Entre le Nord et le Sud, la santé des Marseillais fracturée
Mardi 10 février, lors de sa visite, le premier ministre Manuel Valls martelait sa volonté de “casser les ghettos” : “A Marseille, l’apartheid social, territorial et ethnique dont j’ai parlé en janvier est une réalité dans certains quartiers”. Si l’on peut contester la référence à l’apartheid, de fait, de multiples fractures divisent Marseille. Celle de la santé s’ajoute à ce sombre tableau, avec des inégalités criantes entre les quartiers Nord et le reste de la ville – tant en termes de bilan sanitaire qu’en termes d’accès aux soins. La réalité, souvent inavouable pour les politiques se montre brutale : statistiquement, on meurt plus jeune dans les quartiers Nord.
Les chiffres donnés par l’Observatoire régional de santé (ORS) dans une étude préliminaire sortie en 2012 révèlent de fortes disparités entre le Nord et le Sud de Marseille. Si le 3e arrondissement n’apparaît pas dans l’étude, il fait également partie des zones sinistrées de la santé, précise le directeur adjoint de l’ORS Pierre Verger. Mais si l’étude présentée a été réalisée à l’échelle des arrondissements, celle qui paraît la plus juste reste celle des quartiers, dont l’accès aux données nous est pour l’heure refusé pour cause de “respect de la vie privée”. “Il faut toutefois arrêter de tomber dans les travers d’une fracture entre les quartiers Nord et Sud de Marseille. D’abord parce que les quartiers Nord eux-mêmes présentent des situations sociales très diverses, et qu’il ne s’agit pas d’une entité homogène. C’est un vrai patchwork, un morcellement d’entités séparées mal reliées les unes aux autres” précise le scientifique.
À l’échelle des arrondissements du Nord un certain nombre d’indicateurs révèlent crûment l’existence d’une fracture sanitaire. Ainsi a-t-on plus de chance de mourir avant 65 ans si on réside au Nord de la ville que dans le reste des arrondissements. L’ORS note une surmortalité prématurée (avant 65 ans) dans les 15e (+14%) et 16e (+40%) sur la période 2005-2009 et une surmortalité par maladies de l’appareil respiratoire (de +23 % à +40%) dans ces arrondissements, excepté le 15e. Ces chiffres s’expliquent par de nombreux facteurs comme la pénibilité du travail et la précarité qui multiplient les risques de décès prématuré par 2,5 mais aussi accentuent la prévalence “de différentes pathologies, de maladies chroniques, d’épisode dépressif majeur”. Nous avons choisi de rassembler des données symboliques de cette fracture dans cette infographie.
Obésité et diabète
Autre point noir, la consommation de psychotropes, notamment chez les jeunes, révélée par les acteurs de terrains mais non appuyée par des chiffres. L’étude soulève toutefois que “le témoignage de professionnels de proximité […] suggère que la consommation de substances psycho-actives est problématique dans les quartiers Nord, avec notamment des expérimentations précoces (alcool, cannabis) et la banalisation de la consommation de cannabis”. Globalement, les maladies chroniques et la dépression prévalent dans ces quartiers défavorisés où l’on parle de “souffrance psychosociale”, c’est-à-dire “inhérente aux conditions de vie et aux problèmes sociaux”.
Si elle n’est pas immédiatement mortelle, l’obésité infantile est un problème également marquant dans ces quartiers. Ainsi, l’ORS indique “une hausse importante de la proportion d’enfants de 3,5 à 4,5 ans en surpoids ou obèses dans les 4 arrondissements du nord de Marseille (5,1% à 7,8% entre 2004 et 2008).” Les enfants des quartiers Nord sont aussi deux fois plus nombreux à avoir des dents cariées “(11,8% contre 6,8 sur l’agglomération marseillaise, sur la période 1999-2000)”.
“Fracture sociale”
Si comme l’ORS, l’Agence régionale de santé (ARS) et la Ville contestent la notion de “fracture” jugée caricaturale, à l’inverse, Nicole Vial, de l’association des amis de la médecine sociale et mutualiste de Marseille confirme son existence. Elle qui a été pendant 41 ans infirmière en psychiatrie à l’hôpital Edouard-Toulouse, estime que “la fracture existe davantage entre les quartiers Nord et le reste de Marseille. Or le quart de la population y habite. Mais cette fracture est la conséquence d’une fracture sociale”. De même, Yazid Attalah du collectif des quartiers populaires, la revendique. “Tous les voyants sont au rouge, les quartiers Nord – 3e compris – sont des déserts médicaux. Ce gouffre sanitaire constitue la première discrimination à mon sens, la plus intolérable, d’autant qu’elle est corrigible. Il est flagrant que la population des quartiers Nord cumule les difficultés entre le diabète, les cancers, l’obésité, etc.”
