En passant au tout-électrique, “LeVélo” explose ses tarifs
Les vélos bleus en libre-service exploités par JC Decaux depuis 2007 seront remplacés d'ici à février par des vélos électriques d'un autre prestataire. La nouvelle offre fera passer l'abonnement annuel de 5 à 72 euros. Usagers et associations déplorent le choix de ne mettre à disposition que des vélos électriques.
En passant au tout-électrique, “LeVélo” explose ses tarifs
“Bientôt une flotte de 2000 vélos 100 % électrique sur 200 stations”, claironne la société Fifteen France dans un tweet publié le 27 septembre. L’objectif : “atteindre 7 % de part modale du vélo en 2030 à Marseille”. Dans le cadre d’un marché à 50 millions d’euros passé avec la métropole, c’est cette société qui est chargée de l’installation des nouvelles stations “LeVélo”. À partir de mi-décembre, elle proposera de nouvelles montures orange en libre-service, toutes à assistance électrique. Les bicyclettes actuelles, sans assistance électrique, avaient été installées il y a 15 ans par le publicitaire JC Decaux dans le cadre d’un contrat qui se termine fin février 2023.
Côté tarifs, la facture pour l’usager va exploser. Emprunter un vélo Decaux ne coûte aujourd’hui pas grand-chose : 1 euro la semaine d’abonnement et 5 euros l’année (1 euro pour les abonnés RTM). À chaque déplacement, l’usager peut pédaler sans surplus pendant 30 minutes et chaque heure supplémentaire est facturée, selon la formule, 50 centimes ou un euro. Une situation qui va beaucoup changer.
De 5 euros à 72 euros par an
Selon un rapport adopté au conseil métropolitain ce jeudi 20 octobre, “LeVélo” nouvelle génération sera proposé à un prix de 1 euro le trajet, 3 euros la journée pour les usages ponctuels. Un abonnement mensuel à 6 euros sera possible avec un premier engagement sur 12 mois. Ce qui fait donc 72 euros l’année, soit une hausse de 67 euros. Le principe des premières 30 minutes non-facturées est conservé. Au-delà, la tarification supplémentaire sera de 5 centimes par minute passée sur un vélo orange, soit 3 euros de l’heure. Les titulaires d’abonnements transport métropolitains ou RTM et les agents de la métropole “dans le cadre de leur mission” auront accès gratuitement au service.
“Une hausse du tarif “tout public” (…) significative”, que la métropole défend comme la contrepartie d’une “transformation du service LeVélo aussi bien quantitative que qualitative.” Le réseau se verra étendu à 70 stations nouvelles (pour un total porté à 200) et de 1000 bicyclettes supplémentaires (pour atteindre un total de 2000). Une autre phase d’extensions vers L’Estaque, Saint-Jérôme, Saint-Julien, Luminy et Les Goudes pourrait être ensuite à l’étude. Contactée, la métropole n’a pas répondu à nos demandes de précisions dans le temps imparti à la publication de cet article. Avec cette offre, la collectivité ambitionne en tout cas d’attirer 26 000 abonnées, soit 12 000 de plus qu’à l’heure actuelle.
En bleu : les stations actuelles. En vert : les stations nouvelles. Localisation indicative.
Du côté des associatifs on s’interroge. “Il faut voir à qui ça s’adresse, ce n’est pas vraiment un vélo social”, critique Cyril Pimentel du collectif Vélo en ville. “À 6 euros par mois, c’est très pénalisant pour les usages ponctuelles”, relève Stéphane Coppey, également membre de Vélo en ville, comme de la fédération d’associations métropolitaines Ramdam. Les deux responsables associatifs imaginent que beaucoup d’usagers actuels pourrait s’arrêter de pédaler avec la nouvelle offre “LeVélo”.
3700 signatures contre des vélos “moins écologiques et plus chers”
“J’avais un vélo perso que l’on m’a piqué. Je ne me déplace qu’à pied ou à vélo, expose par exemple Valérie, qui est une utilisatrice au quotidien des vélos bleus. Ce sera trop cher pour moi. Je vais être obligé de m’acheter un vélo que l’on va me voler”, déplore-t-elle. Et puis Valérie ne veut pas de biclou électrique aussi pour des raisons écologiques. “Dans le contexte de sobriété énergétique actuelle, c’est une hérésie”, ne décolère-t-elle pas.
