À Martigues, la pollution maritime devenue invisible inquiète l’État et les associations

Décryptage
le 30 Juil 2020
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La semaine dernière une importante quantité de substance toxique s'est déversée dans la Méditerranée, suite à une fuite au sein de l'usine Kem One sur la plateforme de Lavéra à Martigues. Si la pollution n'est plus visible depuis, les causes et l'impact environnemental de cet accident restent à définir.

Le complexe pétrochimique de Lavera. Photo : Didier Duforest, Wikimedia CC.
Le complexe pétrochimique de Lavera. Photo : Didier Duforest, Wikimedia CC.

Le complexe pétrochimique de Lavera. Photo : Didier Duforest, Wikimedia CC.

L'enjeu

Les autorités et l'industriel enquêtent pour déterminer la cause de l'incident. Une analyse doit être prochainement rendue sur son impact environnemental.

Le contexte

Une nappe de 6 hectares de chlorure ferrique a été observée. "Nos mers ne sont pas des décharges", a réagi la ministre de la mer. Plusieurs associations comptent porter plainte.

En quelques heures, l’eau s’est teintée d’une couleur rouille. Ce jeudi 23 juillet, au beau milieu de l’été et de la nuit, une fuite s’est produite au sein de la plateforme industrielle de Lavéra, implantée sur les rives martégales de la Méditerranée. Elle provient du site de Kem One qui produit du chlore et de […]
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Commentaires

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  1. Jacques89 Jacques89

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9405096_5f201f7b7070d.1ere-seance–questions-au-gouvernement–bioethique-deuxieme-lecture-suite-28-juillet-2020

    Vétusté des entreprises chimiques

    · M. Pierre Dharréville

    · Mme Barbara Pompili, ministre

    Assemblée Nationale, Barbara Pompili répondait à une question de Pierre Dharréville au sujet de la fuite de Chlorure ferrique à l’usine de Lavéra.

    En résumé, il s’agissait de demander au gouvernement ce qu’il comptait faire pour garantir des contrôles efficaces sur les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Notre ministre de l’écologie a en gros répondu que les services de l’Etat étaient en cours d’analyse de la situation, que les plages étaient rouvertes et que l’entreprise devra nettoyer. Elle n’a pas dit comment.

    Demander à une entreprise de retirer le chlorure ferrique (des sels de fer utilisés notamment pour traiter les phosphates dans les stations d’épuration) de la mer c’est un peu comme si vous demandiez à un barman de retirer le sirop d’orgeat d’une moresque (pastis + orgeat) une fois qu’il vous a servi. Ce ne sont pas les remaniements ministériels qui empêchent les ministres de continuer à prendre les gens pour cons. A moins que ce soit une directive…
    Le chlorure ferrique serait-il aussi dangereux à Lavéra …. et « purificateur » à La Ciotat et Cassis ? “On en met dans les jardins…” qu’elle disait Mme la Maire de Cassis pour justifier les colonnes de liquide noir qui sortaient du tuyau de sa station. Certes, mais pas sous cette forme.
    https://blogs.mediapart.fr/jacques89/blog/300619/le-rouge-et-le-noir-ou-inversement

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