Pour le militant, le principal problème est aggravé par le manque d’équipements médicaux dans ces quartiers. “Il y a une concentration de cliniques équipées dans le centre-ville et les quartiers Sud, tandis que l’hôpital Nord possède la plus vieille IRM de la région et deux scanners, saturés de demandes. L’établissement a reçu quatre ans plus tôt une autorisation pour installer une deuxième IRM mais les travaux n’ont toujours pas démarré, faute de moyens. L’hôpital européen est le seul situé à proximité d’un métro et souhaite s’équiper d’une nouvelle IRM mais il a été débouté par l’ARS. Reste l’hôpital Lavéran, dont l’avenir est incertain. Ce déficit de structures conduit à un exode sanitaire de la population.”
Spécialités déficitaires
Les habitants des quartiers Nord sont d’autant plus contraints à cet exode que l’unique centre de radiothérapie qui existe dans ce secteur, à l’hôpital Nord, est vite submergé sous la masse de rendez-vous. “Et on se bat pour qu’il y ait un centre de dialyse à l’hôpital Nord ou à l’hôpital européen”, poursuit Yazid Attalah. De plus, dans un autre registre, “le taux de dépistage du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus restent parmi les plus faibles de France”. Le membre du collectif des quartiers populaires concède qu’un centre pluridisciplinaire doit ouvrir à Kallisté en 2015. Un autre doit ouvrir à Edouard-Toulouse et celui de Saint-Louis est déjà ouvert. Cela s’inscrit dans le cadre du pacte de cohésion sociale (mis en oeuvre par l’Etat en 2013) en direction des quartiers populaires et qui prévoit, entre autres, la création de ce type de centre de santé pluridisciplinaires et d’équipes médicales et para-médicales mobiles. Deux autres seront créés à l’intiative de l’AP-HM au centre commercial Grand littoral puis à Plan d’Aou.
Si l’ARS soutient d’ailleurs l’ouverture de ce genre de structures c’est aussi parce qu’elle admet l’existence d’une pénurie de praticiens dans les quartiers Nord de la ville. Même si, en ce qui concerne les généralistes, rapporte Henri Clavaud, la situation ne serait pas si dramatique : “Aucun arrondissement ne se trouve en dessous de la moyenne nationale qui est d’un médecin généraliste pour 1000 habitants”.
Certes, mais à l’échelle des quartiers, le rapport de l’ORS met en évidence de fortes inégalités avec notamment “un clivage Nord-Sud dans les 13e et 14e arrondissements, le nord de ces arrondissements étant largement moins bien doté en médecins généralistes que le sud.” Nicole Vial alerte sur une tendance préoccupante, qui pourrait encore noircir le tableau dans un avenir proche : “Les généralistes ne trouvent pas de remplaçants. Les libéraux refusent de travailler dans les quartiers Nord.” Partant de ce constat, l’association se bat pour implanter des centres de santé “où les médecins travaillent en équipe, sont salariés, donc prennent le temps de la consultation surtout dans des quartiers où les patients présentent des maladies lourdes. Et la prévention y est importante.”
Ce qui vaut pour les généralistes est encore plus vrai pour les spécialistes. L’exemple frappant est celui du 16e arrondissement, où il n’existe aucun pédiatre ni psychiatre. Sur l’ensemble des quartiers Nord, ce sont tous les spécialistes de l’offre spécialisée en santé mentale qui sont en nombre “clairement insuffisant pour répondre aux besoins” note l’étude. Les cardiologues, les gynécologues manquent également largement à l’appel, ajoute Nicole Vial. Et la liste n’est pas exhaustive. “Il est vrai que certaines spécialités comme l’ophtalmologie sont déficitaires”, admet Henri Clavaud, responsable du service étude de l’ARS. “Il manque aussi des orthophonistes, alors qu’on relève des troubles de l’apprentissage chez l’enfant”.
“Un manque de coordination”
Face à ces constats alarmants, l’ARS défend une action de dépistage et de prévention renforcée. Une politique qui découle également d’une prise de conscience d’une pénurie. Notamment en ce qui concerne le dépistage du diabète qui, selon les acteurs de terrains interrogés pour l’étude, reste relativement faible. Ludovique Loquet, responsable à l’ARS du service pilotage de la politique régionale de prévention, affirme que “les actions de prévention de l’ARS vont de façon privilégiée vers ces quartiers. L’exemple classique est celui du dépistage du cancer du sein. Mais, ajoute-t-elle, le problème ne se résume pas à une offre insuffisante. Nous rencontrons parfois un blocage du fait de la culture ou de la langue des patients. Par exemple, nous rencontrons des difficultés avec le dépistage du col de l’utérus. Certaines femmes n’envisagent pas d’aller voir un gynécologue pour cela”.