Sur la méthode, la métropole a échangé avec les associations dans le cadre du comité de pilotage du plan vélo, sans pour autant revoir son projet. Elle n’a cependant pas pris le soin d’interroger les usagers pour savoir s’ils trouveraient leurs besoins satisfaits par une offre tout électrique, par exemple par le biais d’un questionnaire. Ouverte à la fin de l’hiver dernier, une pétition en ligne rassemble pourtant plus de 3700 signatures pour rejeter ces vélos “moins écologiques et beaucoup plus chers”.
On incite des personne en pleine santé à prendre l’habitude de l’usage d’un vélo électrique pour des déplacement de courte durée.
Ciryl Pimentel, Vélos en ville
Dans un courrier aux initiateurs de la pétition, le directeur général des services de la métropole Domnin Rauscher détaillait, avant la fin de l’appel d’offres, les avantages des vélos électrifiés : franchir les dénivelés, assurer de ce fait une meilleure répartition des bicyclettes entre les stations hautes et les stations basses, une vitesse plus importante permettant de concurrencer les modes motorisés, démocratiser le vélo vers un public non-habitué à pédaler ou en difficulté physique.
Plus aucun vélo “mécanique” en location
Un dernier objectif louable aux yeux des membres des associations, mais insuffisant pour justifier de ne proposer que des cycles à assistance électrique. “Les cas de personnes atteintes de difficultés motrices ou d’un certain âge qui veulent faire du vélo sont assez rares. C’est bien de les encourager, mais de fait la métropole ne propose que des vélos électriques et plus aucun vélo mécanique”, déplore Cyril Pimentel. Y compris avec ses offres de location longue durée “LeVélo+” accessibles pour un tarif de 20 à 39 euros par mois en fonction du matériel choisi.
Les vélos des marques Dott et Lime, réservables via des applications mobiles, dans le cadre d’un contrat signé avec la Ville, sont également à assistance électrique (et onéreux : respectivement 24,99 et 39,99 euros par mois et 20 à 22 centimes la minute en location pour un seul trajet). Ce qui signifie qu’aucun vélo “mécanique” ne sera proposé à l’avenir au grand public sur Marseille. “On incite des personnes en pleine santé à prendre l’habitude de l’usage d’un vélo électrique pour des déplacement la plupart du temps de courte durée”, fustige Cyril Pimentel.
La souscription aux abonnements annuels actuels sera suspendu au 31 octobre. Une info toujours pas diffusée par la métropole.
S’ils se sont adaptés depuis quelques années, les réseaux des autres grandes villes continuent de proposer des vélos sans assistance. Le parc “Vélib” parisien est composé à 40% d’engins électriques et le “Vélo’V” lyonnais – sur un territoire aux contraintes de relief comparables à Marseille – en propose 50 %. Des réseaux beaucoup plus importants que celui de Marseille, avec 20 000 vélos (soit dix fois plus) pour 350 000 abonnés parisiens, 5 000 vélos et 76 000 abonnés du côté de Lyon.
Une transition dans le flou
Le collectif Vélo en ville préfèrerait que la métropole mette la priorité sur l’investissement dans les aménagements cyclables. Huit ans après son démarrage, “LeVélo” première génération coutait 3 millions d’euros par an selon une étude remarquée en 2015 par Le Monde. “3000 euros par an et par vélo et rien pour les aménagements”, regrette Cyril Pimentel. “C’est bien de mettre en place des services, mais ce qui fait que beaucoup de personnes hésitent encore à se déplacer à vélo à Marseille, c’est qu’elles ont l’impression qu’elles vont risquer leur vie”, dit Stéphane Coppey.
