséco, à moins qu’ils ne deviennent destinataires gratuits ? 200 à 500 abonnés, ou l’échec, si l’on se fie aux commentaires de l’article. Les vrais abonnés donneront une géographie du possible.
Médiapart, pur média en ligne est un succès. Comme le Canard Enchaîné à une autre époque, et le reste. Ses inconditionnels aiment découvrir les turpitudes de ceux qui nous gouvernent, rassurés que tout continue comme avant et que l’on continue à en rire. Médiapart a dragué une partie notable des gens qui réfléchissent pour que ça change et leur investissement dans les commentaires ou la rédaction d’articles est notable. Sur certains sujets, 80% de la matière peut venir des commentaires. Médiapart forme avec ses lecteurs et ses commentateurs une vraie communauté, qui paye et qui est capable de défendre sa liberté d’expression. Et Marsactu ?.
Pourtant, Marsactu forme aussi avec ses lecteurs une sorte de communauté, de ceux qui râlent, à juste titre et qui peuvent le faire là, à ceux qui s’appuient sur Marsactu pour développer leur jugement et partager leurs analyses avec d’autres lecteurs.
Et derrière, il y a les journalistes de Marsactu, les auteurs des infographies et des photos, parfois talentueuses, au-delà de leur intérêt documentaire. On a beaucoup de ce que nombre d’entre-nous considèrent comme essentiel, avec des articles parfois longs, très documentés et servis avec des infographies qui nous permettent de réellement entrer dans le sujet. En lisant Marsactu lorsqu’on a peu de temps, on ne sait pas tout, mais on reste informé et intelligent sur les sujets qui font débat. Pour ma part, je ne souhaite pas que Marsactu soit plus lourd en contenu, j’accepterais même moins d’articles, mais qu’un plus grand nombre soient bien travaillés, comme les meilleurs.
Personnellement, je ne pense pas qu’il faille descendre au-dessous de 5€ pour un abonnement mensuel. Même au double, je prends.
Il existe un marché publicitaire pour un support de presse qui, dans le contexte actuel, rue réellement dans les brancards. Mais pourquoi les pubs ont-elles le plus souvent une forme aussi ringarde ? On dirait presque les réclames du bon vieux temps.
Un mot encore à propos des commentateurs. C’est un petit miracle de constater qu’un certain nombre d’entre eux sont devenus réguliers et qu’ils se donnent la peine d’apporter quelque chose d’inédit, de complémentaire, un lien pour justifier un point de vue ou l’approfondir. J’aime bien l’humour aussi et là je dois avouer que je reste en manque.

De nombreux quotidiens ont fait le choix de donner une partie de leur publication en libre accès et l’autre partie réservée aux abonnés (Libé, Le Monde, …), avec un lectorat présent sur l’ensemble du territoire, ce que n’a pas (et n’aura certainement jamais) Marsactu.
Je pense (mais ce n’est que mon avis) que votre lectorat concentré essentiellement à Marseille et dans ses environs ne représente pas un vivier suffisant d’abonnés potentiels et le nombre d’abonnés conditionnera certainement votre survie. Votre zone de diffusion me semble difficile à élargir compte tenu que votre publication aborde uniquement des sujets locaux, et ce, même si ces sujets, toujours dignes d’intérêt, sont traités avec beaucoup de rigueur.
Alors prudence avant de vous lancer dans une opération d’abonnés payants qui risque de ne pas correspondre à vos attentes en matière de résultats.
Bon courage pour la suite et merci encore à toute l’équipe de nous informer comme elle le fait.

Je ne sais pas quelle peut être la bonne formule mais j’ai envie que Marsactu continue. Vos articles de qualité, toujours bien renseignés et diversifiés, nous permettent d’aller plus loin sur des sujets qui nous sont proches et qui ne seront, sauf exception pas traités par la presse nationale, et resteront survolés dans la presse locale, qui a ses contraintes. Les commentaires, compléments ou contrepoints participent à ce système et apportent une interactivité précieuse pour l’élaboration d’un point de vue citoyen. J’apprécie aussi une forme de publication où des escadrons de pubs ne me sautent pas à la figure toutes les 5 secondes. L’idéal serait un système où ceux qui le veulent, payent, mais où tout resterait quand même accessible à tous gratuitement. Et un zeste de pub si elle sait rester non agressive.