Patrick Padovani, adjoint au maire à la santé vient de signer, avec l’Etat et l’ARS, un nouveau Contrat local de santé en vue de s’attaquer aux inégalités territoriales de santé, déclinées en thèmes jugés prioritaires comme l’accès aux soins. Cela ne l’empêche pas de se montrer fataliste : “De toute façon, les disparités existeront toujours. Si on peut les réduire, on ne pourra pas les faire disparaître”. En effet, justifie l’élu, les problématiques de santé restent plus que jamais liées aux facteurs sociaux-économiques (précarité, pénibilité du travail, catégorie socioprofessionnelle, etc.). Or, ces derniers ne pourront être abolis.
De fait, les inégalités persistent et si des actions sont entreprises, elles ne suffisent pas à les endiguer. Pour Pierre Verger, “le problème de Marseille est que beaucoup de choses sont entreprises mais à des échelles très variables. Il y a un manque de coordination et de visibilité. Si on veut être efficace, il ne faut pas se contenter d’actions ponctuelles mais agir sur le long terme”. Dans le même sens, le collectif des quartiers populaires réclame des assises de la santé dans les quartiers Nord. L’idée est de rassembler les habitants, les représentants des établissements de santé de ces quartiers ainsi que l’ARS. Dans un courrier adressé fin janvier à Marie Lajus, préfète à l’égalité des chances, Yazid Attalah lui faisait part de cette requête et concluait : “Nous attirons votre attention sur l’urgence de la situation, le sentiment d’abandon que vivent ces quartiers et la réalité de cet abandon par les pouvoirs publics qui vient confirmer ce sentiment”.
Commentaires
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Un grand merci pour cette Article qui est poignant.Oui il y a une réelle discrimination dans l’accès aux soins .On ne va pas se voiler la face demander un rendez-vous avec une gynécologue dans le 15 arr il n’a qu’une qui va bientôt partir .Si vous chercher des cardiologues il faut aller dans le 14 arr avec 3 mois de délais car il ne sont pas nombreux.
Un centre de dialyse il faut aller dans les quartiers sud.Alors oui et oui il y a une “Apartheid territoriale”
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Franchement, vous aviez besoin d’une étude pour savoir qu’il y a une différence de traitement entre le nord et le sud de cette ville? il suffit de mettre le nez dehors de temps en temps pour s’en rendre compte. Et cela ne se limite malheureusement pas au seul problème de santé. il suffit d’ouvrir les yeux.
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Pourquoi “Anonyme” se montre le plus souvent inculte?
Les zooms portés sur les zones de fortes inégalités de santé permettent d’orienter les politiques publiques vers les populations les plus touchées.
Encore faut’il que les “politiques” suivent les recommandations.
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Marseillais,
peut-être suis-je “inculte” mais je vous confirme qu’il n’y a pas besoin de “zooms” pour prendre conscience et l’inégalité de traitement de la santé entre le nord et le sud de la ville. Et je confirme aussi , même si ça vous déplait, qu’il n’y a pas qu’en matière de santé que ces inégalités existent. La réalité saute aux yeux de celui qui se donne la peine de les ouvrir
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Mais que fait l ARS et la mairie pour combler ce fossé entre le nord et le sud .
Quand à la mairie qui valide cette disparité c’est un comble.
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Le jour où les habitants du 15ème paieront une taxe d’habitation, on en reparlera. Pour l’instant, qu’ils s’estiment heureux.
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Ma chère Véronique Mais comment en 2015 peut on écrire de tel bêtises , j’habite dans le 15 arr et je vous rassure je paye mes impôts comme tout le monde car il y a une administration fiscale qui veille .Je paye plus que les habitants des quartiers sud pour une prestation inferieure ,mais je suppose c est de la fautes des habitants .
Liberté Egalité Fraternité voila la France que j’aime mais surement pas la votre
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le stade vélodrome le musem le tramway etc……et Marseille capitale du Sport et nous n’arrivons pas a installé une irm à l’hôpital Nord. Pauvre ville
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Dans le 14ème, T2 en logement social : TH équivalente à un demi smic pour uen retraite de ce niveau. Par conséquent que ceux qui disent qu’on paie que dalle d’impôts locaux dans les QN me disent ou ils ont lu cette légende.
En fait, les familles nombreuses s’en sortent pas les personnes seules ou avec des revenus moyens et peu d’enfants.
CQFD
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Très bon article sur la fracture Nord-Sud. L’accès aux soins est un excellent indicateur pour rendre compte des inégalités entre les concitoyens marseillais.
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C’est une honte qu’une fracture existe entre le Nord et Sud. La Ville de Marseille et l’ARS devraient avoir une politique offensive pour rééquilibrer les moyens en terme de Santé dans notre ville.