En attendant la mise en place des nouveaux vélos en libre-service, les usagers sont dans le flou. Les stations remplies de vélos bleus sont en cours de démontage. “Des chantiers entrainant des perturbations sont à prévoir pour les mois à venir jusqu’à la mise en place du nouveau dispositif. […] La Métropole mobilité met tout en œuvre pour limiter la gêne occasionnée par cette transition”, est-il écrit dans un courriel qu’ils ont reçu fin septembre. Le rapport adopté au conseil métropolitain précise que “la souscription d’un abonnement annuel sera suspendue à partir du 31 octobre 2022″. Moins d’une semaine avant l’échéance, l’information n’est toujours pas diffusée publiquement. Quant au site internet des nouveaux vélos électrifiés orange, il affiche une jolie page de garde, mais pas encore d’informations pratiques.
Commentaires
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Ouille… 72€, soit le prix d’un vélo d’occasion… C’est d’une bêtise sans nom.
l’intérêt de ce système avait été de faire découvrir le vélo à des gens qui n’en avaient pas l’habitude. Ça a très bien fonctionné à Marseille, malgré le relief et le poids des vélos : il n’y a qu’à regarder dans les rues comment ça a fini par donner le goût aux gens de s’acheter un vieux biclou pour être plus libre.
L’effet avait été le même à Lyon et à Paris, qui étaient deux villes radicalement mortelles pour les vélos avant l’arrivée de ce système.
Là, à ce prix, on change complètement de logique. Alors qu’aucune enquête n’a été faite auprès des abonnés actuels. Et alors qu’aucune concertation n’a été menée auprès des associations de cyclistes. Comme à son habitude, la Métropole organise un truc dans son coin toute seule, quitte à emmerder le monde avec ses échecs.
On organise le sous-développement. Gaudin l’avait organisé avec l’ancien système : l’emplacement des stations avait été décidé sur une carte posée à plat, et non pas sur site, sans quoi il n’y aurait pas eu de stations en plein milieu des montées (cours Julien, Bvd Thurner). La taille des stations avait été mal étudiées et jamais corrigée. Et même, le système a longtemps été bloqué entre minuit et 6h pour ne pas concurrencer les amis taxis de Gaudin.
Et malgré tout ça, ça fonctionnait !
Là, on voit arriver le coup de grâce.
Y a-t-il un vrai pilote à la Métropole, quelqu’un qui ait une vision d’avenir, une cohérence, une capacité à comprendre les attentes et les besoins des citoyens, de tous les citoyens ?
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La transition est floue en effet. L’abonnement passe à 72€ c’est énorme mais bien faible pour le service rendu. Un bon antivol commence à 80-100€, en plus ici on a la tranquillité d’esprit. Ce qui est fou et vous l’aviez mis en avant en 2015, c’est le coût des vélos actuels à 3000€/vélo/an, ça reste impressionnant vu l’état d’entretien de ces vélos…
72€/an = 6€/an = 0.20€/jour. Je réviserai volontiers mon avis dans 6 mois si la qualité de service n’est pas au rendez-vous
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“Un bon antivol commence à 80-100€” : là c’est presque le prix deux bons antivols !
Sur le site de la FUB il y a des évaluations toutes marques attestant de ceci, le mien est un Kryptonite noté 7/10 que j’ai payé 50€, donc le prix des abonnements reste supérieur au prix d’un bon antivol. Pour le reste, nous verrons en effet la qualité de service, même si je déplore l’abandon des vélos mécaniques
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Quelle dérision… J’avais justement pris la bonne résolution d’emprunter un vélo bleu pour me remettre à l’exercice, et c’est vrai que je n’en voyais guère. Tout s’explique ! L’idée de privilégier avant tout le budget équipement des voies est d’un parfait bon sens. Avec ce changement d’offre, on n’est pas dans une logique de « qualité de service », mais plutôt de « service haut de gamme », réservé par conséquent aux bobos dont je fais partie, et plus intéressant pour le prestataire, bien sûr. La comparaison avec les autres grandes villes dotées de flottes de vélos montre une fois de plus l’absurdité permanente dans laquelle les Marseillais essayent de surnager. Difficile de ne pas se laisser atteindre par le découragement (cf. aussi le fatalisme exprimé par les lecteurs en suite de votre article sur Noailles). Bref, QU’ON NOUS LAISSE DES VÉLOS MÉCANIQUES !!
