[Été 73, crimes racistes en série] Chronologie d’une vague de haine
À partir d'août 1973, Marseille est le théâtre d'une série de meurtres racistes. Ces évènements sanglants coûtent la vie à au moins 17 personnes en quelques mois. Pourtant, cette histoire peine à s'écrire. Un demi-siècle plus tard, Marsactu replonge dans cet été meurtrier. Premier épisode, retour sur les faits.
Montage tiré d'images d'archives, dont les visages de trois victimes : Saïd Aounallah, Lounès Ladj et Ahcène Idjeri. (Montage : Marsactu)
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
C’est vertigineux.
Chronique essentielle, vivement la suite.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci de rappeler ces moments sombres de Marseille.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci d’avoir pris la peine de faire ce rappel historique. Amitiés
Se connecter pour écrire un commentaire.
Et ensuite les assassinats en marge des déplacement du père Le Pen dans les mois et années qui vont suivre…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Bonjour
Merci d’avoir rappelé ces évènements douloureux. On retrouve les données fournies au cours de la journée d’étude du 28 avril 2023 organisée sur le sujet par le Musée d’histoire de Marseille et qui, pour l’essentiel, provenaient du roman -très documenté – de Dominique Manotti et de la thèse de Rachida Brahimi. Comme j’ai eu l’occasion de le souligner ce jour là il manque dans ces récits très largement postérieurs à l’évènement d’autres faits : d’autres morts comme celle de Laid Moussa, des réactions syndicales, la publication et la diffusion militante d’une édition pirate du Méridional intitulée ASSEZ DE CE JOURNAL . Ayant vécu sur place ces évènements là je pense que MARSACTU s’honorerait en aidant à ce travail de mémoire en rassemblant , il en reste, des témoins marseillais de cette période. Et puis ça pourrait être l’occasion de souligner que assassiner “un délinquant” (Nahel par exemple) était et reste un crime.
Pour donner du “piquant” à ce travail je signale que au cours de la journée du 28 Avril il a été précisé que des témoins de l’assassinat de Ladj lounes dans la rue en plein jour se sont rendus à l’Evêché pour témoigner et qu’il leur a été conseillé de ne pas se mêler de cette affaire. Les vidéos n’existaient pas !
Se connecter pour écrire un commentaire.