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Mon oncle dialyse tous les 3 jours à la clinique du Parc dans le 8 emm en résume il par a 7 h du mat et rentre fatigue vers 15h aà cause de la circulation .J ai pose la question à son néphrologue pour le ramener vers chez lui il me répond que les équipements (soit 5 dans le sud et 0 pour le nord)sont tous dans le sud et que la majorité des dialysés se trouvent dans les quartiers Nord .Donc aucune corrélation entre les malades et les Equipements
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Il n’y a pas grand chose à rajouter au constat/diagnostic, et à cet article bien documenté, si ce n’est pour dire tout de même: – Que des fractures sociales et sanitaires il y en a partout dans notre pays fracturé mais, à Marseille, c’est des béances; ce n’est plus une ville, encore moins une citée, mais la cohabitation forcement conflictuelle de plusieurs villes. – Dire et redire que face à cette situation très spécifiques il faut, outre et bien sur des politiques publiques coordonnées et long terme, des mesures volontaristes et,exceptionnelles. – Déplorer là encore l’absence totale de volontarisme de la ville, le discours carrément fataliste de son représentant, même si il ne s’est pas senti obligé ce coup-ci, de nous égrener son calendrier élastique de réunions comme pour le récent article sur les toilettes publiques!!! (L’UMP devrait vraiment présenter aux élections un binome Casanova/Padovani pour booster la participation).
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Leravidemilo a raison de parler de béances plutôt que de fractures. On peut relire à ce sujet ce petit article de synthèse paru dans L’Express il y a un an : http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/marseille-la-fracture-entre-nord-et-sud-theme-de-campagne-pour-le-ps-mun13000_1502014.html
Mais ce qui est rassurant, c’est que M. Gaudin “croit l’avoir réduite”, la fracture nord-sud. C’est lui qui le dit dans cet article. Les équipements publics de proximité, les réseaux de transport dont il a densément doté les quartiers nord depuis deux décennies qu’il est maire le montrent tous les jours à leurs habitants…
Juste une question : à quand remonte la dernière visite de M. le maire dans les quartiers nord ?
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Merci pour cette enquête de terrain un grand bravo pour ces militants qui alertent les opinons et les Elus de droite comme de gauche qui sont aux abonnés absents comme d’hab notre ville est à l’heure image nulle.Le faussé se creuse entre les élites et le peuple ,ceux qui prennent des décisions ne prennent pas en compte la réalité du terrain .Un Deux voir Trois centre commerciaux ,dégagé il y a plus importants
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Il faut des élus responsables ,à Marseille la santé comme tout se fait dans les centres commerciaux .L’ARS n’écoute pas elle est obtus et rigide .Madame GHALI plutôt que de parler de Syrie vous avez un vrai sujet d’utilité publique avec l’hôpital Nord
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Il y a un un lien clairement établis entre précarité et mauvaise Santé mais sa la Maire s’en fou ainsi que l Ars .Je travaille pour l’ARS et malheureusement nous n’avons pas de pressions de la part des élus et des habitants
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Yazid Attalah lui faisait part de cette requête et concluait : “Nous attirons votre attention sur l’urgence de la situation, le sentiment d’abandon que vivent ces quartiers et la réalité de cet abandon par les pouvoirs publics qui vient confirmer ce sentiment”.Je suis complètement d’accord avec se Mr il y a un vértiable abandon des quartiers Nord
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travaillant moi-meme dans l ‘hospitalier ,je peux vous assurer
de la réalité de cet article.
enfin des chiffres qui taduisent le vécue et non le ressentie
des patient(e)s vivant dans le dessert médicale que sont les
QUARTIERS NORD DE MARSEILLE.
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etes vous au courant que Sieur guerini
à offert un IRM hors-champ d’une valeur de 1,2 million d’euros
(utilisable pour une centaine de cas sur tout marseille)a un ami
professeur a sainte marguerite.
Alors que les patients et patientes des quartiers nord attendent que l hopital nord mette en service une IRM (qui est dans les cartons )faute d argent pour l installer.
non mais allo quoi que fait la mairie, le Cg,l’ARS..
les habitants des quartiers nord les interresent qu’au moment des élection sinon ils s’en foutent de NOUS
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IL y a de grand problème de transport à Marseille.Dans le nord on attend toujours le métro surtout au niveau de l’hôpital Nord.Mais bon les habitants de St Barnabé qui payent des impôts ont eu droit au métro plus tramway
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Mais bon je fais confiance à mon Bon Maire pour corriger la fracture avec se bon Dr Padovani.La Santé n’a pas de prix la preuve Mr Guerini a contribue pour l’achat d’une Irm au tour de mr le Maire
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