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Mais non ! Vous ne saviez pas ? Désormais on appelle le vélo, le biclou, la bicyclette d’antan : le vélo MUSCULAIRE 🤪 C’est chié hein ? Mais ça change rien à cet énième foutage de gueule de la Métropole.
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Des fortunes pour les feignasses. Pollution à gogo. Et on prive des milliers d’utilisateurs dont je suis de la possibilité d’emprunter un vélo bleu lorsque cela craint trop de laissser mon vélo personnel dans la rue. Le vélo mécanique ne pollue pas, ne fait pas de bruit, il est bon pour la santé, vraiment une SALE ACTION DE LA METROPOLE.
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Comme d’habitude et pour résumer : la Métropole de Martine Vassal fait de la MERDE avec la mobilité.
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ils n’ont pas respecté la parole donnée à la réponse à la pétition ! mais surtout gros problème de localisation des vélos !!
La localisation des quelques 200 stations prévues dans toute la ville pose question, puisque si les arrondissements centraux (ou littoraux) du 1er au 8ème arrondissements sont très bien pourvus, avec une station pour moins de 3 000 habitants, sauf pour le 3ème arrondissement qui, avec seulement 13 stations prévues, est le moins bien doté (pour une superficie de 260 hectares, donc supérieure à celle 6ème arrondissement par exemple), et ce malgré une desserte en transports en commun très défavorable.
En dehors du grand centre-ville et de l’attrait littoral, on observe un déséquilibre flagrant entre les quartiers Sud du 9 et 10ème arrondissements, avec des stations pour moins de 5 000 habitants, alors qu’à l’Est et au Nord, une station est censée desservir plus de 10 à 20 000 habitants. Dont un record avec le 11ème arrondissement puisqu’aucune station n’est prévue, alors que pourtant la Voie Verte de l’Huveaune va bientôt traverser ce territoire.
Les marseillais.e.s se demandent donc légitimement si la Métropole n’a pas encore une fois orienté ce projet de déplacements vers une destination touristique, alors que cet outil pourrait bénéficier à des milliers de marseillais.e.s vivant loin des transports en commun, principalement dans les arrondissements allant de 11 à 16…
J’ai fait un article en même temps que Marsactu ! ahaha
https://marsactu.fr/agora/malgre-sa-promesse-aix-marseille-augmente-de-1-400-labonnement-au-futur-systeme-de-velo/
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on voit bien sur la carte qu’au Sud ils poussent les stations bien au dela du métro, c’est une bonne nouvelle, mais au nord ou à l’est, à part vers Le Merlan (il aurait fallu y mettre une station !) ils posent 3 stations à Gèze, ou des stations sur les stations de métro vers St Barnabé, mais POURQUOI ? sans stations plus loin vers les quartiers non desservis par le tram metro ça ne sert quasiment à rien. Redéployez déjà quelques stations vers Saint Louis, vers Saint Julien, vers La Barasse, vers Les Goudes ! c’est simple et ça améliorera vraiment le choix modal des habitants ! comme la 3ème station ajoutée au Vallon des Auffes, NON ! ou les 2 stations ajoutées à La joliette (3 stations maintenant…)
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Je ne sais pas si une étude existe pour Marseille mais à Paris il apparait que 80% des utilisateurs des vélos sont ou étaient des usagers des transports en commun 10% utilisaient leur voiture 10% usages récréatif
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Grande utilisatrice du vélo mécanique, je vois impuissante la disparition de mon principal moyen de transport sur Marseille que j’alternais avec les autres quand je n’avais pas le courage de repartir en vélo ! Je suis dégoûtée !
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Préparez vous à la catastrophe.
Les anciens étaient lourds mais ils fonctionnaient parfaitement et surtout il n’y avait aucun problème pour les prendre et les déposer.
Les nouveaux vont être dépendant de 3 batteries. Celle de la borne, celle du cadrant du vélo et la batterie propre au vélo.
Une est en panne et le vélo est inutilisable.