D’abord j’adresse mes félicitations à Marsactu dont la qualité des enquêtes est une bouffée d’oxygène dans la pauvreté de l’information et du débat public sur Marseille.

Je ne ferai pas de propositions sur le modèle économique car je n’ai pas de compétences en la matière. Par contre je ferai des suggestions :

– sur le modèle de Reporterre, ce serait bien d’avoir un contenu vocal des articles car nombre de personnes peuvent être rebutées par la longueur des articles car de plus en plus habituées à des formats courts comme le fait la presse gratuite, ou habituées à la radio pour celles qui ne savent pas lire (il me semble que 30% de la population marseillaise est en situation d’analphabétisme ou de fortes difficultés de lecture)
– il y a nécessité absolue et vitale de toucher des publics qui ne vont pas à l’information ou alors la subissent sans prise de recul. Ces publics qui – je le présume – ne voient de la presse locale que la Provence au café sont probablement aussi en rupture de contact démocratique. Comment faire pour les amener vers une autre presse telle que la votre ? Des point presse délocalisés dans des lieux décentralisés de la ville ? Des supports papier ou extraits d’articles dans des lieux très fréquentés (centre sociaux, gares ?). On se confronte ici à la difficulté d’accès de publics pour qui l’espace public est un lieu commercial pour acheter ou rêver de marchandises. L’exemple le plus marquant est la faible fréquentation de l’office de la culture (qui a supprimé l’édition de in situ mais où on trouve des dizaines d’exemplaires de A nous Marseille, no comment) ou de la maison de la Région (qui a supprimé la mise à disposition des quotidiens).

Ce serait bien qu’à un endroit du site, les lecteurs puissent faire des suggestions ou exprimer des remarques. Comme ça n’existe pas, je tente un essai ici.
Les hébergeurs de sites travaillent avec des buffers vers lesquels sont envoyés les éléments du site, censément pour faciliter un accès rapide à l’information. J’ai l’impression que ça marche mal ou que la programmation du site y est mal adaptée. Lorsqu’un commentaire est annoncé en page d’accueil dans « FORUMS », il s’est écoulé un certain temps jusqu’à ce qu’on le sache. Lorsqu’on veut avoir les dernières informations, on procède classiquement à un rechargement de la page en cliquant l’icône concernée de son navigateur ou en faisant un CTRL/F5. Mais là non plus on n’a pas le dernier carat. Pour ma part, je réponds au « SONDAGE » en procédant à un vote. Dans ce cas une requête va jusqu’au site pour éviter les votes successifs et l’on récupère du même coup la toute dernière version avec l’affichage des tous derniers commentaires.
Questions ou remarques :
1) Ce fonctionnement de l’hébergement de Marsactu peut-il être optimisé ?
2) C’est peut-être une explication des posts multiples d’un même commentaire, le posteur pensant que la procédure n’a pas abouti. Il y a aussi des posteurs qui réalisent des posts multiples en toute connaissance de cause, mais là c’est plutôt une histoire de « moi je suis important et j’écrase ceux dont je refoule l’annonce du commentaire ».
3) Personnellement, je l’ai assez vu ce vote sur la Villa Méditerranée. L’équipe de Marsactu aurait peut-être un sujet plus marrant à soumettre à notre vote ? Du style : « les conseillères municipales de Gaudin s’habillent-elles chez Parakian » (l’entreprise de l’adjoint à l’économie) ? Non je blague, ne me taxez pas de sexisme ou de misogynie. On sait que Gaudin donne ses vieux costumes à Emmaüs (c’est lui qui l’a dit). Et qui croyez-vous peut les mettre ?