Regarder à Paris, c’est la même histoire qui se répètent, ils ont remplacé JC Decaux, c’est un fiasco maintenant.
Pourquoi toujours remplacer le mécanique qui fonctionne par de l’électrique qui est là plus polluant en entretien et surtout plus cher.
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Tous ces gens qui râlent tout le temps… Alors qu’on sait que d’ici 2024, dans moins de deux ans, nous aurons un réseau sécurisé de plus de 80 km de pistes cyclables – j’ai vérifié, Martine nous l’a promis en 2019, et a rappelé en mai 2020, à la fin du premier confinement, que le vélo était “au coeur” de la stratégie de mobilité de la métropole.
Et alors que la mairie a mis sur les trottoirs, dans les pieds des piétons, des centaines de trottinettes et de vélos en free bordel, pour que tout le monde puisse circuler – sauf les piétons, ceux-là ne comptent pas.
Vraiment, que voulez-vous de plus ? Oui, comme dit ci-dessus, ici on fait de la merde avec la mobilité. C’est comme ça, c’est une tradition locale. On devrait s’y habituer, depuis le temps que ça dure.
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je plussoie !
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Croire que ça va concurrencer les modes de transports motorisés, c’est ne pas comprendre comment raisonnent les gens normaux.
Ils ne prendront pas l’abonnement, et quand ils auront besoin d’un déplacement ponctuel tard le soir, ce sera Uber ou Freenow.
Étant abonné RTM, je suis content qu’il n’y ait pas de surcoût pour moi, mais il aurait été plus juste socialement que les abonnés participent un peu en payant un petit supplément pour peut-être baisser le prix de la location ou de l’abonnement tout public.
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A 0,2€/jour je suis conscient que c’est effectivement plus cher qu’un vélo traditionnel (musculaire) mais dire que le tarif flambe c’est juste mais que l’on soit pro ou anti VAE ce n’est pas le même produit et il peut aussi convenir à des usagers pour qui le vélo classique présentait des difficultés.
De là à dire que tout est bien fait pour faciliter l’usage du vélo à Marseille il y a une marge bien réelle !…
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C’est déjà acté ? aucun retour en arrière possible ? on se demande si quand la métropole décide de bosser sur la mobilité c’est finalement pas pire que quand ils ne font rien …
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72 euro par an, ce n’est pas cher. Noël approche. Un abonnement sera le cadeau idéal pour Belle-Maman, qui a su rester jeune et le restera pour toujours +. (A la Grâce de Dieu et de la circulation phocéenne).
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Et toujours aucune station dans le 13ème, 12ème, 11ème..de toute façon y’a pas de voie sécurisée…il aurait mieux valu développer des pistes cyclables que déployer une flotte électrique qui coûtera très cher en entretien, réparation et en extraction de métaux rares…une aberration pour bon nombre d’entre nous qui utilisions occasionnellement les vélos bleus sur de petit trajet et qui ne sont pas prêt à débourser 72 euros d’abonnement…une enquête d’opinion auprès des utilisateurs du service le vélo aurait été appréciable et aurait peut être permis à la métropole d’inflechir ses choix…..
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J’aimerai plus d’info sur le coût, des explications sur :
Dans le cadre d’un marché à 50 millions d’euros passé avec la métropole,
Combien de temps, combien de vélos, qui encaisse les conso ….?
Dommage que marsactu n’est pas plus détaillé.
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C’est vrai que j’avais en mémoire un coût de 2000€/vélo/an pour le système initial. De quoi faire réfléchir quand même
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Bonjour,
le marché est passé pour 11 ans, temps d’installation et de retrait compris. Il comprend 2000 vélos répartis sur 2000 stations. C’est la métropole qui encaisse les recettes, le prestataire étant rémunéré dans le cadre du marché, mais il bénéficie d’un intéressement sur les ventes.
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Tout est dit. Moi, ce qui me plairait (et ne coûterait pas si cher), c’est que la RTM équipe ses bus de porte-velos. J’ai vu ça dans plusieurs villes et ça fonctionne très bien. Génial pour combiner des trajets velos+bus
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